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29 novembre 2008

La position du tireur couché

de Jean-Patrick Manchette

la_position_du_tireur_couche

Martin Terrier était pauvre, esseulé, bête et méchant, mais pour changer tout ça, il avait un plan de vie beau comme une ligne droite.

Après avoir pratiqué dix ans le métier d'assassin, fait sa pelote et appris les bonnes manières, il allait rentrer au pays retrouver sa promise et faire des ronds dans l'eau.

Mais pour se baigner deux fois dans le même fleuve, il faut que beaucoup de sang passe sous les ponts.

Éditions GALLIMARD

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Édition originale: Éd. Gallimard (1982)

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29 novembre 2008

Le petit bleu de la côte ouest

de Jean-Patrick Manchette

le_petit_bleu_de_la_cote_ouest

Le malaise des cadres, c'est pas rien ! Vous avez femme, enfants, bagnole, télé, et voilà que vous vous sauvez. Tout ça parce que deux rigolos essaient de vous flinguer.

Et vous savez même pas pourquoi. Un jour, camarade, il faudra quand même comprendre.

Éditions GALLIMARD

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Édition originale: Éd. Gallimard (1976)

Réédition sous le titre "Trois hommes à abattre" : Éd. Gallimard (1980)

29 novembre 2008

Nada

de Jean-Patrick Manchette

nada

Comme le dit très justement le gendarme Poustacrouille, qui participa à la tuerie finale, "tendre la joue, c'est bien joli, mais que faire quand on a en face de soi des gens qui veulent tout détruire ? ".

On crache sur le pays, la famille, l'autorité, non mais des fois ! Quelle vengeance, ces anars !

Et quelle idée aussi de croire qu'on va tout révolutionner en enlevant l'ambassadeur des États-Unis à Paris !

Éditions GALLIMARD

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Édition originale: Éd. Gallimard (1972)

29 novembre 2008

Ô dingos, ô châteaux !

de Jean-Patrick Manchette

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Par les monts et les routes, fuyaient Julie la folle et l'enfant menacé d'un bien bizarre kidnapping.

Dans la tête de Julie, des souvenirs d'incendies, de fusillades. Au cœur, un espoir : découvrir le château fabuleux où l'attendaient la délivrance et le repos. Mais les trouverait-elle ?

Savait-elle, Julie la pitoyable étoile de ce ballet macabre, que les autres danseurs étaient bien plus fous qu'elle ?

Éditions GALLIMARD

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Édition originale: Éd. Gallimard (1972)

etoile Grand Prix de Littérature policière (1973)

Réédition sous le titre Folle à tuer: Éd. Gallimard (1975)

29 novembre 2008

Jean-Patrick MANCHETTE

1942 - 1995

Biographie

Jean-Patrick Manchette est né en 1942 à Marseille, où la guerre a temporairement conduit ses parents; il passe la majeure partie de son enfance et de son adolescence à Malakoff, dans la banlieue sud de Paris. Issu d'une famille relativement modeste, il se montre bon élève et témoigne dès son plus jeune âge d'un goût très vif pour l'écriture.

Au cours de son enfance, puis de son adolescence, il écrit des centaines de pages où les pastiches de mémoires de guerre ou de romans de Science-Fiction cèdent peu à peu la place à des tentatives de littérature "sérieuse". Lecteur boulimique, passionné par le cinéma américain et le jazz (il joue lui-même du saxophone alto), il devient également fervent praticien du jeu d'échecs et des jeux de stratégie en général. Destiné par ses parents à une carrière d'enseignant, il abandonne à leur grand désarroi ses études à l'E.N.S. sans terminer aucun diplôme, pour tenter de vivre de sa plume. Il enseigne un semestre le français en Angleterre, dans un collège pour aveugles de Worcester, puis revient en France.

Militant d'extrême-gauche pendant la guerre d’Algérie et auteur d'articles et de dessins pour le journal "La Voie Communiste", il s'écarte ensuite de l'action sur le terrain et est fortement influencé par les écrits de "l'Internationale Situationniste". Son ambition initiale est de devenir scénariste pour le cinéma, dans l'espoir d'y parvenir, il se lance dès 1965 dans une série de travaux alimentaires nombreux et variés: scénarios de courts métrages, écriture de synopsis, puis de deux films sexy pour Max Pecas.

En 1968, il rencontre son premier succès en rédigeant, avec Michel Levine, les scénarios et dialogues de onze épisodes de la série TV "Les Globe-trotters" réalisée par Claude Boissol. Parallèlement, il écrit des novélisations de films à succès ("Mourir d’aimer", "Sacco et Vanzetti) et d'épisodes des "Globe-trotters", des romans pour la jeunesse, des romans d'espionnage, etc.

Seul ou avec son épouse Mélissa, il s'attaque également à la traduction de nombreux ouvrages de langue anglaise, majoritairement des romans policiers ou des livres sur le cinéma (mémoires de Pola Negri, biographies de Humphrey Bogart ou des Marx Brothers, etc.). Mais ces travaux ne le rapprochent guère de la carrière à laquelle il aspire. L'idée d'écrire des romans lui apparaît alors comme une nécessité car il pense que, ses livres publiés, le cinéma s'y intéressera peut-être, il considère en ce sens l'écriture de son premier roman comme un point de passage obligé vers le cinéma.

C'est assez logiquement que Jean-Patrick Manchette se tourne vers le roman noir, car il est déjà féru de ce genre littéraire et apprécie l'écriture du romancier américain Dashiell Hammett. Ayant adressé son premier manuscrit, L'Affaire N'Gustro, aux Éditions Albin Michel fin 1969, il se voit orienté par l'éditrice et écrivaine Dominique Aury vers la collection Série noire que dirige Marcel Duhamel aux Éditions Gallimard. Son travail y est accueilli avec intérêt, mais on lui demande des retouches ; il les exécute dans les mois qui suivent, tout en travaillant sur un autre roman en collaboration. En février 1971 paraît un premier roman, Laissez bronzer les cadavres !, écrit à quatre mains avec Jean-Pierre Bastid, puis deux mois après, un second, L'Affaire N'Gustro; neuf des onze romans de Jean-Patrick Manchette seront édités dans la collection Série noire

Ces livres marquent le coup d'envoi de ce que Manchette lui-même baptise par la suite le « néo-polar », genre en rupture radicale avec la Série noire française des années 50/60. En s'appuyant sur la pensée situationniste, Manchette utilise la forme du roman policier comme tremplin à la critique sociale. En 1972, il publie Ô Dingos, ô châteaux !, roman dans lequel une jeune nurse et un garçonnet, fils de milliardaire, sont pourchassés par un tueur psychopathe et ses complices; il obtient le "Grand Prix de littérature policière" en 1973. Deux romans vont faire apparaître le personnage d'Eugène Tarpon, Morgue pleine et Que d’os !. Tarpon est un détective privé à la française, ancien gendarme responsable de la mort d'un manifestant et rongé par le remords, qui jette sur le monde un regard désabusé et se trouve mêlé à des affaires fort embrouillées. En 1976 paraît Le Petit bleu de la côte Ouest, qui suscite à sa sortie des articles de presse revenant sur « le malaise des cadres » dans les sociétés libérales.

Dans les années qui suivent, cependant qu'il est régulièrement identifié par la presse comme le père spirituel du courant néo-polar, Jean-Patrick Manchette ne publie plus de romans, mais il continue à écrire pour le cinéma ou la télévision, à traduire et à rédiger ses chroniques sur le roman policier. Il pense avoir conclu un cycle avec son dernier roman, qu'il conçoit comme une « fermeture » de son travail sur le champ du roman noir. 

À partir de 1996, après son décès, paraissent plusieurs ouvrages qui témoignent de son activité durant les années où il n'a pas publié, en particulier le roman inachevé La Princesse du Sang, thriller planétaire entamé en 1989, qui devait marquer le début d'un nouveau cycle romanesque intitulé "Les gens du Mauvais Temps" et voir s'ouvrir une autre phase de la carrière de l'auteur, tournée vers une relecture sur le mode romanesque de l'Histoire contemporaine depuis l'après-guerre.

(Sources: Wikipedia)

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Résumés

  1. Fatale (Éd. Gallimard - 1996)
  2. L'affaire N'Gustro (Éd. Gallimard - 1996)
  3. L'homme au boulet rouge (Éd. Gallimard - 2006)
  4. La position du tireur couché (Éd. Gallimard - 1995)
  5. La princesse du sang (Éd. Rivages - 1996)
  6. Laissez bronzer les cadavres ! (Éd. Gallimard - 2005)
  7. Le petit bleu de la côte ouest (Éd. Gallimard - 1995)
  8. Morgue pleine (Éd. Gallimard - 1996)
  9. Nada (Éd. Gallimard - 1995)
  10. Ô dingos, ô châteaux ! (Éd. Gallimard - 1987) etoile
  11. Que d'os ! (Éd. Gallimard - 1996)

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Autres titres

  • Cache ta joie ! (Théâtre et nouvelles) 
  • Chroniques (Textes sur le roman noir)
  • Journal (1966 - 1977)
  • Les yeux de la momie (Chroniques sur le cinéma)

Bonne lecture

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29 novembre 2008

Photo d'adieu

de Ngaio Marsh

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Quelques jours de vacances pour l'inspecteur Alleyn et son épouse, invités dans une île néo-zélandaise, chez l'amant de la plus grande cantatrice du monde.

Mais la Sommita est persécutée par une photographe qui s'amuse à envoyer aux journaux des portraits grotesques de la Divine. Un soir, elle est retrouvée morte dans sa chambre, une photo fichée sur son cœur par un poignard.

Une enquête délicate pour l'inspecteur Alleyn, d'autant que la tempête se lève sur l'île et que les invités se retrouvent prisonniers de leur hôte, un homme pour le moins énigmatique. Le paradis risque fort de devenir un enfer.

Éditions 10/18

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1991)

29 novembre 2008

Mort au champagne

de Ngaio Marsh

mort_au_champagne

À bord d'un train qui traverse la Nouvelle-Zélande en direction de Middleton, Roderick Alleyn trompe son ennui en compagnie d'une troupe de théâtre anglaise en tournée, quand de curieux incidents viennent émailler le voyage: l'argent de l'une des actrices a disparu et le directeur de la troupe, Alfred Meyer, est convaincu que l'on a tenté de le tuer en le jetant hors du train.

Quelques jours plus tard, son meurtre aura lieu pour de bon.

As de la déduction maniant le sens de l'observation avec un flegme tout britannique, l'inspecteur Alleyn va prendre en main cette affaire où chacun a de bonnes raisons d'être l'assassin.

Éditions 10/18

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1948)

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Dans la grande tradition du roman policier "à l'anglaise", cette enquête est pour Ngaio Marsh l'occasion de dresser une galerie de portraits savoureux et de passer au crible les hypocrisies de la société anglaise de son temps.

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29 novembre 2008

La source de tout mal

de Ngaio Marsh

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Décor: une petite île de la mer d'Irlande. Sur l'injonction d'une "Dame verte" qui vient de lui apparaître, Wally, un jeune demeuré, plonge dans une source ses mains couvertes de verrues. Le lendemain, celles-ci ont complètement disparu.

Un miracle ? Riche aubaine pour une certaine presse; les malades affluent, apportant la prospérité dans l'île.

Mais le propriétaire de l'île veut chasser les marchands du temple. Dès lors, une question se pose : vaut-il mieux ne pas laisser des malades aller au-devant d'amères désillusions ou bien le seul espoir est-il déjà pour eux une planche de salut ?

Si elle avait pu se douter des conséquences qu'aurait son intervention, Miss Pride en aurait été horrifiée. Elle aurait certainement renoncé, au lieu d'entraîner dans son sillage un de ses anciens élèves, le superintendant Roderick Alleyn.

Éditions 10/18

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Édition originale: Éd. Opta (1976)

29 novembre 2008

L'empreinte de la justice

de Ngaio Marsh

l_empreinte_de_la_justice

Dans un petit village au décor de carte postale, l'Honorable Harold Lacklander vient de mourir.

Auparavant, il a confié ses Mémoires au colonel Cartarette, lui donnant mission de les faire éditer. Quelques heures plus tard, le colonel est retrouvé assassiné.

Éditions 10/18

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1990)

29 novembre 2008

Le rideau tombe

de Ngaio Marsh

le_rideau_tombe

Histoire de tuer le temps en attendant le retour de Roderick Alleyn parti défendre l'Union Jack en Nouvelle-Zélande, l'exquise Agatha Troy, artiste peintre de son état, accepte une commande insolite.

Elle se retrouve dans le somptueux manoir d'Ancreton, propriété d'une famille de théâtreux pittoresque et richissime dont le patriarche, gloire nationale de la scène, envisage de convoler en justes noces avec un petit rat.

Naturellement, le crime a lieu : au milieu d'un joli lot de suspects, tous héritiers présomptifs au demeurant. Agatha, au retour d'Alleyn, de Pénélope devient Schéhérazade avant de laisser le nouvel Holmes tirer l'affaire au clair.

L'indéridable Lebrun lui-même s'est laissé prendre au charme de cette "murder party" digne des meilleures comédies Ealing. Alec Guiness y aurait fait merveille.

Éditions 10/18

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Édition originale sous le titre "Le portrait défiguré": Éd. Édimail S.A (1986)

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