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4 décembre 2007

Dieu a tort

de Jean-Jacques Busino

dieu a tort

Le sac d'une femme reste un mystère au même titre que le cerveau humain.

Les clés mirent le temps d'une psychanalyse à sortir de sa besace. Ce soir la serrure de la vieille porte d'entrée s'ouvrit sans poser de problème. Elle entra dans l'allée et chercha à tâtons l'interrupteur. La montée d'escalier était dans l'obscurité complète et les kirs royaux qu'elle avait bus avec ses compagnons d'université la firent presque chuter.

Elle se rattrapa à quelque chose qu'elle mit un moment à reconnaître comme un bras. Elle descendit le long du membre et découvrit une main serrant quelque chose. Comme si un membre supérieur se promenait seul dans la nuit dans les allées, elle demanda à l'obscurité s'il y avait quelqu'un.

Dieu, en parfait administrateur, reprend toujours d'une main ce qu'il donne de l'autre.

Éditions RIVAGES

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4 décembre 2007

La dette du diable

de Jean-Jacques Busino

la dette du diable

José-Alonso Enriquez est commissaire de police à Lyon. Il est obsédé par la mort et par les chiens, séquelles d'un drame d'enfance jamais oublié.

Maxime Viglianese est un brillant chef d'orchestre spécialisé dans la musique contemporaine. Tous les 16 juin, il reçoit un mystérieux coup de téléphone : une voix inconnue lui souhaite son anniversaire. Le 16 juin est une date maudite pour la police. Chaque année, depuis plus de vingt-cinq ans, des meurtres sauvages sont commis ce jour-là.

Coïncidence troublante, ils semblent suivre Maxime Viglianese à la trace et le chef a la conviction qu'ils sont liés à son histoire personnelle, bien qu'il ne s'en explique pas le mobile. Avec l'aide du commissaire, Maxime Viglianese va explorer les zones d'ombre de son passé et tenter de résoudre le mystère de ses origines.

C'est une étrange et poignante partition que vont jouer ces deux hommes blessés, jusqu'au moment de vérité.

Éditions RIVAGES

4 décembre 2007

Un café, une cigarette

de Jean-Jacques Busino

un cafe un ecigarette

C'est très simple. Les grandes filles vendent les plus petites et c'est pareil pour les petits garçons. Dès qu'ils grandissent, ils protègent les filles et volent ou tuent pour survivre.

Sur tout le groupe, il n'y a que vingt filles pour soixante garçons. Normal, les filles sont moins rentables. Sur vingt fillettes de moins de huit ans, pas une ne s'est fait défoncer le cul par une vieille tapette... Elles ont une espérance de vie de quinze ans.

Les garçons ne sont pas mieux lotis. Sur soixante, cinquante n'ont pas leurs dix doigts... La raison est simple. Chaque fois qu'un de ces mômes vole dans un magasin protégé par la mafia, des hommes de main les attrapent et leur coupent un doigt au couteau et dans la rue...

Un orphelinat de Naples contre la mafia.

Éditions RIVAGES

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Réédition: Éd. Rivages (2017)

4 décembre 2007

Le bal des capons

de Jean-Jacques Busino

le bal des capons

Ce dont on ne parle pas n'existe pas. Le journaliste Alain Walter a donc décidé de parler.

De parler de Myriam qui, depuis son plus jeune âge, est vouée au malheur. La logique voulait qu'elle tombe sous la coupe de Simon Claron trafiquant en tout genre, maître chanteur, proxénète et brute cynique. Meurtrier. Violeur.

Comme toujours dans les tragédies ordinaires, la mort frappe de manière prévisible.

Rodric, fils de Claron, tue son monstre de père de quarante-cinq balles à bout portant. Il est encore mineur au moment des faits. Il fallait un bouc émissaire dans cette sinistre histoire : ce sera Myriam.

Elle est victime, le système en fera une coupable.

Éditions RIVAGES

4 décembre 2007

Le théorème de l'Autre

de Jean-Jacques Busino

le_th_oreme

Giuseppe Loterza est carabinier à Milan. Sa tâche depuis plus de vingt ans: lutter contre la mafia. On lui confie l'interrogatoire de Silvio Bersagli, homme clé de l'organisation.

À Genève, l'inspecteur Dereux est chargé de retrouver un petit garçon de sept ans qui a disparu. Il reçoit l'aide de la brigade des pompiers et fait équipe avec leur chef, Ambatra, qui est atteint d'une tumeur au cerveau et en veut à l'humanité entière. Pour Ambatra, la recherche de l'enfant devient une quête douloureuse et obsessionnelle.

Deux pays voisins, deux enquêtes dont les acteurs vont se côtoyer. Une affaire publique et une affaire privée où, au final, les hommes de bonne volonté demeureront impuissants face à des forces qui les dépassent.

Éditions RIVAGES

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Jean-Jacques Busino confirme qu'il est l'un des auteurs noirs les plus sincèrement engagés avec ce livre en forme de requisitoire contre la lâcheté des gens ordinaires, le cynisme des gouvernants et leurs compromissions vis à vis  des organisations criminelles.

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4 décembre 2007

Jean-Jacques BUSINO

Biographie

Jean-Jacques Busino est né en 1965, à Genève, d'un père sociologue et d'une mère historienne d'art. La passion des livres entraîne le jeune Jean-Jacques, pendant une partie de son enfance, dans les rayons des bibliothèques, puis à partir de 15 ans, la passion des livres se mue tout naturellement en celle de l'écriture. Il vit toute cette période dans un monde imaginaire, des contes de voyages, au détriment de ses études pour lesquelles il montre un profond détachement qui l'amène au sommet de la médiocrité. Dès qu'il le peut, il quitte le circuit scolaire et entre dans la vie active, il exerce quelques petits boulots, serveur dans une pizzeria, réparateur de bateaux(?) puis, sa carrure et son regard sombre (ses origines italiennes!) font de lui un candidat idéal pour occuper un poste d'animateur auprès d'enfants dits "différents", dans un centre aéré.

Passionné de musique, Jean-Jacques Busino ouvre, à 20 ans, un magasin de disques, monte un studio d'enregistrement  et va jusqu'à créer sa propre maison de production, spécialisée dans la musique classique. (On murmure qu'il aurait même enregistré un disque, son instrument de prédilection : la guitare basse .?.?.?).  Il trouve toujours du temps pour écrire, "pour ne pas devenir fou", des romans, des nouvelles, des chansons (?) et des livres pour enfants et adolescents qu'il continue à côtoyer régulièrement, et dont il connaît bien les maux. Les jeunes vont d'ailleurs récompenser l'auteur de Un sac de noeuds, paru chez Flammarion en 1999, avec "Le Prix des lycéens français".

Jean-Jacques Busino écrit aussi des romans noirs pour les adultes. En 1994, les Éditions Payot publient son premier roman, Un café, une cigarette; s'ensuivent quatre autres romans entre 1994 et 2000 aux mêmes éditions. Les Éditions Baleine lui demande d'écrire un roman pour la collection du Poulpe et dès 1999, c'est chose faite avec Au nom du piètre qui a l'essieu. Depuis 2000, il semble que Jean-Jacques Busino préfère se consacrer à la jeunesse, il anime des ateliers d'écriture, "l'Atelier Bataille", entre autres, par le biais duquel, il écrit en collaboration avec des enfants québécois, le résultat donne Chicoutimi, édité chez Flammarion en 2002.

Quatre romans pour la jeunesse sont connus dans sa bibliographie, une vingtaine de nouvelles, dont certaines éditées dans des anthologies, comme "Naples" par exemple, dont il est co-auteur avec Cesare Battisti, Carlo Lucarelli, Jean-Bernard Pouy et Tito Topin, une série de cinq histoires, toutes plus noires les unes que les autres, qui se déroulent dans la ville mythique, le livre est publié en 1999 par Eden Productions.

Jean-Jacques Busino s'est installé depuis 1990 à Versoix, près de Genève, avec sa famille, ville dans laquelle il s'investit beaucoup, d'abord dans ses ateliers d'écriture, puis en tant que conseiller municipal depuis 2007, oeuvrant au développement économique et culturel de sa commune. En 2006, il s'implique dans l'organisation du festival "Ciné-Plage", un mariage de musique-cinéma-photographies, il va jusqu'à écrire quelques textes, "du pur Busino" pour un groupe de musiciens, les  "Daddy's Arms". (Mes sources n'indiquent pas si Jean-Jacques était à la basse...) 

Jean-Jacques Busino qui affiche profession: écrivain, est sans doute très occupé par ses multiples "passions", mais ses lecteurs adultes se sentent quelque peu frustrés depuis la parution du Théorème de l'autre en 2000, le dernier roman édité chez Payot...l'explication de cette longue absence, l'auteur la confie dans son dernier roman Cancer du Capricorne qui paraît en janvier 2010

(Sources: Wikipedia / blogs.mediapart. )

Elleon (Mise à jour 04/2014)

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Résumés

  1. Au nom du piètre qui a l'essieu (Éd. Baleine - 1999)
  2. Cancer du Capricorne (Éd. Rivages - 2010)
  3. Dieu a tort (Éd. Rivages - 1996)
  4. La dette du diable (Éd. Rivages - 1998)
  5. Le bal des capons (Éd. Rivages - 1997)
  6. Le théorème de l'autre (Éd. Rivages - 2000)
  7. Un café, une cigarette (Éd. Rivages - 1994)

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Romans jeunesse

  1. Chicoutimi (Éd. Flammarion - 2002)
  2. Sac de noeuds (Éd. Flammarion - 1999)

Bonne lecture

4 décembre 2007

Dans les grands fonds

de Peter Benchley

dans-les-grands-fonds

Azur et soleil des Bermudes. À Orange Grove, David et Gail Sanders s'adonnent à leur commune passion: la plongée sous-marine. Mais très vite les éblouissants paysages sous-marins les fascinent bien moins que les mystères de l'épave du Goliath, disparu en 1943. 

Bien moins que cette ampoule remplie d'un liquide jaunâtre, découverte un jour dans les fonds sableux.

Un petit cylindre de verre qui aussitôt, dans toute l'île, provoque une agitation fiévreuse. Avec l'aide de Treece, un étange gardien de phare, Gail et David vont mettre au jour des milliers d'ampoules. Et aussi un très ancien trésor... 

Ils sont maintenant cernés d'ennemis, de pièges mortels, tandis que des menaces "vaudous" s'abattent sur eux...

Éditions J'AI LU

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Édition originale: Éditions Maritimes et d'Outre-Mer (1976)

4 décembre 2007

L'île sanglante

de Peter Benchley

l'ile sanglante

Naufrages sans nombre au large de Navidad, petite île de l'archipel des Bahamas, deux milles disparus, en quelques années.

Blair Maynard, jeune journaliste new-yorkais, ne croit guère à la "malédiction" du Triangle des Bermudes". Il tente, seul, de découvrir la vérité.

Dès le départ de Miami, à bord d'un vieux DC-3 piloté par un demi-fou, le danger est là... Et dans le petit port de Navidad, Maynard ne croise que des ombres, drogués, alcooliques, illuminés. Tous se taisent. 

Au coeur de l'île, Maynard va découvrir l'horreur, une horreur sanglante telle qu'il n'a jamais pu l'imaginer. Mais une secte s'empare de lui et le livre à la merci d'une femme belle, cadide, impitoyable.

Éditions J'AI LU

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Édition originale: Éd. Belfond (1979)

4 décembre 2007

Les dents de la mer (Jaws)

de Peter Benchley

jaws

L'action se passe dans une station balnéaire, quelque temps avant l'ouverture de la saison. 

La nuit, une femme nage, son compagnon somnole sur la plage. Un grand requin rôde à proximité de la côte. Soudain, attiré par les vibrations de l'eau, le monstre glisse vers sa proie. À l'aube, on retrouvera sur la grêve le corps déchiqueté de la jeune femme.

La peur s'empare des habitants de la ville. Faut-il interdire la plage ?  Le maire et le chef de la police sont en désaccord. Fermer la station à quelques jours du mois de juillet, c'est la faillite des commerçants, l'annulation des locations et puis le requin est probablement déjà loin.

Mais à son tour, un enfant disparaît, un homme est dévoré vivant. Le squale guette. Il faut tuer ce terrifiant animal.  On fait venir d'un laboratoire océanographique, un expert en requins... et en femmes !

Une pêche dramatique, désespérée, s'organise, une lutte sans pitié s'engage entre pêcheurs et requin mangeur d'hommes.

Éditions LE LIVRE DE POCHE

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Édition originale: Éd. Edito-Service SA (1974)

4 décembre 2007

Peter BENCHLEY

1940 - 2006

Biographie

Peter Bradford Benchley est né en 1940  à New-York, aux États-Unis, dans une famille d'écrivains. Son père Nathaniel Benchley est écrivain, son grand-père Robert Benchley a fondé "l'Algonquin Round Table", un groupe d'écrivains new-yorkais des années 1920 et son jeune frère est également écrivain et acteur.

Peter Benchley suit ses études dans la célèbre "Phillips Exeter Academy" puis à Harvard, d'où il sort diplômé en 1961. Il commence alors une carrière de journaliste au "Washington Post", puis comme rédacteur au "Newsweek" et écrit également les discours d'un certain Président Lyndon B. Johnson.

En 1974, le journaliste voit son premier livre édité, "Jaws" est inspiré d'un fait divers qui a eu lieu en 1964, un pêcheur, Frank Mundus, ayant pris dans ses filets un requin blanc, en bordure des côtes de Long Island. Peter Benchley s'était intéressé alors aux requins et avait réalisé quelques documentaires sur le sujet. Ce premier livre paraît donc, les critiques sont plutôt mauvaises, un journaliste allant jusqu'à dire que le sujet est tout juste bon à faire un film ! Pourtant le public, lui s'est arraché Les dents de la  mer, traduction française de "Jaws",  le livre reste 44 semaines en tête des best-sellers aux États-Unis  et se voit publié dans de nombreux  pays. Dans l'année qui suit sa sortie, il en est vendu plus de 9 millions d'exemplaires et l'aventure ne s'arrête pas là !

La même année, avant même que le livre ne paraisse, un producteur averti achète les droits du livre pour l'adapter au cinéma, avec un réalisateur débutant , Steven Spielberg, qui a deux films à son actif. La scénarisation est confiée à Peter Benchley, qui, rencontrant certaines  difficultés, se fait aider par Carl  Gottlieb. Enfin le film voit le jour, non sans difficultés de toutes sortes, techniques, humaines, financières (le film dépasse largement le budget initial), et... dépasse aussi toutes les espérances des producteurs, du réalisateur et de l'auteur lui-même, bien entendu! "Les dents de la mer" reste le film qui  marquera le début  de cette grande série de films d'action à gros budget qui verront le jour dans les années 1980.

Peter Benchley est désormais financièrement à l'abri et se remet alors à l'écriture d'un second livre, toujours consacré aux aventures maritimes: en 1976, paraît "The deep" puis en 1979, "The  Island"; en français : Dans les grands fonds et L'île sanglante, qui seront d'emblée adaptés au cinéma. Le livre "The deep" rencontre un succès très raisonnable, le film réalisé en 1977, déjà moins, d'autant que la même année, sort "Star Wars". Le succès va donc décroissant pour Peter Benchley, il continue pourtant à écrire: entre 1976 et 2005, il va faire paraître encore six suspenses maritimes, restés inédits en France, puis réalise des documentaires et écrit des articles, toujours consacrés aux requins ou au monde de la mer, pour des magazines  omme "The National Geographic" ou le "New-York Times". Peter Benchley oeuvre longtemps au sein  du "Conseil National de Défense de l'environnement" en tant que  porte-parole de son programme "Oceans".

Atteint d'une maladie chronique des poumons, Peter Benchley décède en 2006 à Princeton, dans le New-Jersey.

Avec Les dents de la mer, Peter Benchley aura fait  pâlir, hurler... rêver des générations d'enfants et d'adultes, le film demeurant  à tout jamais le film culte des années 70, et, bien des générations d'auteurs s'en sont inspirés, aussi bien dans la Littérature que dans le Cinéma, consacrant  ainsi le genre "suspense maritime".

(Source: Wikipedia)

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Résumés

  1. Dans les grands fonds (Éd. J'Ai Lu - 1978)
  2. Les dents de la mer (Éd. Le Livre de Poche - 1976)
  3. L'île sanglante (Éd. J'Ai Lu - 1981)

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Autres titres

  • La bête
  • Paloma et le grand poisson (Jeunesse)

Bonne lecture

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