de Richard Stark  pseudonyme de Donald Westlake

Ils étaient douze. Comme les apôtres. Comme les paladins de Charlemagne. Douze chevaliers de la rapière, de la sulfateuse et du jacquot.

Leur ambition: prendre d'assaut une ville et la braquer en une nuit.

Parker, capitaine de ce commando de malfrats, avait tout prévu au quart de poil. Tout, sauf les "raisons personnelles" qu'avait l'énigmatique Edgars, instigateur du coup, de mettre à feu et à sang cette localité minière du North Dakota...

Éditions GALLIMARD

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Réédition sous le titre "Parker fait main basse": Éd. Gallimard (1974)

Les femmes le regardaient et frémissaient. Elles devinaient que c'était un salopard, que ses mains étaient faites pour gifler, qu'aucun sourire n'adoucissait son visage quand il regardait une fille.

Elles le devinaient et remerciaient Dieu, du mari qu'il leur avait donné. Pourtant, elles frémissaient...

de Richard Stark pseudonyme de Donald Westlake

« je m'étais dit qu'une façon d'aborder l'émotion dans le genre policier était de la supprimer totalement... ce fut la première aventure de Parker. »  Ainsi parle Richard Stark, alias Donald Westlake, de la naissance de son héros, ce gangster implacable et mythique, qui vit pour le cambriolage parfait mais refuse de mourir en l'exécutant...  Individu au charme trouble et fascinant, ce n'est pas un tueur, c'est un artisan...  S'il doit tuer, c'est uniquement par nécessité...  Il n'a pas de prénom... »

Parker fait son come-back en dérobant un demi-million de dollars à un prédicateur... Une histoire qui commence par une réunion de fidèles en prière, mais se poursuit au royaume des ténèbres...

Éditions RIVAGES/THRILLER

de Richard Stark pseudonyme de Donald Westlake

Parker n'aurait pas dû déléguer le recrutement d'un de ses hommes. Un certain Bruhi, engagé comme manutentionnaire pour cambrioler un entrepôt de produits pharmaceutiques, désobéit aux consignes et déclenche le système d'alarme. Quelques minutes plus tard, la police est sur les lieux...

Parker est arrêté et transféré à la prison de Stoneveldt, en attente de jugement. Mais il n'a pas l'intention d'y moisir. Avec le concours d'un de ses compagnons de détention et l'aide extérieure de son vieux complice Ed Mackey, il organise une évasion dans les règles de l'art.

Or, cette aide a un prix. Mackey est en affaire avec des gens qui veulent monter un coup: il s'agit de faire main basse sur des joyaux chez un grossiste en pierres précieuses. Le coup est présenté comme sans risque, et pourtant Parker ne le sent pas... La suite va lui donner raison.

Éditions RIVAGES/THRILLER

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"Comeback" marque le retour fictionnel de Parker, le personnage sans prénom de Richard Stark. "Breakout" clôt ce cycle de cinq livres dont les titres se répondent, et qui proposent des variations sur les scénarios classiques du roman de gangster. C'est pour Stark, l'occasion de démontrer tout son savoir-faire, car s'il part d'une situation classique, il trouve bien entendu, le moyen de surprendre avec quelques cartouches de dynamite bien placées.

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Biographie

Richard Stark est un des nombreux pseudonymes empruntés par le célèbre et prolifique Donald E. Westlake. (1933 - 2008)

Richard Stark commence donc sa carrière d'auteur en 1959 avec une nouvelle parue dans le "Alfred Hitchcock's Mystery Magazine" et en 1962, paraît le premier opus, "The hunter" d'une série qui compte en 2008, environ 25 romans dans lesquels l'auteur fait évoluer son héros Parker, cambrioleur professionnel, dont on n'ignore beaucoup de choses jusqu'à son prénom. Ce qu'on apprend au fil de ses aventures, c'est qu'il est intelligent, froid, méthodique donc... efficace, qu'il ne tue que pour se défendre. Sa devise « Jamais d'amour, jamais de haine pour personne ». Dans le premier roman traduit en français aux Éditions Gallimard, sous le titre Comme une fleur, Parker règle ses comptes avec son ex-partenaire et son ex-petite amie qui l'ont trahi et se retrouve en lutte directement contre la Mafia. Un autre héros, Alan Grofield a quant à lui une courte vie (littéraire), apparaissant pour la première fois dans "The Dame" en 1967 et trois autres titres jusqu'en 1971 signés du nom de Richard Stark.

Entre 1962 et 1974, Parker va réaliser quelques coups mémorables dans seize romans, dont certains seront adaptés au cinéma, même si dans les films, le nom de Parker n'apparaît jamais, le personnage a été joué par des acteurs aussi célèbres que Lee Marvin, Jim Brown, Robert Duvall et, plus récemment par Mel Gibson, dans "Playback", remake de "The point Blank" sorti en 1967, adapté de "The Hunter" (en version française, "Le point de non-retour"). En France, certains réalisateurs se sont inspirés des romans de Richard Stark, dont Jean-Luc Godard qui a "osé" faire un Parker féminin dans "Made in USA" en 1966: si le titre est censé être un clin d'oeil au pays d'origine de Stark/Parker, ça a fortement déplu à l'auteur et le film n'est jamais sorti là-bas. Alain Cavalier a quant à lui réalisé en 1967 "Mise à sac" d'après "The score" publié en 1964 (En coupe réglée), film dans lequel le comédien Michel Constantin fait un "Parker" tout à fait remarquable .

Après plus de vingt ans d'absence, Richard Stark signe un nouveau roman avec Parker en 1997, "Comeback" qui paraît en France aux Éditions Rivages en 1998 sous ce même titre de Comeback.  Depuis le héros a repris du service dans huit autres romans jusqu'à cette année 2008 avec "Dirty money" (Argent sale), dernier opus de la série, Richard Stark ayant suivi son "Maître" Donald E. Westlake vers d'autres aventures... que les lecteurs n'auront malheureusement plus le bonheur de suivre.

(Sources: .wikipedia.org  /thrillingdetective. / )

Elleon

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Résumés

Série Parker

1. À bout de course ! (T-22)(Éd. Rivages - 2009)
2. Argent sale (T-24)(Éd. Rivages - 2013)
3. Backflash (T-18)(Éd. Rivages - 2001)
4. Blanc-bleu noir (T-11)(Éd. Gallimard - 1968)
5. Breakout (T-21)(Éd. Rivages - 2008)
6. Comeback (T-17)(Éd. Rivages - 1998)
7. Comme une fleur (T-1)(Éd. Gallimard - 1963)
8. Demandez au perroquet (T-23)(Éd. Rivages - 2012)
9. En coupe réglée (T-5)(Éd. Gallimard - 1965)ou Parker fait main basse
10. Firebreak (T-20)(Éd. Rivages - 2005)
11. Flashfire  (T-19)(Éd. Rivages - 2004)
12. La clique (T-3)(Éd. Gallimard - 1964)ou Parker part en croisade
13. Le défoncé (T-14)(Éd. Gallimard - 1971)ou Parker sonne l'hallali
14. Le divan indiscret (T-10)(Éd. Gallimard - 1968)ou Parker reprend son vol
15. Le septième  (T-7)(Éd. Rivages - 2004)ou Le septième homme
16. Peau neuve (T-2)(Éd. Gallimard - 1964)ou Parker fait peau neuve
17. Planque à Luna-Park (T-13)(Éd. Gallimard - 1972)
18. Portraits gratis (T-15)(Éd. Gallimard - 1973)
19. Pour l'amour de l'or (T-4)(Éd. Gallimard - 1964)
20. Rien dans le coffre (T-6)(Éd. Gallimard - 1966)
21. Signé Parker (T-16)(Éd. Gallimard - 1975)
22. Sous pression (T-8)(Éd. Gallimard - 1966)ou Parker rafle la mise
23. Travail aux pièces (T-9)(Éd. Gallimard - 1968)
24. Un petit coup de vinaigre (T-12)(Éd. Gallimard - 1969)

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Série Alan Grofield

1. La Dame (Éd. Rivages - 1993)
2. La Demoiselle (Éd. Rivages - 1988)
3. L'oiseau noir (Éd. Gallimard - 1971)
4. Les citrons ne mentent jamais (Éd. Gallimard - 1971)

Bonne lecture

Donald Westlake Éditions Gallimard 1972

Donald Westlake Éditions Rivages 2011

L'idée, c'est un ancien du F.B.I qui l'avait eue...  Un coup fumant, du tout cuit: au lieu de braquer la banque, on allait l'embarquer ! 

Comme la dite banque avait provisoirement établi ses quartiers dans une maison mobile, autrement dit, une caravane, rien de plus simple que de la remorquer et la planquer dans un endroit propice...

Pas un coup de feu à tirer et tout le temps voulu pour ouvrir le coffre... Mais Dortmunder avait raison de se méfier: ce fut loin de marcher comme sur des roulettes...

Notre vieil ami Dortmunder commence cette fois par dégringoler par une lucarne dans un couvent, où on le prie de délivrer une nonne kidnappée...

L'ennui, c'est que la nonne est enfermée dans sa propre chambre par son propre saligaud de papa, au 7ème étage d'une tour de Manhattan, par ailleurs abondamment fournie en objets divers et bons à voler ! ...

En l'An de grâce 1874, pour un New Yorkais à la redresse comme Gabe Beauchamps, se retrouver exilé à San Francisco, autant dire "Ploucville", équivalait à un enterrement de 1ère classe...

Pourtant, Gabe eut vite fait de repérer la seule mine d'or restant à exploiter: la chambre forte de la Monnaie... Bof !... question braquage, depuis, on a vu mieux, pas vrai ? ...

Oui, mais remplacez donc les bagnoles et les avions de nos truands d'aujourd'hui par des chariots et des montgolfières... et vous m'en direz des nouvelles !

Une organisation comme la nôtre, c'est délicat. Un rien suffit pour y foutre la pagaille... Mais cette fois-ci, pardon, un vrai sirop !

Parce qu'une fille avait été assassinée, parce que la police soupçonnait un pauvre clodo camé de chez nous, la corrida avait commencé...

Et moi, qu'Ed Ganolese appelle sa bonne main droite, moi qui suis chargé de suivre la procédure  habituelle et "de faire arriver un accident" aux gêneurs, voilà que j'étais bombardé détective et qu'Ed me demandait de lui trouver le zèbre responsable de tous nos emmerdements...

De quoi se marrer ! Voilà qu'on jouait aux gendarmes et aux voleurs et c'était nous les gendarmes ! Et que je t'enquête, et que je t'interroge et que je te fais des déductions. Un vrai flic que j'étais devenu... 

Mais quand le zèbre a commencé à s'en prendre à moi, je ne rigolai plus... Et je forçai l'allure...

Tom et Joe exercent l'honorable métier de flic, à Manhattan. Deux flics d'un genre un peu spécial, puisqu'ils ont décidé de braquer un agent de change de Wall Street... Dix millions de dollars en bons du Trésor : une arnaque fabuleuse !

Pour écouler la marchandise, les deux compères s'adressent à Vigano, un caïd de la Mafia, mais le coup n'est pas commode...  Et c'est là  que tout se complique...