de Gilbert Tanugi

Joseph Marchesi dit Crazy Capo, ponte de la Mafia, chef d'un gang de la drogue, est abattu à Pigalle. Un coup de téléphone anonyme au commissaire Providence accuse son fils Antonio d'être un des exécuteurs.

Parricide ou non, Antonio joue au polo à Deauville avec une élégante décontraction et semble au mieux avec un homme d'affaires belge encore inconnu des services de police, Jean Diserens. Faute d'autre piste, Providence suit celle-là.

C'est la bonne, mais il ne sait pas encore à quel point Antonio sait. Antonio sait que le Belge est un fou dangereux, un dément qui , poursuit une vengeance terrible, démesurée, imparable s'il n'est pas contré à temps. Cela n'empêche pas Antonio d'accepter que ce roi de la drogue le choisisse pour dauphin. Mieux, de le seconder de toute son audace.

Et quand on s'appelle Antonio Marchesi, fils de feu Crazy Capo, cela conduit à réussir des exploits. Providence, de son côté, veut détruire le Belge et, lui aussi, mène son jeu avec audace. Double audace, double jeu pour un but unique : c'est la clef de ce roman à suspenses multiples.

Éditions LE LIVRE DE POCHE

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Édition originale: Éd. Denoël (1972)

de Gilbert Tanugi

Martin Michel est un commerçant respectable. Jusqu'au jour où sa boutique est mise à sac par des jeunes délinquants. L'un d'eux y laissera sa peau.

de Gilbert Tanugi

Vendeuse dans un grand magasin Anne croit devenir folle de bonheur quand un séduisant anglais la demande en mariage. Elle s'interroge, rêve. Ses rêves bientôt se tranforment en cauchemars, jusqu'à l'accident d'auto, classique, fatal...

Quand elle reprend connaissance, elle ne reconnaît plus rien...

Dans une énigme à suspense, Anne est entraînée dans un tourbillon de plus en plus dangereux avant de comprendre qui devait venir.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

de Gilbert Tanugi

Adam chaussa ses lunettes d'écaille et lut la carte de visite de Monsieur Impassible.

En lui présentant ses compliments, le directeur de cette astucieuse agence de relations publiques lui offrait, en prime, un gadget électronique, une olive, magnétophone miniaturisé, qui permettait d'enregistrer toutes les conversations dans un rayon de dix mètres.

— Ça alors ! fit Adam en riant.

Et il posa l'olive sur la soucoupe.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

de Dave & Bett Speal alias Gilbert Tanugi

« C'est drôle, pensa Dave. La Môme i c'est un miracle, un genre de truc qui n'arrive qu'une fois par génération. C'est la Cléopâtre du siècle de l'atome. Et comme il y a l'accélération de l'histoire, il y a aussi celle de la beauté ! »

La Môme i entraînera Dave Speal et son épouse Bett (sans oublier leur singe Voyou) dans une série d'aventures où les situations les plus cocasses trouveront toujours un dénouement inattendu...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

Biographie

Gilbert Cohen-Tanugi est né en 1929 à Tunis, où ses parents exploitent une affaire de matériel agricole. Après une Licence en Droit obtenue à Paris en même temps que le diplôme de "l'École des Hautes Études cinématographiques", de retour à Tunis en 1953, il devient journaliste, dirige la propagande de l'Office du tourisme de Tunisie et réalise de nombreux documentaires.

Revenu à Paris en 1960, il entre à la télévision, s'y ennuie et se tourne vers la publicité. De rédacteur-concepteur il s'oriente vers les « relations publiques » et ouvre un bureau d'études promotionnelles, lançant aussi bien des peintres que des produits industriels comme les non-tissés, les posters et les meubles en carton.

Parallèlement à ses diverses professions, Gilbert Tanugi commence à écrire des romans policiers, publie les deux premiers en 1970 chez Denoël: Le numéro sept et Requiem pour Woona. Son troisième roman, Le canal rouge paru chez Denoël en 1971, remporte le "Grand Prix de Littérature policière" de l'année 1972. À partir de là, il poursuit une carrière d'écrivain, publie une dizaine de romans dans la collection Crime Club chez Denoël, puis  est publié aux Éditions Librairie des Champs-Élysées et au Fleuve Noir; il écrit aussi quelques scénarios de films pour le cinéma: "Parlez-moi d'amour", une comédie dramatique de Michel Drach en 1974, "Saxo" d'Ariel Zeitoun en 1987 (qui devient Saxo-faune chez Fleuve Noir en 1988), des épisodes de séries TV,("Témoignages", "Cinéma 16", "V comme Vengeance") et adapte son roman L'homme de Hambourg en 1981 pour la TV.

Gilbert Tanugi est aussi l'auteur d'un ouvrage sur la Tunisie paru en 1975 aux Éditions Arthaud et a publié sous le pseudonyme de Dave & Bett Speal, Le roman de la Môme i aux Éditions Librairie des Champs-Élysées en 1978.

(Sources: Wikipedia)

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Résumés

1. Adam et le pommier (Éd. Le Masque - 1981)
2. Anne qui ne voyait rien venir (Éd. Le Masque - 1979)
3. Auto-psy (Éd. Fleuve Noir - 1983)
4. Corde d'argent (Éd. Denoël - 1974)
5. Crazy Capo (Éd. Le Livre de Poche - 1978)
6. Elissa (Éd. Le Masque - 1974)
7. Gay...Gay, tuons-nous ! (Éd. Fleuve Noir - 1985)
8. Irrésistible Pénélope (Éd. Le Masque - 1981)
9. Je m'appelle Candice (Éd. Denoël - 1973)
10. La dame en question (Éd. Le Masque - 1981)
11. La Grande Pythie (Éd. Denoël - 1974)
12. La mariée fantastique (Éd. Le Masque - 1977)
13. La vengeance d'Hector (Éd. Le Masque - 1981)
14. Le canal  rouge (Éd. Le Livre de Poche - 1976)
15. Le numéro sept (Éd. Denoël - 1970)
16. Le rendez-vous de Delft (Éd. Denoël - 1979)
17. Les grottes de Crésus (Éd. Le Masque - 1974)
18. Les mains de feu (Éd. Le Masque - 1982)
19. L'assassinat de Don Juan (Éd. Le Masque - 1980)
20. L'homme de Hambourg (Éd. Denoël - 1973)
21. Meurtre en eau profonde (Éd. Le Masque - 1982)
22. Mi-crime, mi-raison (Éd. Fleuve Noir - 1983)
23. Nettoyage à domicile (Éd. Le Masque - 1982)
24. Où vas-tu Scorbio ? (Éd. Le Masque - 1979)
25. Qui m'a tuée ? (Éd. Denoël - 1972)
26. Requiem pour Woona (Éd. Denoël - 1970)
27. Saxo-faune (Éd. Fleuve Noir - 1982)
28. Week-end chez Alice (Éd. Le Masque - 1980)

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Autres titres

• Adieu, adieu
• Charlotte et Julia
• David et Isola
• Deuil en acier
• Le chômeur et la putain
• Le jeune homme assassiné
• L'étrange cas de Liza S.
• Tom et Maureen

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Sous le pseudonyme de Dave & Bett Speal

1. Le roman de la Môme i (Éd. Le Masque - 1978)

Bonne lecture

de Denise Hamilton

Le tableau atypique et détonnant d'une ville mythique. Toute la faune de LA est passée au crible, des castes les plus évidentes - starlettes d'Hollywood, flics modèles du LAPD, émigrés ayant fait fortune, familles richissimes de Beverly Hills - aux populations les plus underground - mafia des femmes de ménage, gangs ultraviolents, travailleurs clandestins, has been fauchés...

Toute la galerie des habitants prend vie dans une topographie mi-réelle mi fictive.

Éditions ASPHALTE

de Hugo Buan

« Le petit morceau de conscience qui me restait s’évanouit. Je pris l’enveloppe et la glissai dans ma serviette. Elle heurta mon pistolet, un Heckler & Koch USP bourré de ses quinze balles neuf millimètres. Je me levai, le juge ne me tendit pas la main, je fis une courbette et sortis de son bureau. L’ascenseur ultrarapide me souleva le cœur… La mort des autres, non ! Mon cœur y était insensible. Je désertai les quais que l’océan venait frapper et pris le tramway qui longeait le Fleuve démoniaque. Celui-ci était torrentueux et boueux, ses eaux noirâtres charriaient tout un tas de saloperies et de détritus qu’éjectaient les usines en amont. Ce fleuve était une plaie ouverte dans cette ville propre qui sentait la bonne conscience. Une véritable menstruation. Ce putain de fleuve avec ses alliés de chaque côté, les marécages, qui laissaient des sortes d’isthmes de trente kilomètres de large entre les marais et ce charroyeur liquide. Le fleuve et ses vingt-cinq ponts qui reliaient les deux rives entre elles. Là vivait, sur ses berges naturelles creusées dans le schiste, la classe moyenne de Beckenra City, dans des tours d’acier et de verre. La plus petite comptabilisait une quarantaine d’étages. Parmi les plus hautes se trouvait la Tour Friedenpaxe, elle culminait sur la rive droite, on la disait la plus élevée de tout le continent. Elle abritait des compagnies internationales ; assurances, banques, des magasins de luxe et beaucoup de sociétés écran (ça c’est moi qui l’imaginait.) »

C’est dans cette ville, que l’on pourrait situer en Amérique du Sud, que vit Leonard. Comment cet adolescent abandonné à seize ans sur un trottoir de Beckenra, (en état d’amnésie) va devenir un des pires tueurs de son pays ? Chasseur de primes. Tueur à gages. Tueur psychopathe.

Leonard nous le raconte, tranquillement, paisiblement, sans aucune animosité sauf pour les marécageux, ces zombies qui vivent hors de « sa » société. Leonard évoque ses deux premiers crimes… Ont-ils tracé la voie de son existence ? Certainement. Mais dans quelle mesure ?... Il ne montre aucune curiosité sur son enfance oubliée. Ça ne l’intéresse pas.

Et que dire de Beckenra City ? Cette ville-vallée inaccessible… Vallée qui se voudrait indépendante dans le Royaume Démocrate. Leonard va servir toutes les causes qu’il croit justes, mais surtout celle de l’argent… Á ses risques et périls.

Ce récit de Leonard nous transporte avec lui dans l’acceptation d’un contrat sur la tête de la Bourgmestre de Beckenra, Luth Miller, jusqu’à sa conclusion. Va-t-il réussir à tuer la belle Luth ? En tout cas, il va y déployer toute son énergie…

Éditions PASCAL GALODÉ

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Réédition: Éd. du Palémon (2017)

de John Grisham

À trente et un ans, David Zinc est avocat chez Rogan Rothberg, un prestigieux cabinet de Chicago. Autant dire qu'il mène une existence lamentable : dix-huit heures quotidiennes de travail, un téléphone portable qui sonne jour et nuit et une vie sexuelle inexistante pour cause d'épuisement.

Ce matin-là, il s'apprête à rejoindre son bureau quand il est terrassé par une crise d'angoisse. Il se réfugie au bistrot du coin. Après de nombreux bières et cocktails, il se retrouve sans trop savoir comment chez Finley & Figg, un cabinet juridique minable spécialisé dans les accidents et les divorces. Fasciné par ces « vraies personnes avec de vrais problèmes », David, complètement soûl, convainc les deux associés, Oscar Finley et Wally Figg, de l'embaucher.

Très vite, il se trouve embarqué dans le nouveau plan foireux de Figg pour devenir riche : intenter une action en justice contre le géant pharmaceutique Varrick, dont le nouvel anticholestérol Krayoxx est accusé–à tort ou à raison – de provoquer attaques cardiaques et infarctus. Wally veut réclamer à Varrick cent millions de dommages et intérêts. Tout ce que Finley & Figg ont à faire, c'est à mettre la main sur des individus qui ont été victimes d'attaques cardiaques alors qu'ils étaient sous traitement au Krayoxx, les convaincre de devenir leurs clients, intenter un procès en masse et s'en tirer avec la gloire et l'argent.

Au grand ébahissement de David, que ses études à Harvard et son passage chez Rogan Rothberg n'ont pas préparé aux coups tordus, Figg manie l'intimidation, la subornation, la corruption et le mensonge pour attirer le plus de plaignants possible. La mort par infarctus d'un sénateur traité au Krayoxx donne un sérieux coup de pouce à Finley & Figg : l'administration des affaires sanitaires retire le médicament du marché et les actions de Varrick chutent. Varrick est aux abois. Finley et Figg ne doutent plus du succès de leur entreprise.

Mais Varrick, tout en prétendant privilégier la compensation financière, se prépare dans l'ombre à aller devant la justice. Et c'est la très jolie et très teigneuse Nadine Karros, renommée dans tout Chicago et associée de l'ancienne boîte de David, qui va défendre le géant pharmaceutique. La nouvelle fait l'effet d'une bombe chez Finley & Figg : Oscar et Wally doivent préparer un retentissant procès public avec, comme le résume Oscar, « un cas qu'aucun avocat ayant un minimum de bon sens ne défendrait, pas d'expert, pas de preuves, et des plaignants cinglés ou drogués ».

Enfin le grand jour arrive ! Oscar, victime d'une crise cardiaque, déclare forfait. Wally, terrifié, disparaît pour se soûler, et David se retrouve seul face à Martine Karros et à sa bande de barracudas du barreau. Les jeux sont faits, et les dés ne sont pas pipés...

Éditions ROBERT LAFFONT

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« Le verdict est confirmé : John Grisham est bien un champion du thriller juridique. » "Irish Independant"

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de Thierry Bourcy

Un crime est commis dans les studios de cinéma Albatros à Montreuil.

 

Dans la grande verrière, on découvre le cadavre d'un producteur, Alexandre Mekinoff. Célestin, chargé de l'enquête s'oriente d'abord vers les milieux des Russes Blancs. Mais il semble que Mekinoff ait assuré ses arrières en se ménageant quelques complicités qui le mettaient à l'abri des tueurs "rouges".

 

Et si c'était dans son passé de brancardier que se trouvait la raison mystérieuse de son assassinat ? Célestin découvre que Mekinoff pillait les morts sur le champ de bataille. Sentant la fin de la guerre approcher, il était devenu enragé : il lui fallait toujours plus d'argent, car il voulait produire des films. Les derniers temps, il n'avait pas hésité, dans le chaos des combats, à achever certains blessés.

 

Célestin met en place les pièces du puzzle : quelqu'un aura démasqué Mekinoff et se sera vengé. Peut-être une femme dont il aura tué le mari... Dans cette ultime enquête, Célestin croise des veuves cherchant désespérément le corps de leurs hommes, des officiers fiers de leurs médailles, des soldats encore maintenus sous les drapeaux, des prisonniers, des éclopés, des gueules cassées...

 

Éditions NOUVEAU MONDE

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Sombre et sans illusion, cette dernière enquête de Célestin signe son départ de la police et son exil pour l'Amérique, accompagné de Joséphine, la belle anarchiste rencontrée et aimée dès le premier volet de la série.

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