de Mickey Spillane

Un soir où il pleut moitié cordes moitié hallebardes, Mike Hammer voit entrer dans le bar qui l'abrite un pauvre bougre en larmes, un paquet dans les bras. Le paquet est un enfant que le bougre embrasse tendrement avant de repartir.

Mike sort à sa suite et, cette fois, il pleut en plus des balles - tirées d'une Buick, qui tuent le père éploré, et tirées par Mike, qui blessent le tueur. La Buick prend l'avantage en écrasant son tueur avant de disparaître dans la nuit. La police conclut au règlement de comptes, mais Mike ne croit pas à cette histoire de casseur abattu par ses complices parce qu'il a tenté de les « doubler » après un fric-frac, peu lucratif au demeurant, chez la comédienne Marsha Lee.

Mike commence par Marsha une enquête destinée à purger la ville de ses tueurs - les anciens de la bande à feu Charlie Fallon et des vivants Lou Grindle et Ed Teen, rois des jeux. Et tout ne se passe pas comme dans un fauteuil.

Heureusement pour Mike, il existe une justice immanente…

Éditions LE LIVRE DE POCHE

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1952)

de Mickey Spillane

La jeune femme que Mike Hammer sauve d'un tueur sur le pont George-Washington en tirant une balle bien placée est en proie à une telle terreur qu'elle saute à l'eau, ne lui laissant entre les doigts qu'un pan de manteau.

Dans ce pan, il y a une poche, dans la poche un paquet de cigarettes à moitié vide et dans le paquet une carte verte aux coins taillés irrégulièrement. Le curieux est que le tueur défunt porte une carte identique.

Comme un certain Charlie Moffit abattu récemment par un inconnu - ou plutôt par quelqu'un que la police ne tient pas à laisser connaître car, selon toutes les apparences, ce serait le futur sénateur -Lee Deamer, espoir de ceux qui veulent voir assainir la politique américaine.

Quelqu'un, probablement son jumeau Oscar, cherche à briser la carrière du réformateur. Mike reçoit mission de neutraliser Oscar et cette mission il l'accomplit sans cesser de s'intéresser au mystère des cartes vertes. Le résultat ne sera pas plaisant pour tous, et surtout pour celui qui a mis en branle les événements de cette charmante soirée.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

de Mickey Spillane

Sept ans de remords, sept de beuveries pour oublier que Velda, la femme qu’il aimait, a disparu au cours d'une mission dont il aurait dû se charger et à présent Mike Hammer, ex-célèbre détective privé, est une épave que la police traîne au chevet du marin Richie Cole avec ordre d'obtenir des renseignements sur son agresseur puisque Cole agonisant refuse de parler à tout autre que Mike.

La balle qui l'a blessé sort de la même arme qui a tué trois ans plus tôt le sénateur Leo Knapp lors du cambriolage de sa résidence d'été. La police cherche à établir s'il y a simple coïncidence ou lien entre les deux meurtres. Cole donne le nom demandé mais il dit aussi que l'assassin appelé le Dragon en veut à Velda et que Mike doit se hâter de la retrouver avant lui.

Velda vivante ? Galvanisé par cette idée, c'est presque le Mike d'autrefois qui se lance dans un baroud solo d'autant plus périlleux que le Dragon est en fait une organisation comprenant la Griffe et les Dents. Mike arrache les Dents, mais Velda reste à portée de la Griffe…

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

de Mickey Spillane

Morgan le Flibustier, spécialiste de l'évasion, se voit confier une mission par les services secrets de Washington. Il s'agit de faire évader un savant américain de la forteresse d'un dictateur d'Amérique Latine.

S'il réussit, le gouvernement oublie le vol de quarante millions de dollars pour lequel Morgan doit purger une peine de trente ans. On l'enchaîne par les liens du mariage à la ravissante Kim Stacy, le plus efficace des agents de renseignements, chargée de l'accompagner dans son expédition, et de le tenir à l'oeil...

Leur lune de miel s'annonce passionnante...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

de Mickey Spillane

L'orchestre jouait une rumba et la blonde oxygénée qui chantait au micro portait une robe verte, ample comme un peignoir de bain, que fermait un seul bouton cousu au niveau du nombril.

Elle accompagnait sa chanson de quelques pas de danse, et plus la chanson avançait, plus les pas s'élargissaient, et plus la robe découvrait l'intérieur de ses jolies cuisses à la peau hâlée, de telle sorte que personne ne pensait plus à manger, dans l'attente de l'inévitable.

La chanson se termina un peu trop tôt, et l'inévitable ne se produisit pas. Au lieu de laisser aux clients le temps de reprendre leur souffle, elle se lança dans une nouvelle rumba avec frémissements d'épaules, qui amena progressivement la partie supérieure de sa robe à la lisière de la chute.

Mais cette chanson-là se termina trop tôt, elle aussi ; les clients applaudirent à tout rompre et la blonde s'escamota dans les plis du rideau qui pendait derrière l'orchestre.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

de Mickey Spillane

Bennett est mort, mais ne croyez pas qu'ils s'égosillent tous à crier « Vive Deep ! » - ils attendent. Ils attendent de voir si Deep est assez fort pour garder l'empire que Bennett lui lègue en vertu du pacte de sang conclu dans leur jeunesse, il y a de cela vingt-cinq ans.

Ils attendent de voir si Deep remplira la condition du testament qui est d'identifier le meurtrier de Bennett. Ils attendent de voir s'il trouvera les papiers grâce auxquels Bennett les tenait tous. Et Deep l'Artilleur arrive,- précédé de sa réputation de dur, l'artillerie - un calibre 38 - passée à sa ceinture.

Les choses commencent alors à bouger et à bouger vite car Deep est décidé à imposer sa loi, mais pas un des membres anciens ou nouveaux du Club des K.O. ne devine ce qu'est cette loi : c'est la surprise que réserve le nouveau caïd.

Éditions LE LIVRE DE POCHE

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1961)

de Mickey Spillane

Une antique et somptueuse demeure seigneuriale, fréquentée par les échantillons les plus divers de la société, milliardaires, truands et criminels, femmes fleurs, aventuriers de grand luxe, membres influents de la café society : telle est la toile de fond du roman explosif de Mickey Spillane.

La rencontre entre Doggeron Kelly, super mâle par excellence, et Sharon Cass, la blonde héroïne consciente de ses atouts, qui a décidé de ne dispenser ses précieux talents qu'au seul homme jugé digne de les apprécier, quittera très vite le domaine de la joute oratoire pour se transformer en un affrontement passionnel.

Ici, comme dans tous les autres ouvrages de Mickey Spillane, point de temps morts, mais de l'action en lettres capitales : l'univers du Dogue est celui de la violence, du sexe et de l'intrigue.

Éditions LE LIVRE DE POCHE

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Édition originale: Éd. Fayard (1972)

de Mickey Spillane

Je descendis lentement de voiture et levai les yeux vers la fenêtre sombre de l'appartement. Une pluie froide fouettait la vitre, ouverte tel un oeil borgne dans la sinistre façade. II y avait dans tout cela quelque chose d'écoeurant, d'odieux, d'impensable...

Là-haut, derrière cette même fenêtre, j'allais en finir une fois pour toutes... J'allais enfin savoir à quoi ressemblait la Mort, le Néant, le relâchement total...

Dans ma poche, mon revolver me parut soudain plus pesant. Je le pris à la main et traversai la rue. La porte d'entrée était ouverte. Un peu plus loin, béante, s'ouvrait la bouche d'ombre de la cage d'escalier. Un étage à monter... Un couloir à enfiler...

Je m'imaginais déjà, face contre terre, à demi tourné vers la lumière, les yeux mi-clos, la mâchoire molle. Sans connaissance. Inconscient. Mort...

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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Réédition sous le titre "Une gueule de tueur": Éd. Pocket (1973)

de Mickey Spillane

Une capsule cachée dans une bouchée de pain, un microfilm essentiel pour la sécurité des États-Unis dissimulé dans la capsule et lui - Ryan l'Irlandais - prié de donner la capsule au premier agent du F.B.I. qu'il rencontrera.

Un gag ? La jeune femme qui le charge de cette mission ne plaisante pas : les balles crépitent autour de Karen Sinclair quand elle sort de la cafétéria où elle vient de parler à Ryan.

Très bien, il jouera les agents secrets haut le pied (autrement dit : de réserve). Le hic qui complique le jeu, c'est qu'il a aux trousses les hommes du gangster Stipetto et que l'un d'eux lui vole la capsule. Sans compter Manos Dekker le tueur, l'espion étranger, qui guette dans ombre l'Irlandais haut le pied...

Ces truands avec qui Ryan se bagarre pour sauver son pays, Cat Cay Bannerman a la surprise d'en trouver deux, originaires de Chicago, reçus dans la demeure familiale où il revient après plus de vingt ans d'absence. L'envie d'asticoter son oncle et ses cousins que son retour semble pétrifier l'incite à chercher pour quelle raison ses parents huppés fréquentent pareille compagnie.

C'est le début d'une enquête dont la conclusion fait honneur à l'imagination de Mickey Spillane - pour le plus grand profit de Cat Cay, le bâtard des Bannerman, héros du second roman contenu dans le présent volume.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

de Mickey Spillane

Ils étaient comme des rats. Ils étaient juste un peu mieux que Les rats.

Ils emmenaient leurs cadavres avec eux pour ne pas laisser de traces. Bravo.

Éditions JEAN-LUC LESFARGUES

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Mickey Spillane n'est peut-être pas un de ces "médiocres auteurs d'ouvrages comiques" comme le qualifiait Raymond Chandler [...]. Une étude sérieuse et approfondie de son oeuvre permettrait de démontrer son incontestable talent de conteur, la qualité de son style direct et sans fioriture, son remarquable sens de la violence qui n'est jamais gratuite, quoiqu'on en dise, et qu'il incarne un courant majeur du roman politique qui a inspiré de nombreux auteurs du genre. Claude Mesplède et Jean-Jacques Schleret - "Voyage au bout de la Noire"

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