Un tailleur en lambeaux et une bague portant deux initiales à demi effacées... C'est tout ce dont la brigade criminelle dispose.

Quant au cadavre, il est trop mutilé pour qu'il soit possible d'identifier la victime. Tout au plus peut-on dire qu'il s'agit d'une fille de vingt-cinq ans environ, de race blanche. C'est un peu maigre pour la suite de l'enquête. À moins que...

Oui, il y a un moyen d'en savoir plus. Avec un crâne, de la cire et de solides notions d'anatomie, on peut faire du bon travail. On peut même remodeler le visage d'une jolie fille…

Le lac brillait sous le soleil et lorsque Jack Winthrop, un étudiant qui travaillait comme maître-nageur pendant ses vacances, aperçut la jeune femme étendue sur le sable, il s'en approcha aussitôt. 

Il savait bien qu'elle ne dormait pas, que ce n'était pas le sommeil qui expliquait son immobilité. Mais il se refusait à admettre l'évidence. Puis il vit son collier. Un étrange collier : une grosse corde que l'on avait serrée si fort autour de son cou qu'elle entaillait la chair.

Que la victime ait aimé l'homme qui l'avait assassinée, Fred Fellows, le chef de la police locale et ses inspecteurs le savait depuis le début de l'enquête. Mais, après un travail acharné, ils piétinait toujours.

En fait, plus ils en apprenaient sur son compte, moins ils étaient capables d'identifier le mystérieux meurtrier.

- Nous connaissons deux de ses pseudonymes ! Finit par exploser Fellows. Nous possédons sa photo, un échantillon de  son écriture, le numéro de sa bagnole ! Nous avons même ses empreintes digitales ! Et avec tout ça, nous n'arrivons pas à l'épingler… Bon sang, je crois que je vais me mettre à croire aux fantômes !

C'est un vendredi que la jolie Lowell Mitchell disparut de Parker Collège, et personne ne la revit jamais.

Le chef de la Police, Frank Ford, avait des idées très arrêtées sur les causes possibles de cette disparition. Quand une jeune fille quitte mystérieusement un internat, il ne peut s'agir que d'un rapt, ou d'une aventure sentimentale. C'est le second motif qui lui paraissait le plus vraisemblable : « Regardez la photographie de cette fille, disait-il, le mot sexe est inscrit sur son visage ».

Cependant cette thèse semblait insoutenable. Les amies de Lowell et surtout ses parents se portaient garants de sa pureté, et Mr Mitchell, son père, faillit faire un mauvais parti au détective en lui interdisant de pousser son enquête sur cette voie.

Mais Ford ne lâchait pas si facilement prise, il se plongea dans la lecture du journal intime de la jeune étudiante, pressentant que, malgré sa sécheresse et sa banalité, ce document finirait par livrer son secret.

Samedi soir dans une petite ville américaine; un samedi soir comme les autres.

Mais le commissaire Fred C. Fellows ne va guère profiter du week-end car une toute jeune fille a disparu au retour de son premier bal. Fellows se résigne d'abord à la recherche banale d'une fugueuse, puis il s'attache à la quête tragique d'un cadavre, jusqu'à ce que s'intensifie la chasse furieuse d'un meurtrier.

Pistes sur pistes sont explorées sans relâche, et soudain éclate l'effrayante, l'abominable vérité.

Une collégienne violée et assassinée dans une petite ville respectable et confite en dévotion.

Et voilà que tout le monde soupçonne tout le monde...

L'affaire Monica Glazzard: un vrai cauchemar pour un flic !

Monica est une journaliste célèbre; sa colonne de potins - assez ignoble d'ailleurs - lui vaut de nombreux et fidèles lecteurs, mais aussi de nombreux et encore plus fidèles ennemis.

Dès que son corps est retrouvé, dans son luxueux appartement de Manhattan, la nouvelle de l'assassinat fait la une de tous les journaux, et l'inspecteur Frank Sessions reçoit l'ordre de découvrir le meurtrier sur-le-champ.

Il ne tarde pas à s'apercevoir que la secrétaire de Monica vole et ment; que sa fille la hait farouchement; et que le jeune Roméo - chargé de satisfaire les fantaisies amoureuses de la journaliste - la trompe avec ladite fille.

Et, comme par hasard, presque tous les gens touchant de près ou de loin à Monica ont de bonnes raisons pour l'avoir tuée !

Une lettre anonyme le laisse entendre; une police d'assurance de 50 000 dollars sur sa vie le confirme: Mme Celia Donaldson n'est pas morte d'une tumeur au foie comme l'ont déclaré ses médecins. 

On procède à l'exhumation en vue d'une autopsie.  Surprise ! Le cadavre n'est plus dans son cercueil.

Les hommes de la brigade criminelle de Manhattan Nord ont la réputation d'avoir le coeur bien accroché. 

Pourtant, parmi tous les meurtres qu'ils ont à éclaircir, il y en a parfois certains qui les révoltent. Ainsi l'affaire de cette môme, une "fugueuse" venue sans doute de sa province, qui a été violée, puis assassinée dans un immeuble sordide de Harlem.

L'inspecteur Frank Sessions enquête, interroge sans relâche hippies, drogués, sadiques connus de la police. Tout le monde y passe.  Mais les bavards savent si bien imposer le silence...

Lorraine travaillait dans l'unique blanchisserie automatique d'une petite ville du Connecticut. C'était la soeur d'un co-détenu, dans la prison d'où venait de s'évader Tony et Alie. Ils espéraient bien trouver chez elle une bonne planque.

En fait l'astucieuse Lorraine ne tarda pas à subjuguer les deux jeunes truands.  En leur faisant miroiter l'espoir de la grosse galette, la blanchisseuse au grand coeur les entraîna dans une sinistre aventure d'où Tony et Alie furent loin de sortir... blanchis.

On savait qui avait fait le coup: Cathy Sinclair, la rosière du patelin, la fille qui vous regardait de haut comme si vous étiez de la crotte. Elle avait planté un couteau à pain dans le dos de sa tante et filé avec ses économies.  Un très mauvais exemple pour la jeunesse. 

Le shérif Shapely s'était juré de la retrouver. Son prestige était en jeu. Son prestige... et quelque chose qui lui était encore plus précieux.