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15 novembre 2009

Bontemps à Hong Kong

de Auguste Le Breton

bontemps_a_hong_kongSe dissimulant dans la foule bigarrée, Paul Bontemps couvait du coin de l'oeil la jeune marchande.

Elle seule avait osé défier la loi de la Cité Interdite pour aider le policier français. Soudain un hurlement déchira l'air. Le caïd des Anti-gangs se rua. Trop tard, la Chinoise s'effondrait déjà, son corps fendu en deux. Du nombril jusqu'à la gorge...

La Cité Interdite l'avait voulu ainsi.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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15 novembre 2009

Du rififi à Hong-Kong

de Auguste Le Breton

du_rififi_a_hong_kongAh Miu retroussée jusqu'à la poitrine, son slip de dentelle noire déchiré par la main impatiente de Ko Nin, se livrait pendant qu'à deux mètres, de l'autre côté de la cloison, l'eau pourrie engorgeait lentement les poumons de Po Yée dont la pointe des pieds raclait désespérément le bois du sampan N° 14.

Éditions PLON

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Réédition sous le titre "Sociétés secrètes criminelles": Éd. Plon (1974)

15 novembre 2009

Du rififi au Cambodge

de Auguste Le Breton

du_rififi_au_cambodgeAccoutumé au danger, les réflexes surentraînés, Mike fit front juste à la seconde où une ombre lui arrivait dessus; son oreille exercée avait perçu le choc mou, comme retenu d'un poids touchant le sol. Il ne chercha pas son 38, il n'en avait pas le temps.

Son oeil froid ne quittait plus une lame d'acier où frappait la lune. Il se laissa choir sur le dos, comme l'autre plongeait, et happa au vol le poignet armé. Vite il y porta les deux mains et serra, serra. De toute sa puissance.

Il ne fallait pas traîner. Il ne fallait pas laisser le temps à l'homme qui voulait le tuer de crier, et de donner l'alarme.

Éditions PLON

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Réédition sous le titre "Opium sur Angkor-Vat": Éd. Plon (1974)

15 novembre 2009

L'As et le casse du siècle

de Auguste Le Breton

l_as_et_le_casse_du_siecleZizi l'Algérien ne ralentissait pas... Pourtant si son corps, sa force nerveuse participait, son esprit était ailleurs. Il était axé sur les plans. Sur les cinquante briques. Et lorsqu'elle hurla, telle une louve blessée, et se mit à jouir au point d'en lâcher la barre d'appui tellement elle était vidée et loin de la terre, il n'abandonna pas. Il continua, mais en la maintenant soulevée, de son avant-bras glissé sous son ventre lisse, au toucher aussi tendre d'un corps d'oiseau..

Éditions PLON

15 novembre 2009

L'As des anti-gangs

de Auguste Le Breton

l_as_des_anti_gangDans la banque le téléphone sonnait inlassablement. Il n'y avait plus que quatre otages, deux hommes, deux femmes, et le gangster dont le regard froid allait d'une femme à l'autre. Laquelle emmener ?

Et soudain, il enregistra les fesses de la plus jeune qui houlaient au rythme de son avance apeurée. Instinctivement il les palpa et une envie brutale le saisit. Il leva son Python, s'empara de la main de la fille qu'il plaqua de force contre son sexe. En cet instant, seule sa jouissance comptait. Le reste, les flics, le drame qu'il avait déclenché…

Éditions PLON

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15 novembre 2009

L'As et "Belles chaussures"

de Auguste Le Breton

l_as_et_belles_chaussuresElle la ployait sous elle, l'allongeait à même l'épaisse moquette, s'agenouillait près d'elle, ne la laissant pas se ressaisir. La lourde chevelure noire éparse sur le blanc de la moquette, les yeux clos, Flocence, les bras écartés, les seins à nu, sa robe retroussée, était vaincue. Reine, le souffle court, les narines pincées l'admira, en se dépouillant de sa veste de smoking, qu'elle rejeta au loin. Deux boutons de nacre ouvrirent son chemisier à ruches, ses seins lourds émergèrent à leur tour blanc crémeux, les pointes durcies.  Mon chat brun, murmura-t-elle.

Éditions PLON

15 novembre 2009

L'As et l'ennemi public

de Auguste Le Breton

l_as_et_l_ennemi_public- Si nous allions finir la nuit ailleurs, suggéra le prince Abdallah.

Toutes les têtes s'inclinèrent avec empressement. La proposition était un ordre. Aussitôt Samir alla alerter les gardes du corps qui se tenaient dans l'entrée du restaurant. Puis il parut sur le trottoir et alluma son briquet.

Alors le gang entra en action. Comme un seul homme. Les portes d'une fourgonnette qui stationnait là depuis des heures s'ouvrirent, Phil le Gandin et Marcel l'Avocat en descendirent et marchèrent sur la Rolls.

Ils ne parlaient pas arabe. C'était inutile. Leurs pistolets parlaient pour eux.

Éditions PLON

15 novembre 2009

L'As et la marquise

de Auguste Le Breton

l_as_et_la_marquiseUne silhouette jaillissait de l'escalier, avalant quatre à quatre les marches brûlantes, dans un nuage de fumée noire et de flammes rouges. De dessous la couverture mouillée qui le protégeait, émergea la face barbue du commissaire Bontemps.

- Pas de mal, patron ? s'inquiéta le grand Pat.  Mais l'as des anti-gangs ne paraissait pas l'entendre. Le voyait-il seulement ?

Il se secoua brusquement pour se dégager de la poigne de son grand inspecteur et voulut retourner au feu.

Éditions PLON

15 novembre 2009

Du rififi au Proche-Orient

de Auguste Le Breton

du_rififi_au_proche_orientEn réalité, personne n'a jamais su exactement ce que Chester était venu fabriquer au Liban. On supposait qu'il venait s'occuper de drogue.

Officiellement, il ne s'intéressait qu'aux cigarettes. Des tonnes et des tonnes de cigarettes inondaient l'Orient en transit par le Liban. Les services américains voulaient savoir qui réceptionnait ces cigarettes et c'est pourquoi ils avaient envoyé sur place Chester, un Noir parlant couramment l'arabe.

On l'a retrouvé un matin, derrière les souks aux bijoutiers. Sa tête était presque détachée du tronc... par un rasoir.

Éditions PLON

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1963)

Réédition sous le titre "Le pain, le sang et le sel" : Éd. Plon (1967)

15 novembre 2009

Du rififi chez les hommes

de Auguste Le Breton

du_rififi_chez_les_hommes« La quinte de toux prit Tony au milieu d'une relance. Il lâcha ses brèmes, porta une pogne à sa bouche. De l'autre, il sortit son mouchoir, glaviota dedans. L'étoffe se tacha de rouge. Les autres attendaient en silence. L'un d'eux, un Bordelais, s'étira: la crosse d'un flingue apparut, coincée dans la ceinture de son grimpant. »

Éditions GALLIMARD

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Édition originale: NRF(1951)

Adaptation au cinéma par Jules Dassin (1955)

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