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19 février 2008

L'Analphabète

de Ruth Rendell

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Mrs Coverdale est aux anges. Fini les jeunes filles au pair fantasques et insolentes, elle a trouvé la perle: Eunice est une domestique zélée et obéissante. Cuisine, ménage, gros travaux, rien ne la rebute ; elle abat l’ouvrage comme une brute. Et elle dort comme une souche.

Car Eunice n’a pas d’états d’âme. À vrai dire, on se demande ce qui se cache derrière son masque placide et ses yeux froids. Eunice a-t-elle jamais ressenti une émotion ?

À moins que ses soudaines impulsions en tiennent lieu.

Est-ce pour répondre à l’une d’elles qu’elle va décrocher un fusil et massacrer la famille Coverdale ?

Éditions LE MASQUE

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Édition originale: Éd. Librairie des Champs-Élysées (1978)

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19 février 2008

L'été de Trapellune

de Ruth Rendell

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« Trapellune », anagramme de nulle part. C'était le nom qu'Adam avait donné à la propriété dont il avait hérité à ses dix-neuf ans. Il y avait passé un seul été mais cet été l'avait marqué à jamais, lui et ceux qui peu à peu l'avaient rejoint.

Eté de drogue, de chapardages, suivi d'un « vol » monstrueux qui s'était terminé par un assassinat.

Un été d'amour fou avec Zosie, femme-enfant qui voulait à tout prix un bébé à elle, été d'anarchie, avec Shiva, l'hindou, avec Vivien en un sens leur mère, avec Rufus, peut-être amoureux d'Adam, ou était-ce de Zosie ?

Puis les survivants de cet été tragique s'étaient juré de ne jamais plus se revoir.

Et voilà que dix ans plus tard, on découvre à Trapellune les squelettes d'une femme et d'un enfant. Tout allait-il recommencer, la vérité éclater au grand jour brisant leurs vies ?

Éditions CALMANN-LÉVY

19 février 2008

La maison aux escaliers

de Ruth Rendell

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Elizabeth porte en elle la Chorée de Huntington, une maladie héréditaire incurable transmise par les femmes, dont sa mère est morte.

Sa cousine Cosette, qu'elle considère comme sa mère adoptive, devenue veuve, décide de changer de vie et s'installe dans « la Maison aux escaliers », qu'elle a achetée. Elizabeth l'y rejoint quelque temps après et y découvre une bande de parasites qui profitent scandaleusement de la richesse et de la générosité de Cosette.

Elizabeth leur présentera Bell dont la beauté et la ressemblance avec un portrait d'un peintre de la Renaissance l'obsède; Bell à son tour leur fera connaître Mark dont Cosette tombera éperdument amoureuse.

Dans une ambiance de bohême dorée, une monstrueuse machination s'ourdit dont le dénouement, tragique et cruel, ne laissera personne indemne...

Éditions CALMANN-LÉVY

19 février 2008

La demoiselle d'honneur

de Ruth Rendell

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Trois femmes occupent l'imagination de Philip, un peu contre son gré...

Rebecca Neave. Son assassinat supposé passionne Londres. Une telle fascination pour la mort violente révulse Philip.

Une statue devenue la propriété d'un homme peu scrupuleux. Cette statue de la déesse Flore, présidant à toutes les floraisons, avait exercé un charme puissant sur Philip et avait aimanté ses désirs durant toute son adolescence. Elle était la seule chose que son père ait laissée à Philip, à ses soeurs et à sa mère.

Senta Pelham. Philip l'a rencontrée au mariage de sa soeur aînée Fee. Elle est demoiselle d'honneur. Elle ressemble étrangement à Flore, comme le négatif d'une photographie à l'original. Sa passion pour Philip est envahissante et vénéneuse.

Sur ces trois fausses pistes parsemées de vrais indices, Philip découvre une violence qu'il avait toujours refoulée. L'inceste latent, l'obsession érotique, le meurtre gratuit possible deviennent les instruments de sa navigation incertaine vers une douloureuse vérité.

Éditions CALMANN-LÉVY

19 février 2008

Volets clos

de Ruth Rendell

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Volets clos est un chef-d'oeuvre de perversité. Se détournant délibérément de tout comportement maniaque, refusant les facilités du crime spectaculaire., Ruth Rendell se concentre plutôt sur les faiblesses de son lecteur. Flattant son goût du confort, elle le méne quelque temps sur des eaux calmes. Banlieues bourgeoises, familles unies, ménages heureux.

Le crime ne rompt pas la tranquillité de ces univers pacifiés, civilisés, délicats. Il en révèle l'horreur infinie. Vieilles dames, mères douces et aimantes, mais vaguement trompés, jeunes filles impatientes...

Tels sont les monstres qui peuplent ce recueil de onze nouvelles.

Éditions CALMANN-LÉVY

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19 février 2008

L'homme à la tortue

de Ruth Rendell

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Victor viole les femmes. La police l'arrête parce qu'il a gravement blessé un jeune détective. David Fleetwood, après que ce dernier l'aie convaincu de relacher la jeune fille qu'il tenait en otage.

Dix ans se passent et Victor sort de prison. Il sait que par sa faute David, paralysé, est condamné à vivre dans un fauteuil roulant. Mais Victor lui en veut d'être devenu un héros, un modèle de courage que les médias célèbrent.

Il n'aura de cesse de le retrouver, de devenir son ami, de s'identifier à lui au point de vouloir séduire Clare, sa fiancée.

Et l'obsession de violer ne le quittera plus. Et cette étrange phobie des tortues, provenant d'un choc reçu lorsqu'il était enfant, empoisonnera son existence et le mènera irrésistiblement, à un dénouement atroce.

Éditions CALMANN-LÉVY

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Réédition sous le titre éponyme du film adapté, "En chair et en os" : Éd. Le Livre de Poche (1992)

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L'immense talent de Ruth Rendell nous fait pénétrer dans l'univers d'un violeur, partager ses fantasmes, et c'est avec une fascination horrifiée que nous suivons la pensée et les actes de l'Homme à la Tortue.

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19 février 2008

Plumes de sang

de Ruth Rendell

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Un portefeuille volé dans un sac et retrouve dans le lit d'un nouvel amant, un marque-page en forme de paon à l'origine d'un assassinat, des baby-sitters qu'un homme transforme en mantes religieuses, un adultère tragique au milieu des coquelicots, des secrets qui finissent en fumée, une lettre d'adieu d'un suicide qui devient une lettre volée, un chat kidnappé pour des raisons dynastiques, tels sont les éléments quelque peu surréalistes à l'origine des neuf nouvelles de ce recueil.

Éditions CALMANN-LÉVY

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La plume de Ruth Rendell plonge dans le sang des victimes innocentes ou consentantes et gratte la frustration, l'impatience et la crédulité des lecteurs.  Son talent atteint ici une hauteur inégalée.

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19 février 2008

L'arbre à fièvre

de Ruth Rendell

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« Où sévit la malaria pousse l'arbre à fièvre. » Cette phrase énigmatique ouvre ce recueil de onze nouvelles de Ruth Rendell. L'arbre à fièvre n'est pas la cause de la fièvre. Il en signale simplement la présence. L'arbre à fièvre est un avertissement.

Le crime, comme certaines maladies, règne à l'état endémique, annoncé seulement par des fleurs ou des arbres curieux. Ruth Rendell constitue un herbier où chaque nouvelle vient figurer les ramifications infinies, créées par une puissante et anonyme nature.

Que ce soit dans un caveau en réfection au milieu d'un cimetière enneigé, dans une station balnéaire ou sur les routes désertées de la grande banlieue de Londres au crépuscule, Ruth Rendell traque les premiers symptômes sans jamais prévenir le lecteur de l'étendue du mal.

Au moment où la mort violente survient, elle ne peut plus rompre l'enchevêtrement des signes et l'enchaînement des passions. Les personnages de ces nouvelles, même les plus innocents, font tous l'expérience du mal. Certains n'y survivent pas et l'art de Ruth Rendell est de nous faire admettre que ce ne sont pas forcément les morts.

Éditions CALMANN-LÉVY

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Édition originale sous le titre "La fièvre dans le sang" : Éd. Librairie des Champs-Élysées (1984)

19 février 2008

Fausse route

de Ruth Rendell

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Il est possible de prendre une fausse route très tôt et de la suivre longtemps. Au bout du chemin, une mort violente permettra d'appeler cela une vie.

Leonora et Guy avaient pris l'habitude de déjeuner ensemble tous les samedis. Cette rencontre hebdomadaire, rituelle, avait remplacé leur relation passionnée d'autrefois. Ils étaient alors très jeunes et, contre l'hostilité du monde, s'étaient promis un amour éternel.

Guy avait tout mis en oeuvre pour conquérir l'amour de Leonora : d'abord chef de gang dans les rues malfamées de Notting Hill Gate, il avait ensuite fait fortune en important d'horribles tableaux de Taïwan. À vingt-cinq ans, il était riche et attendait celle qu'il aimait et qui, à n'en pas douter, devait l'aimer aussi.

Jusqu'au jour où elle lui fit clairement comprendre qu'il devait abandonner ce rêve puéril...

Éditions CALMANN-LÉVY

19 février 2008

Une mort obsédante

de Ruth Rendell

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Dans ce roman de l'obsession sexuelle, l'angoisse est nourrie par l'incompréhension destructive, le doute, la frayeur et la haine qui s'installent entre des êtres que l'amour avait commencé par rapprocher.

Quels fantômes hantent donc Tim Cornish ? A vingt-six ans, quelle faute inexpiable a-t-il bien pu commettre ? C'est dans une grande maison délabrée de la côte du Suffolk, face à la mer, que Tim tente vainement d'exorciser son passé par l'écriture d'un journal intime.

Moins de trois années plus tôt, il était encore un jeune homme bien sage qui se croyait peu porté sur le sexe et que tout prédestinait à briller comme un astre au ciel des lettres anglaises. Propulsé brutalement dans les affres d'une passion éphémère pour un paléontologue d'âge mûr du nom d'Ivo Steadman, il s'est mis à haïr son amant au point de profiter d'un naufrage accidentel, lors d'un voyage en Alaska, pour commettre l'irréparable.

La conscience de Tim en est à jamais torturée. Qui lui expédie toutes ces lettres anonymes relatant l'histoire de naufragés échoués sur une île déserte ? Qui est véritablement Isabel Winwood, disparue de sa vie après une trop brève liaison qui lui avait fait entrevoir le véritable amour ?

Éditions CALMANN-LÉVY

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