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29 novembre 2011

Vika devient superstitieuse

de Cornil Marcus

vika devient supertitieuse Un coucou lança ses deux notes mélancoliques. Vika tressaillit. N'était-ce pas un signal ?

« Il était à ma droite quand il chantait. À droite, c'est la route, la campagne. Le Midi. Non, c'est absurde ! »

Mais le dicton, elle le connaissait depuis son enfance : Le coucou du Midi est le coucou de la mort. Elle se retourna, alarmée. Ce bruit ? Elle ne bougea plus. Au loin, un ronflement de moteur, qui allait croissant. C'était Norman. Le désir lui vint de courir vers la route. Ce bois soudain, lui faisait peur

Elle obliqua à droite. Le coeur lui battait vite et fort. « J'aurais dû garder l'automatique pour moi,» se reprocha-t-elle. Elle chercha, dans sa bourse, le pistolet à air comprimé. Elle n'eut pas le temps de s'en saisir. Avec un rugissement contenu, Blix se ruait sur elle, le poing levé.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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29 novembre 2011

Les crustacés d'Armor

de Cornil Marcus

les crustaces d'armorRené Kerninon voulait mourir parce que celle qu'il aimait avait péri dans un accident d'avion. Plus rien ne le retenait dans un monde où il se sentait étranger à tous, où chacun lui était étranger.

Son fils François manquait désespérément des qualités qu'un père souhaite rencontrer chez son successeur, sa belle-fille Sabine ne l'aimait pas en dépit de la tendresse qu'il lui avait toujours témoignée, son frère Yves le haïssait. Enfin, sa petite usine de conserves de crustacés ne l'intéressait pas au point de le retenir dans un monde où il estimait n'avoir plus rien à faire.

C'est pourquoi, à Pascoet, nul ne fut surpris d'apprendre que René Kerninon avait mis fin à ses jours. Par contre, on s'étonna qu'il ait choisi une aussi vilaine façon de mourir : se noyer dans le vivier aux homards dont les terribles pinces...

L'affaire aurait été classée pour ne point porter préjudice à une vieille famille bretonne très attachée aux choses de la religion, si l'inspecteur Pierre Masson qui, anonymement, fouinait dans le coin à propos d'une histoire d'espionnage, ne s'était mis de la partie.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

29 novembre 2011

Cette gourde de Vika !

de Cornil Marcus

cette gourde de vikaEn 1961, lors d'un congrès de psychologie, à Los Angeles, un savant suédois, le docteur Bertil Gustafsson, attira l'attention de ses collègues sur les dangers qui pourraient résulter de l'utilisation du tricyano-amino-propène dans un régime policier ou totalitaire.

Or, certains groupes songent à employer ce produit, dans le dessein d'asseoir leur domination sur le monde. Le savant est enlevé.

Mais la police de sécurité se met de la partie. Parisot, écrivain français invité par le riche Nils Engström, se trouve malgré lui entraîné dans le tourbillon des événements.

Et dire qu'il venait en Suède pour y passer de paisibles vacances !

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

29 novembre 2011

Avec les salutations de Vika

de Cornil Marcus

avec les salutations de vikaLe blessé murmurait un nom qui ressemblait à Karl. À moins que ce ne fût Carole. Penchée sur lui, l'infirmière écoutait de toutes ses oreilles.

L'infirmière ? Kirill devait bientôt découvrir qu'elle appartenait à la police de Sécurité et que, si elle avait reçu en baptême le nom d'Elvy Fagerlund, elle était connue aussi sous celui de Vika.

Une jeune personne fort active, que cette Vika ! Après Kirill, Eidar allait le constater à ses dépens. Mais elle était aussi d'une grande affabilité et ne manquait jamais de se rappeler au bon souvenir de ses ennemis, aussi bien qu'à celui de ses amis les plus chers !

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

29 novembre 2011

Le secrétaire et Vika

de Cornil Marcus

le secretaire et vikaKarin Mellvig eut un geste d'incompréhension.

— Atteinte de surdité ? répéta Stahmer, forçant la voix.

—Jamais de la vie ! répondit elle. Et je vous le défends bien !

— Surdité ? cria-t-il.

— J'ai bien compris crudités ! Je ne tolère pas qu'on m'en serve !

— Vous êtes donc sourde comme un pot ?

— Quel impôt ?

— Sourde ? hurla-t-il.

— Gourde vous-même !...

Cette fille déconcertait Stahmer, tout comme elle avait déconcerté Urdin, directeur d'une singulière agence matrimoniale, et Teichert, son inquiétant secrétaire. Et d'autres encore apprendraient bientôt à la connaître : le colonel Daubercy, la pétulante et vindicative Birgitta, et... Brienne !

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS ÉLYSÉES

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29 novembre 2011

Une île si paisible

de Ray Lasuye

une ile si paisibleJe demeurai un instant immobile, essayant de fouiller l'ombre du regard, puis m'avisai que, planté comme je l'étais au milieu de la chaussée, je formais une très belle cible.

Je m'en avise trop tard. Au moment où je vais me jeter dans l'ombre, une voix m'ordonne de rester sur place. Elle vient de quelque part sur ma gauche, c'est-à-dire de la lisière de la forêt que la lune frappe obliquement. Je tourne les yeux dans cette direction.

Et, de nouveau, je le vois. Long et maigre, vêtu d'un pantalon et d'un chandail, il se dresse entre deux pins, à quelques pas de moi, et me menace d'un pistolet au canon duquel l'astre nocturne accroche un froid et dur éclat.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

29 novembre 2011

Un parfum de citronnelle

de Ray Lasuye

un parfum de citronelleJe projetais de regagner Mers-les-Bains pour y reprendre possession de ma voiture. "Une heure de travail" avait estimé le garagiste, après un rapide examen. La réparation devait être terminée. En pressant le pas et, cette fois, sans avoir à lutter contre un vent défavorable, je pouvais arriver chez lui en un quart d'heure.

Mais ce projet ne se réalisa pas. Quelqu'un - homme ou femme, je n'aurais su le dire - y mit obstacle. Je me souviens seulement que c'était au sortir de l'impasse et que, une fraction de seconde avant de recevoir un coup violent au-dessus de l'oreille droite, une bouffée de parfum, se mêlant à l'odeur d'iode et de varech apportée par le vent du large, me parvint aux narines.

Un parfum que je percevais pour la seconde fois et qui me rappelait la citronnelle.

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29 novembre 2011

Sachez vous défendre !

de Ray Lasuye

sachez vous defendreL'inconnu paraissait avoir recouvré sa maîtrise. Nous l'entendîmes murmurer un instant, sans saisir la moindre de ses paroles, auxquelles répondait brièvement Queniart.

Puis se succédèrent, un bruit de pas, l'ouverture d'une porte.

— Ce sera bientôt votre tour, chuchota la jeune femme. Courage, monsieur Wattebled !

Je lui jetai un regard de surprise.

— II est très dur. Sachez vous défendre !

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29 novembre 2011

Retour de baptême

de Ray Lasuye

retour de baptemeLe meurtrier venait d'éteindre la lampe quand il lui sembla percevoir un bruit de pas, le long de la façade. Il se sentit blémir.

Quelques instants plus tôt, il avait cru surprendre un bruit semblable, mais à présent ?... Plus rien. Sauf l'impression d'une présence derrière le mur, et le pressentiment que s'il sortait...

À tâtons, il se dirigea vers l'escalier, qu'il gravit rapidement. Il entra dans une pièce, dont la fenêtre était ouverte, s'approcha de cette dernière, jeta un regard furtif, recula aussitôt après. Là en bas, il y avait quelqu'un. Un homme revêtu d'un imperméable clair...

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29 novembre 2011

Maintenant, fermez la fenêtre !

de Ray Lasuye

maintenant fermez la fenetre...Frenchie tendit le pistolet par le canon, en souriant. " Reprenez votre bien je vous prie. Cela peut servir quelquefois. Je vous remercie pour l'aide que vous m'avez apportée."...

Il s'inclina devant elle, puis enjamba le châssis et se laissa glisser dans l'allée. Quand elle se pencha au dehors, elle ne distingua rien. La nuit de mars était noire. Elle repoussa la fenêtre, une fenêtre à la mode française qui s'ouvrait à deux battants.

Elle pensa que si sa chambre n'avait été éclairée que par les bonnes vieilles fenêtres anglaises qui ne s'ouvrent qu'en coulissant de bas en haut, le visiteur nocturne n'aurait pu s'introduire chez elle aussi facilement. Mais c'était de sa faute, après tout, avec sa manie de dormir la fenêtre ouverte. Elle tira les rideaux, alluma la lampe, regarda autour d'elle et se mit à douter de la réalité.

Elle se demanda si elle n'avait pas rêvé. Mais non, elle était bien debout, un peignoir sur les épaules, son pistolet inutile posé sur la table.

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