de Monique Le Dantec

Quelle vie meilleure souhaite donc Artus ?

Celle qu'il mène depuis vingt ans est déjà si riche ! Écrivain au faîte de sa carrière, propriétaire prospère d'un vaste domaine au coeur des oliviers qu'il exploite aux côtés de Claire, maîtresse enflammée autant qu'assistante de haut vol.

Rien a priori. Sauf l'appel ancestral de la mer.

Et Claire, que désire-t-elle de plus qu'être la compagne aimée d'un homme de lettres célèbre ? Rien non plus. Sauf que...

Que de secrets se cachent au fond des âmes ! Quels labyrinthes de mots feront ressurgir le passé, des réminiscences terribles aux relents de vengeance, qui bouleverseront l'avenir de chaque héros sans autre issue que la mort pour l'un d'eux ?

Et puis, qui est cette femme qui se dévoile au fil des pages, dont la destinée est si somptueuse qu'elle en devient suspecte ? Quels liens l'unissent à Artus et Claire ?

C'est ce que vous saurez en découvrant ce nouveau roman à suspense.

Éditions MORRIGANE

Biographie

Monique Le Dantec est née à Paris en 1945, d'un père inspecteur principal de police et d'une mère artisan graveuse sur verre pour les laboratoires.

Elle suit des études commerciales  mais sa véritable passion c'est de raconter des histoires << réelles ou fausses, de celles du passé, mais surtout celles de l’avenir >>. Après une expérience dans la grande distribution, elle achète une librairie et se met tout naturellement à écrire. Un premier manuscrit pour faire revivre sa maman décédée quand Monique a tout juste 20 ans, mais qu'elle garde dans ses tiroirs pendant 50 ans et qui, enfin publié, donne "Les fruits de l'automne" suivi de "La Novale". Dans les années 90, elle se lance réellement dans l'écriture et se présente l'opportunité de publier Les Jardins d'Allah aux Éditions Publibook/Société des Écrivains en 2003, roman qui rencontre un certain succès alors qu'on n'entend pas encore parler de terrorisme islamiste. Un premier succès qui l'encourage dans la voie de l'écriture et les livres se succèdent... l'auteure ayant des idées plein la tête et comme elle le dit: sans doute pas assez d'une vie pour réaliser tous ces projets.

<< Elle situe ses intrigues à Paris, ou dans les provinces françaises et privilégie les intrigues où le fantastique se mêle au quotidien, où l’imaginaire fait la part belle au futur et à l’anticipation, elle sait aussi, pour certaines oeuvres, rester dans l’air du temps, et s’appuyer sur un simple fait divers pour le transformer en un thriller inquiétant >>.

Outre l’écriture, elle crée en 2008 une maison d'Édition familiale, Morrigane Éditions, où ses romans sont bien sûr publiés et accueille d'autres auteur(e)s.

Monique Le Dantec est membre de l'Académie Arts-Sciences-Lettres, Médaille Argent - 2013 et Médaille de Vermeil - 2018.

(Sources: morrigane-editions. / monique-ledantec- / )

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Résumés

1. Le silence des oliviers (Éd. Morrigane - 2010)
2. Le sommeil de Zoé (Éd. ABM - 2005)
3. Les jardins d'Allah (Éd. Société des Écrivains - 2003)
4. Les Loups de Marvejols (Éd. Morrigane - 2009)
5. L'éveil de Yole (Éd. Morrigane - 2019)
6. Liorzh Gwenn - Entre mer et granit (Éd. Morrigane - 2014)

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Autres titres

• La Novale
• Le fils sans nom
• Les anges de pierres
• Les fruits de l'automne
• Paradis sur terre

 Bonne lecture

Un truand multirécidiviste qui s'évade. Une indic pas vraiment franche du collier. Un commissaire qui s'embrouille. Belleville et Ménilmontant.

On va en avoir du fil à retordre, Vaness', Momo, René et moi, pour arriver au bout de cette histoire sans queue ni tête. Les méchants restent méchants, les gentils finissent méchants. L'amoral est sauf.

Mais quelle balade ! À l'ombre du Père Lachaise, sur les pentes de Belleville ou dans les ruelles de Ménilmontant, on ne ménage pas nos peines pour remettre les choses à leur place : l'évadé, en prison, le magot, en lieu sûr, et surtout, la mystérieuse Lili Devalbo à la sienne de place ! René reste sobre, Saint Antoine déraille.

Le monde n'est plus ce qu'il était... Quant à moi, c'est compliqué... Suivez-nous sur les pentes du boulevard et vous saurez tout !

Sur les trottoirs du quartier réservé de Bowling Side, le plaisir a peu à peu fait place à l'angoisse.

Au fil d'une enquête épineuse, l'auteur nous introduit dans l'univers étriqué où s'agite la population douteuse du quartier, qui voit soudain planer sur sa médiocrité quotidienne l'ombre terrifiante de Jack l'éventreur.

Pour l'inspecteur Turnbull, l'enquête prend vite l'allure d'une croisade fanatique contre le vice.

Le lecteur découvrira, mais trop tard, que dans cette ténébreuse affaire la justice même est marquée au front du sceau de l'infamie.

Ça grogne dans les rangs. Du plus haut au plus bas de l'échelle hiérarchique, depuis les grands mandarins de la P.J. jusqu'aux obscurs "détectives-constables", tout le monde est furieux.

Ah! on peut dire que les technocrates au ministère ont été inspirés le jour où ils ont décidé d'abattre les anciennes structures - qui fonctionnaient très bien - pour créer de toutes pièces ce nouveau monstre artificiel, le "Métropolitan Police District".

Gilliant, le chef suprême, chargé de la cohésion de l'ensemble, lance cette boutade désabusée:

- Pour souder la nouvelle équipe, il nous faudrait un bon crime... Un crime du tonnerre qui fasse la une des journaux !

Il était loin de se douter que son souhait allait être exaucé... au-delà de toute espérance.

Les femmes ? Elles la considéraient avec des yeux remplis d'envie. Elles étaient incapables de rivaliser avec elle, et elles le savaient.

En dépit de leurs fourrures et de leurs bijoux, de leur beauté et des voluptés de la chambre à coucher, elles se sentaient surclassées. En conséquence, elles la détestaient secrètement. Cela se devinait à leurs sourires contraints et au pseudo-plaisir qu'elles croyaient bon d'afficher... Elles perdaient leur temps.

Les hommes faisaient l'amour avec la Vénus d'Or, et elle leur procurait une intense volupté…

... Mais l'homme qui gît dans l'allée ne voit rien, n'entend rien. Je le considère un instant, médusé. Pourquoi venir me coller un macchabée devant la porte ? Ici, c'est le poste de police, pas la morgue. Une chose est certaine, ce n'est pas en se rasant que ce paroissien-là s'est tranché la gorge d'une oreille à l'autre. II faut qu'on lui soit venu en aide. J'enfonce les mains dans mes poches, et je m'approche doucement. Sur la pointe des pieds. Je me demande bien pourquoi, d'ailleurs, car je n'ai pas beaucoup de chance de le réveiller...

Puis Brenda se met à parler d'une voix calme. Triste me semble-t-il. J'ai l'impression qu'elle va éclater en sanglots. Mais elle s'efforce de sourire.

- Je t'aime, Johnny, murmura-t-elle. Quoi qu'il arrive.

À cinquante ans, John Duxbury est secrètement déçu par son existence. Son travail est devenu une routine, son mariage sombre dans la grisaille, il ne sait plus comment être heureux.

Bientôt, c’est un drame qui s’abat sur lui. Alors qu’il est en vacances avec sa femme, Maude, celle-ci fait une chute mortelle.

Quelques temps plus tard, un homme se présente au commissariat. Il a été témoin des faits et prétend que c’est John qui a poussé sa femme dans le vide.

L’inspecteur Harker, chargé de l’enquête, s’engage à corps perdu dans la recherche de la vérité, jusqu’à l’ultime face-à-face.

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"Pourquoi ce formidable roman publié en 1984, n’a-t-il jamais été traduit en français ? C’est incompréhensible. Ce qu’on comprend aisément, en revanche, c’est la raison pour laquelle il a émerveillé Simenon. On ne peut en effet s’empêcher à la lecture de penser aux grands chefs-d’œuvre du maître."

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C'est quand même un monde ! On fait un hold-up de rien du tout dans une banque du fin fond de la province, et voila que chacun s'en mêle.

Les employés, d'abord, qui jouent les matamores ou tremblent pour leur peau, les clients râleurs qu'on est obligé d'éliminer et, bien sûr, les flics qui attendent d'intervenir, trop discrets pour que ce ne soit pas inquiétant.

Le tout en trois heures d'horloge. C'est long, très long.

"Je tuerai un piéton dans les rues de Lessford le vendredi 29 juillet à moins de recevoir la somme de dix mille livres en coupures selon les instructions que je vous donnerai. "

Le journal auquel cette lettre était adressée décida, en accord avec la police, de ne pas en tenir compte.

Le vendredi 29 juillet un jeune homme fut abattu dans les rues de Lessford.

La deuxième menace arriva. La police décida d'agir. II y eut un deuxième meurtre.

Un assassin d'une intelligence exceptionnelle défia la police... et la fin de l'histoire est plus que surprenante...