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24 juillet 2008

Le modèle meurtri

de Erle Stanley Gardner

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- Vous êtes très marquée ?  s'enquit Perry Mason.

- Franchement, je n'en sais rien. J'étais encore au lit quand Béatrice m'a téléphoné, et je n'ai même pas pris le temps de me regarder dans la glace...

Elle se plaça devant un  miroir en pied et, très naturellement, releva sa jupe presque jusqu'à la taille, afin d'examiner sa hanche gauche.

- Oh ! fit-elle en hochant la tête, c'est pire qu'hier soir quand je me suis couchée, et demain ce sera encore plus accentué. Pouvez-vous attendre quelques jours, Mr. Mason, ou préférez-vous chercher un autre modèle ?

- Autant vous l'avouer tout de suite, répondit Mason, ce qui m'intéresse, ce sont justement vos meurtrissures.

- Mes meurtrissures ? s'exclama-t-elle. Quel genre de piqué êtes-vous donc ?

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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24 juillet 2008

Le faux Frey

de Erle Stanley Gardner

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Ah ! l'argent, l'argent... Vous ne pensez qu'à ça ! Mais j'en ai du fric, mon vieux ! J'ai de quoi payer mon loyer, m'acheter à boire et à bouffer... Le reste, je l'ai à l'oeil ! Alors, qu'est-ce que j'en foutrais de votre argent ? 

Figurez-vous que j'étais sur le point de donner ce tableau à votre secrétaire, simplement pour qu'elle ait un conseil à vous donner, c'est de ne jamais revenir ici pour m'offrir du pognon. J'en ai soupé du fric ! Le fric, il ne peut pas vous rendre heureux ! Pour être heureux, il faut vivre et le fric, ça vous tue... Allez, bonsoir ! On ferme !

- Je veux être sûr qu'il n'arrivera rien à ce tableau. C'est très important, insista Mason.

- Votre disque est rayé, y a l'aiguille qui patine ! Bonsoir tout  le monde ! fit l'autre en les poussant vers le couloir. Toi, mon petit, c'est pas pareil, ajouta-t-il à l'adresse de Della Street. Tu pourras revenir quand tu voudras...mais pour le plaisir !

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

24 juillet 2008

Le fantôme a du sex appeal

de Erle Stanley Gardner

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D'une cabine publique, Mason appela le bureau de Paul Drake.

- Hello ! Paul, dit. J'ai un boulot urgent pour vous. Avez-vous lu les journaux ?

- Oui. Cela fait partie de mon travail.

- Avez-vous lu l'histoire du séduisant fantôme du Parc de Sierra Vista ?

- Vous voulez dire de l'apparition presque nue qui a été pincée dans le parc ? Ça, c'est le genre de travail qu'un détective aimerait. Si j'avais une paire de jumelles de nuit et si j'avais été chargé de rester assis au clair de lune...

- Ça va, Paul. La police vient de découvrir le corps d'un homme dans Sierra Vista Park. Il a été trouvé à moins de deux cents mètres de l'endroit où le fantôme trottait d'un pas léger, vêtu d'un mince slip et d'un doux sourire. Alors, allez-y.  Servez-vous de tous les contacts, dépensez autant d'argent qu'il sera nécessaire, mais je veux toutes les informations dans le plus bref délai. À bientôt, Paul.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

24 juillet 2008

Le cupidon cupide

de Erle Stanley Gardner

le_cupidon_cupide

Quand un homme suit une femme, elle est plutôt flattée, dans un premier temps. Ensuite vient le moment de la décision. Et quand elle refuse, chacun sait que mieux vaut ne pas insister.

L'homme qui suivait Selma Anson ignorait ce principe élémentaire d'éducation. Pis encore: lorsque Selma menaça de le gifler s'il persistait dans son odieux manège, il osa répondre que dans ce cas il aurait l'honneur de lui réclamer des dommages-intérêts !

Perry Mason, consulté sur ce délicat point de Droit se demanda bientôt si la vertu de sa cliente faisait le seul objet de l'obstination de son suiveur...

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

24 juillet 2008

Le bain de barbelés

de Erle Stanley Gardner

le_bain_de_barbeles

Jamais plus ahurissante affaire n'avait été exposée à Perry Mason et c'est tout dire.

Rentrant de week-end, Morley Eden trouve la belle maison qu'il vient de se faire construire divisée en deux par cinq rangées de barbelés qui traversent aussi bien le living-room que la piscine.

La moitié de la maison où se trouve notamment la cuisine est ainsi occupée par une jeune femme qui s'y prétend chez elle, en vertu d'une ordonnance du tribunal qui prévoit des poursuites contre quiconque pénétrerait dans cette partie de la maison sans le consentement de sa légitime propriétaire. 

Or, la dame circule dans le plus simple appareil et prépare la plus odorante des cuisines, ce qui met au supplice le célibataire qu'est Morley Eden.

Ce dernier charge Perry Mason de remédier à cette situation délicate. L'avocat est séduit par cette affaire qui ne manque pas de piquant, au propre comme au figuré. Pouvait-il prévoir que la comédie burlesque allait tourner au drame et se révéler pour lui extrêmement épineuse, un vrai bain de barbelés ?

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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24 juillet 2008

La veuve vigilante

de Erle Stanley Gardner

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Cette nouvelle cliente de Perry Mason est une belle vieille dame qui avoue posséder des arrière-petits-enfants. Elle fume de gros cigares noirs, elle aime danser et mener la grande vie. Elle ordonne à Mason, en des termes bien sentis, de s'emparer d'uen reconnaissance de dettes émanant de sa petite-fille, joueuse invétérée, avant que cette affaire soit reconnue contre elle dans une affaire de divorce.

Perry Mason rencontre donc la petite-fille en question à bord d'un célèbre bateau qui, à douze miles de la côte, sert de salle de jeu. 

À peine est-il arrivé, à peine a-t-il salué l'assistance que l'avocat découvre un cadavre derrière une porte. Ce qu'on appelle une affaire toute chaude !

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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Édition originale sous le titre "La dangereuse douairière": Éd.Arthaud (1949)

24 juillet 2008

La vamp aux yeux verts

de Erle Stanley Gardner

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Perry Mason s'arrêta court: le bruit sourd et violent d'un choc ébranlait le sol sous leurs pieds.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?  demanda Della Street effarée.

- Je ne sais pas. On dirait que quelqu'un est tombé...

Un cri de femme terrifiée venait de retentir à l'intérieur de l'appartement. Della leva instinctivement sa main gantée vers la poignée de la porte et commença à la tourner, Mason lui fit lâcher prise d'un coup rapide sur la main.

- Mais, Patron, quelqu'un a crié.  Nous ne pouvons rester là sans rien faire. C'était un cri de terreur. C'était...

La porte s'ouvrit brusquement; une femme se précipita, puis s'arrêta droite et consternée en les voyant.

- Eh bien, Madame Atwood, dit Mason avec calme; vous semblez vous être livrée à une exploration.

- Oh c'est vous ! s'exclama-t-elle. Grâce soit rendue à Dieu. Vite !

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Mason.

- Son corps était dans l'armoire à liqueurs. Il est tombé en avant, sur la figure. Mason s'enveloppa la main d'un mouchoir, saisit la poignée de la porte et la referma.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

24 juillet 2008

La serveuse soucieuse

de Erle Stanley Gardner

la_serveuse_soucieuse

Le patron du restaurant ne voulait absolument pas que les serveuses importunent les clients en leur demandant des conseils, avis ou renseignements.

Visiblement très soucieuse, Katherine Ellis était aussi fort jolie. Ému par le désarroi de cette jeunesse, lorsqu'il eut fini le déjeuner, Perry Mason lui laissa un message: "Pour une consultation, je demande dix dollars. En voici onze comme pourboire".

Ce faisant, il déclara en riant à Della Street qu'il risquait d'avoir des ennuis avec le Conseil de l'Ordre pour racolage de clients. Mais sans doute estimait-il que les beaux yeux de Katherine valaient le risque.

Et lorsqu'elle lui raconta que sa tante n'hésitait pas à traverser toute la ville en taxi pour économiser quelques centimes sur une livre de margarine ou une douzaine d'oeufs, il pensa que la jeune fille avait raison de craindre le pire... comme l'avenir n'allait pas tarder à le confirmer de dramatique façon.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

24 juillet 2008

La reine-mère

de Erle Stanley Gardner

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Il émanait de cette cliente une extrême dignité et elle avait une allure que Della Street, la secrétaire du célèbre avocat Perry Mason, n'hésita pas à qualifier de royale.

De toute évidence, Ellen Adair avait de gros soucis à cause d'un prix de beauté remporté par elle vingt ans auparavant.  Mais pourquoi tenait-elle à cacher ce qui lui était arrivé entre-temps, et qui cherchait, au contraire, à le rendre public ?

En essayant de découvrir la réponse à ces questions, Perry Mason allait se retrouver dans une situation extrêmement équivoque et, une fois de plus, avec un cadavre sur les bras.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

24 juillet 2008

La prudente pin-up

de Erle Stanley Gardner

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Quand un meurtre en cache un autre...  Un banal accident de la route... qui débouche pourtant sur un mystère: pourquoi le conducteur en faute a-t-il pris la fuite, abandonnant les victimes ?

Pourquoi, après avoir inséré dans la presse un appel à témoignage, Perry Mason reçoit-il la "confession" de deux personnages, revendiquant chacun la responsabilité du carambolage ?  L'un d'entre eux ment, c'est évident, mais lequel ?

Dans cette affaire peu commune, l'avocat détective, aidé par une ravissante jeune femme, se trouve mêlé, malgré lui, à un sordide règlement de comptes. Mêlé à tel point qu'il devra monter tout un scénario pour sortir du piège où  il est tombé.

Éditions J'AI LU

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1951)

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