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Un soir de brume à Londres, dans le quartier de la City.
Sous le porche d'une église, un homme assis, dont le chapeau, la canne, le monocle ont roulé sous lui...
Il semble ivre, ou endormi, mais à la lueur d'un briquet, Robert Mortimer s'aperçoit qu'il est... mort !
Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
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Édition originale: Éd. Nouvelle Revue Critique (1938)
de Paul Erdman
À peine débarqué à l'aéroport de Bâle, Charlie Black, ancien président de la "Federal Reserve" américaine, est jeté en prison. Les autorités suisses l'inculpent de délit d'initié: il aurait détourné à son profit 450 millions de dollars grâce à sa connaissance de l'évolution à court terme du cours des changes.
Lorsque Sally, sa femme, se tourne vers les plus hautes autorités américaines pour obtenir de l'aide, elle reçoit un accueil glacé. Sally est alors contactée par un inconnu qui lui assure pouvoir libérer Black.
Mais ses services se paient très cher: 3 millions de dollars...
Éditions L'ARCHIPEL
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Traquenards, abus de pouvoir, chantage, meurtres: l'univers de la haute finance internationale ressemble parfois étrangement à celui du crime organisé… Des rives paisibles du Lac Léman aux gratte-ciel de Hong-Kong, des cabanes de pêcheurs d'Anchorage aux coulisses de Wall Street, Paul Erdman signe un thriller où les transactions boursières peuvent être aussi meurtrières qu'une balle de 357 Magnum.
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de Paul Erdman
Nul besoin d'être un lecteur attentif des "Échos" ou du "Nouveau Journal" pour avoir vu ces titres figurer il y a quelques mois ou quelques jours à la "une" des grands quotidiens.
"Trop compliqué pour moi", pense le commun des mortels en passant à autre chose...
Éditions PRESSES DE LA CITÉ
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Ce livre démontre justement le contraire: derrière les mots ronflants, accessibles apparemment aux seuls spécialistes, se cachent en fait des mécanismes fort simples et, au-delà, une véritable jungle où "initiés", "gnomes de Zurich" et "requins de la haute finance internationale" règnent en maîtres absolus et incontestés, un monde où tous les coups sont permis, où la lutte pour la vie se dispute dans un cloaque de boue, de sang et de larmes.
C'est dans cet univers inconnu et effrayant que nous entraîne Paul Erdman, créateur d'un genre littéraire absolument neuf : celui de la Finance-Fiction.
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1932 - 2007
Biographie
Paul Emil Erdman est né en 1932 à Stratford dans l'Ontario (Canada) de parents américains. La grande partie de ses études se fait aux États-Unis, il suit d'abord les cours du "Concordia Seminary" de St-Louis, d'où il ressort diplômé en Théologie; il poursuit l'année suivante avec des études "Relations et Affaires Internationales" à l'Université de Georgetown. Il fait un petit break dans ses études en travaillant comme journaliste au "Washington Post" puis, c'est à l'Université de Bâle, en Suisse, qu'il obtient un "Doctorat en Sciences Économiques", "Histoire européenne et Théologie" en 1958. Il reste alors en Europe pour commencer sa carrière professionnelle au sein de "La Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier" .
En 1965, Paul E. Erdman décide de créer une banque privée en Suisse qu'il finit par baptiser "United California Bank of Bâle". Mais quelques années plus tard, c'est la faillite: Paul E. Erdman en tant que président et quelques uns de ses employés sont accusés d'avoir détourné des fonds pour spéculer sur le marché du cacao. Il est envoyé en prison, passe 6 mois dans les geôles de Bâle, mais ne se plaint absolument pas de sa situation: la nourriture, les vins lui sont fournis par les plus grands restaurants de la ville et il jouit de tous les avantages d'un VIP.
Dans le confort douillet de son "donjon" il a avec lui, une machine à écrire et, pour passer le temps, décide de rédiger un livre sur les "Sciences Économiques", mais, par manque de documentation, il change de genre et se lance dans l'écriture d'un polar financier. Un challenge un peu difficile au départ, puis quelques faits divers lui donnent le déclic, son imagination, ses connaissances font le reste, "The billion dollar sure thing" (Un coup d'un million de dollars) est publié en 1973 sous le nom de Paul Erdman et remporte immédiatement un immense succès, récompensé la même année par le "Edgar Award" du meilleur premier roman, remis par "The Association of Mystery Writers of America".
« Un radical et très réussi changement de carrière » déclarera plus tard l'auteur au magazine "The american Banker", car le succès est bien au rendez-vous et dès lors, Paul Erdman poursuit sa voie de romancier. Mais la justice suisse n'en a pas terminé avec lui, il est libéré sous une forte caution et il reprend le chemin des États-Unis. En 1973, après un procès auquel il ne s'est pas rendu, bien décidé à rester en Californie où il a élu domicile dans un ranch près de Healdsburg, il est condamné par contumace pour fraude et détournement de fonds.
En 1974, Paul Erdman fait paraître son second roman, toujours dans le genre "fiction financière", "The silver bears "("L'argent n'a pas d'odeur"), rapidement adapté au cinéma sous le même titre avec Michael Caine dans le rôle principal. Et les succès s'enchaînent, en 1976, avec "The crash of 79" (Le krach de 1979, aux Éditions Olivier Orban), une fiction dans laquelle il prédit la seconde crise pétrolière...Dans son septième roman publié, "The swiss account", l'auteur ajoute ses connaissances en Histoire pour, sous couvert d'une fiction, raconter comment les banques suisses se sont enrichies pendant la Seconde Guerre Mondiale grâce aux nazis (...).
Ses thrillers financiers, au nombre de 9 sont traduits dans plusieurs pays, et, entre deux romans, il écrit quelques ouvrages plus spécialisés: "Paul Erdman's money guide" en 1984, ou bien "What's next ? How to prepare yourself for the crash" ou encore "Tug of war: today's global currency crisis" (1996). Paralèllement, considéré comme un expert incontesté au niveau international, tant de la finance que de l'Économie, il écrit des chroniques financières dans des magazines spécialisés puis sur internet, il lui arrive aussi de s'exprimer sur des sujets très divers comme le football professionnel, la Théologie, etc.
Paul Erdman décède en 2007, dans son ranch de Healdsburg, des suites d'une longue maladie; cette même année, paraît son dernier livre de non fiction "The great game".
(Sources: Wikipedia/en / fantasticfiction. / theguardian. )
Elleon
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Résumés
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Autre titre
Bonne lecture
de Paul Erdman
Tout se passe en décembre 1988, alors que la Présidence de Ronald Reagan s'achève et que le candidat du parti démocrate, qui vient d'être élu, attend de faire son entrée à la Maison-Blanche.
Bien que le dollar soit encore une devise forte, un climat d'intoxication accable les milieux boursiers américains. C'est alors que Paul Mayer, qui fut l'un des plus grands financiers internationaux, est dépêché à Londres pour tenter d'éclaircir ces rumeurs inquiétantes.
Depuis Zurich, des agents soviétiques ont entrepris - avec la complicité de quelques ministres vénézuéliens - de déstabiliser le système économique mondial: ne suffirait-il pas que plusieurs pays endettés se déclarent officiellement insolvables pour qu'une réaction en chaîne précipite la chute du dollar ?
Éditions GRASSET
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À cela, il faut ajouter que, dans l'ombre, le terroriste Carlos veille...
Politique-fiction ? Roman ou prémonition ? Les lecteurs de Paul Erdman savent que celui-ci n'affabule jamais et qu'il se contente d'avoir une légère avance sur la réalité. Rappelons que toutes les prédictions contenues dans son précédent ouvrage, le Krach de 1979, se sont vérifiées. Alors...
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Knokke-le-Zoute, cette ville si calme et si provinciale, gonflée de centaines de milliers de visiteurs et touristes de toutes nationalités, certains week-end et lors des grandes migrations annuelles: Pâques, Pentecôte, vacances juillet- août, Noël-nouvel-an.
Un pyromane inconnu y sévit depuis quelque temps. Flambent les belles villas aux toits de chaume comme torches au vent du nord ! Mais cette fureur incendiaire ne rallume-t-elle pas – c'est le cas de le dire – de douloureuses réminiscences chez le privé Max Ruiter ?
Le cercle de feu s'élargit jusqu'à la frontière hollandaise. Sur fond de pornographie des sex-shops de Sluis, son enquête dérange certains. Sur fond de politique, tant d'intérêts en jeu s'entrelacent intimement.
Confronté au présent, Max Ruiter retrouve le fil rouge du passé !
Éditions QUORUM
Voilà plusieurs mois que le tueur fou signe ses menaces, aussitôt mises à exécution : -« le fan », « le fan de B.D. »
Par jalousie, par frustration ou pour d'autres mobiles qui mettent le privé Max Ruiter sur les dents, « le fan » s'attaque à des dessinateurs ou à des scenaristes connus qui figurent sur le sinistre hit-parade qu'il a établi.
À Angoulême, qui va remporter le prix suprême, l'Alph'Art du crime ? « Le fan » implacable ou Max Ruiter, l'ex-flic amateur du neuvième art' ?
Éditions DU ROCHER
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André-Paul Duchâteau, le célèbre auteur de la bande dessinée Ric Hochet est aussi l'un des meilleurs auteurs de romans policiers: "La Clé sous la porte", "La Ville aux deux démons", "De cinq à sept avec la mort" (Grand prix de Littérature policière).
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..."L'auto était repartie, mais elle ne parcourut que quelques mètres. Soudain, elle s'arrêta, fit marche arrière à toute allure. En hurlant, Ida essaya de l'éviter... Vainement. Les roues de l'auto lui passèrent sur le corps. Un poids épouvantable l'écrasa. Un poids définitif. Qui continua à l'écraser même quand la voiture fut repartie, s'éloignant jusqu'à n'être plus qu'un feu rouge vacillant, insaisissable dans le lointain."...
...L'époque la plus bête de toutes. L'actualité avec ses chieries grandioses et affreuses.
– Je vous emmerde ! cria Ruiter, conscient qu'il se comportait comme un combattant héroïque de film B."...
...– Nancy ! cria Ruiter en courant vers les taillis. Elle était hébétée, en état de choc, les yeux fous et elle se jeta sur lui en hurlant. Il l'attrapa par la main pour l'entraîner dans la sente cavalière où les arbres les protégeraient.
– Laisse-moi ! Laisse-moi !
À la volée, Ruiter la gifla. Il y avait mis toute sa rage et...
Éditions DU ROCHER
Pas de préméditation. On finit toujours par en faire trop. Mieux vaut saisir la balle au bond. Et quelle meilleure occasion que ce providentiel accident aux victimes innombrables et, surtout, non identifiables ? Un corps de plus ou de moins...
Personne n'y a vu que du feu, en effet. Jusqu'à ce qu'un détail flanque tout par terre. Bon sang ! Pourquoi Mergières a-t-il affirmé que Myriam portait son tailleur vert ce jour-là ? C'est ce qui l'a trahi. Maintenant, l'autre le tient.
Et lentement, à coups de messages anonymes glissés sous sa porte, il lui fait rendre gorge...
Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
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Édition originale: Éd. Rossel (1976)
Durant 120 minutes, ce dimanche-là, l'anxiété va torturer Hilde, implacablement. Mais il n'y a pas que le sombre présent qui la ronge, ni l'avenir incertain qui la bouleverse. Le proche passé aussi la poursuit de ses doutes, de ses faux-fuyants de ses menaces.
Désespérée de vivre, puis s'accrochant à une assistance imprévue, Hilde sent rôder à nouveau autour d'elle et de son précaire bonheur le péril dont elle ignore les traits. Elle est l'actrice d'un drame qu'elle connaît mal, la plaque tournante d'un suspense où les êtres se déchirent à travers elle, et qui ne peut mener qu'à un tragique dénouement. Mais quelle est l'exacte silhouette visée par le destin ?
Dans ce ballet d'amour et de haine, qui sera victime ou bourreau ? Ou les deux à la fois ?
Présente dès les premières pages, la mort, patiente, sournoise, sardonique, mène le jeu, gagne ou perd, mais frappe de 5 à 7 ! Deux heures d'angoisse pour atteindre... la cible.
Éditions DU ROCHER
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Grand Prix de Littérature policière (1974)
