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18 octobre 2008

J.G. Ballard

1930 - 2009

Biographie

 

James Graham Ballard est né en 1930, à Shangaï où son père est PDG de la filiale chinoise d'une grande entreprise de textile de Manchester, il passe ainsi son enfance dans une vaste maison typique des expatriés jusqu'au conflit sino-japonais. Avec l'invasion de la Chine par le Japon, il est emprisonné en 1942 dans un camp de détention pour civils où il restera jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. 

 

Il rentre en Angleterre en 1946, un véritable choc pour l'adolescent: la vie britannique lui paraît bien détachée des réalités. Il poursuit des études à la "Leys School" de Cambridge sans parvenir à s'intégrer parmi les étudiants et entreprend des études de médecine au "King's College" de l'Université de Londres sans succès, puis se tourne vers l'étude de la Littérature anglaise, sans vraiment plus de succès. Une période qui lui offre cependant une grande opportunité: celle de découvrir la psychanalyse et le surréalisme qui le fascineront toute sa vie.

 

Il fait alors des petits boulots comme rédacteur dans une agence de publicité et démarcheur en encyclopédies. Il s'engage sur un coup de tête dans l'armée de l'air et part faire son entraînement au Canada, c'est à cette époque qu'il écrit sa première nouvelle de science-fiction, "Passeport pour l'éternité".

 

Il se met à écrire sérieusement et sa première nouvelle "Prima Belladonna" est publiée pour la première fois dans le magazine "New Worlds" en 1956. Marié en 1955 et rapidement père de famille, il gagne difficilement sa vie en travaillant dans une bibliothèque jusqu'à obtenir le poste de rédacteur en chef adjoint d'une revue scientifique, "Chemistry and Industry". Sa famille s'agrandit encore et il part vivre dans la banlieue de Londres à Sherpperton.

 

J.G. Ballard écrit son premier roman, "The drowned world" ("Le monde englouti") pendant ses deux semaines de congés annuels et obtient un contrat avec l'éditeur "Berkley Books". Il écrit ensuite plusieurs livres de science-fiction post-apocalyptique, dont la trame est toujours une catastrophe naturelle qui ravage la planète, comme "Le vent de nulle part", "Sécheresse", et poursuit l'écriture de nouvelles. Il devient peu à peu l'un des romanciers phares de la nouvelle vague de SF britannique aux côtés de Brian Aldiss, John Brunner et Christopher Priest, qui abordent de nouveaux thèmes en soignant particulièrement le style.

 

À la mort de sa femme en 1964, J.G. Ballard devient écrivain professionnel, ce qui lui permet d'être présent à la maison pour s'occuper de ses enfants. Il s'intéresse alors aux techniques d'écriture expérimentales de Williams Burroughs. Pendant les années 60 à 70, il écrit "La foire aux atrocités" et surtout sa trilogie de béton avec "Crash", "L'île de béton"  et "IGH". "Crash", publié en 1973, est le premier de ses ouvrages qui lui apporte la célébrité, un roman qui raconte l'histoire d'un personnage fasciné par la psychosexualité des accidents de voiture (?), entraînant le narrateur qui, comme l'auteur se nomme Ballard, dans ses fantasmes. "Crash" a été adapté au cinéma par David Cronenberg.

 

En 1984, J.G. Ballard revient sur la période de sa jeunesse passée dans les camps de détention japonais avec un roman en grande partie autobiographique, "Empire of the Sun" ("L'Empire du soleil") pour lequel il reçoit le "Guardian Fiction Prize" ainsi que le "James Tait Black Memorial Prize", gagnant ainsi l'attention d'un plus large public, pas forcément intéressé par le genre S-F, le livre est adapté au cinéma par Steven Spielberg dès 1988. J.G. Ballard revient ensuite au roman de SF classique avec "Rapport sur une station spatiale non identifiée" et "Fièvre Guerrière"  qui traite des manipulations médiatiques.

 

L'œuvre de J.G. Ballard qui compte environ une trentaine de romans de fiction et non-fiction, ainsi qu'une presque centaine de nouvelles, rééditées dans une cinquantaine de recueils, est étrange et sophistiquée et laisse son empreinte dans la littérature S-F britannique, malgré un succès commercial, somme toute, assez modeste. Il a cependant compris très vite que ses dons d'observation lui donnaient matière à écrire; ainsi, il se plaît à explorer la face sombre des citadins des grandes mégalopoles, excelle dans la peinture de personnages en apparence normaux, cadres supérieurs, gens policés, qui s'avèrent obsédés par la violence et les perversions sexuelles.    

       

En 1996, Il fait une incursion dans le genre thriller fantastique avec "Cocaïne nights", en lice pour "The Whitbread Novel Award" puis en 2000, avec "Super-Cannes" (Super-Cannes, publié en 2001 chez Fayard), l'intrigue se déroule dans un cadre à priori idyllique de la Côte d'Azur, mais les brillants cadres de multinationales s'y révèlent des sadiques qui organisent des descentes racistes. Avec Millenium People (2003), paru sous le même titre chez Denoël, en 2005, il reprend ses thèmes de prédilection et ses sujets d'étude favoris: les classes moyennes, leur aliénation à tous les produits que la société de consommation leur offre... 

 

En 2008, son autobiographie est publiée, "Miracles of life", le dernier ouvrage publié de J.G. Ballard qui décède en 2009 des suites d'une longue maladie.

 

(Sources: Wikipedia / cafardcosmique. / lexpress. /) 

Elleon

*****

 

NB. La bibliographie qui suit est très exhaustive, la S-F ne faisant pas partie de nos "genres" littéraires traités sur Fiches Livres, seuls quelques romans sont retenus, qui allient le thriller avec le fantastique.

 

 

*****

Résumés

 

  1. La course au paradis (Éd. Denoël - 2010)
  2. La face cachée du soleil (Éd. Fayard - 1998)
  3. Millenium people (Éd. Denoël - 2005)
  4. Que notre règne arrive (Éd. Denoël - 2007)
  5. Sauvagerie (Éd. Tristam - 2008) ou "Massacre de Pangbourne"
  6. Super-Cannes (Éd. Fayard - 2001)

 

ainsi que ses mémoires

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