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14 décembre 2008

Blanche et les seigneurs

de Barbara Neely

blanche_et_les_seigneurs

Des drôles de brothers, ces rupins-là. Un peu trop clairs de peau pour être des Noirs vraiment honnêtes. Plus lait au chocolat que chocolat au lait, si vous voyez ce que je veux dire.

Pour ma part, aussi vrai que je m'appelle Blanche White, je serais plutôt du genre 90 % de cacao. Donc on ne peut pas dire que j'aie grand-chose à partager avec eux. Surtout s'ils courent tous frénétiquement après des vanités dont je me fous comme de mon premier défrisage.

Drôles de vacances. Morts suspectes, suicides, secrets compromettants. En plus ils se prennent pour les Seigneurs de la race noire ; mais quel monde de fous ! Heureusement que mes Ancêtres africains me protègent, sinon certains ne demanderaient pas mieux que de me faire disparaître.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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14 décembre 2008

Blanche fait le ménage

de Barbara Neely

Blanche_fait_le_menage

Rendre service à une amie, Blanche n'a rien contre. Surtout qu'il ne s'agit que de remplacer la cuisinière des Brindle pendant une semaine.

Et les Brindle, dans leur grande maison en haut de la colline, sont vraiment des gens très bien. Vraiment.

Certes, le père semble décidé à raccoler pour obtenir des voix aux prochaines élections. Certes, la mère insulte son mari à tout propos quand elle ne lui envoie pas son verre à la figure. Certes, le fils a déserté le champ de bataille et le masseur de Madame affiche un sourire un peu trop conquérant. Certes.

Sont-ce des raisons pour que les cadavres s'amoncellent, que les revolvers sortent de leurs étuis et que les menaces pleuvent sur la pauvre Blanche ? Après tout, il ne s'agissait que de remplacer la cuisinière pendant une semaine. 

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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Entre satire sociale féroce et comédie policière grinçante, le nouveau mystère Blanche White.

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13 décembre 2008

L'inconnu de la terrasse

de Béatrice Nicodème

l_inconnu_de_la_terrasse

Philippe Mercereau, directeur de la galerie Prométhée, est retrouvé assassiné. Au même moment, sa maîtresse disparaît, semblant ainsi se désigner comme la coupable.

Explication peut-être un peu trop simple…

Une énigme qui dépasse la simple construction mathématique, un roman où les personnages ont autant d’importance que les événements, où une rue enneigée et un Lied de Schubert comptent plus qu’une empreinte digitale.

Éditions L'INSTANT

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" Une construction mathématique impeccable pour une intrigue qui donne plus dans la peinture au couteau que dans l’aquarelle. "   Noëlle Loriot, "L’Express" - avril 87

 

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12 décembre 2008

Le numéro gagnant

de Francis Beeding

le numero gagnant

Ce n'est peut-être pas moral, tant d'argent gagné par hasard.

Mais après tout, ce billet de loterie, on le lui avait offert, alors. Elle avait eu la chance de décrocher le gros lot, c'est tout.

Et puis la vieille Miss Haslett mérite bien un peu de repos au soleil, après des années de bons et loyaux services à l'Institution de Saint Julien.

Seulement que faire de ce pactole ? Bien sûr, il y les placements habituels, de tout repos mais guère rentables.Les propositions de ce courtier de Londres ont l'air beaucoup plus alléchantes. Un gentleman fort aimable, d'ailleurs...et très empressé. 

Évidemment, pour une somme pareille, on serait prêt à n'importe quoi...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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Édition originale: Éd. Librairie des Champs-Élysées (1937)

10 décembre 2008

Une étrange ambition

de Kay Mitchell

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Dans la petite ville de Malminster, les étrangers ont bien du mal à trouver leur place.

Quant aux immeubles vétustes qui abritent la communauté pakistanaise, les promoteurs de la région les verraient bien rénovés en logements modernes pour cadres branchés.

Une raison supplémentaire pour proposer à la municipalité de « déplacer » ces immigrés encombrants, contre une forte somme.

Alors, quand un membre du conseil municipal opposé à cette proposition fait un plongeon opportun dans le canal au volant de sa voiture, et que les immeubles objets de convoitise prennent feu, l'inspecteur-chef Morrissey n'a pas à se demander longtemps si les deux affaires sont liées...

Éditions DU MASQUE

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10 décembre 2008

Un si joli village

de Kay Mitchell

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Aux yeux du visiteur non averti, Little Henge ressemble à ces milliers de villages anglais bien tranquilles. Le pasteur y croise la postière, l'épicier salue ses clientes fidèles et tout ce petit monde semble destiné à couler des jours paisibles.

Mais au pub du village, les langues se délient plus souvent qu'à leur tour. Après quelques pintes, chacun livre avec satisfaction des informations sur la vie privée de son voisin. Et c'est tout bénéfice pour les bavards quand un ragot salé agrémente la conversation.

Justement, un mari présumé fidèle vient d'ête séduit par la femme fatale du village. Il n'en faut pas davantage pour secouer ce si joli village et conduire un de ses paisibles concitoyens au meurtre...

Éditions DU MASQUE

10 décembre 2008

En des lieux désolés

de Kay Mitchell

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Pour un mannequin en quête de célébrité, figurer en page trois du Suai peut faire office de tremplin pour la gloire. N'est-ce pas sur cette célèbre planche que s'étale leur vérité... toute nue ?

Mais les stars le savent bien, le vedettariat n'entraîne pas que des avantages.

Gail Latimer, faisant fi des conseils de prudence de ses proches, a exposé ses charmes aux yeux de tous.

C'est hélas à la seule vue du médecin légiste qu'elle dévoile son cou marbré de bleu. L'admirateur qui l'attendait dans le sous-bois près de son domicile a également étranglé deux autres jeunes femmes dont le plus grave défaut était sans doute une beauté... sans défauts.

Éditions DU MASQUE

10 décembre 2008

À jeter aux chiens

de Kay Mitchell

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Les vagabonds qui arpentent les rues de Malminster semblent le reflet d'une société anglaise à la dérive.

C'est en tout cas l'avis de l'inspecteur-chef Morrissey qui déplore l'attitude des autorités municipales face à la pauvreté. Un citoyen sans doute du même avis a décidé d'agir à la place des élus et de débarrasser la région de toutes ces âmes errantes.

Tueur sanguinaire, il est suffisamment intelligent pour ne laisser aucune trace derrière lui. La police en est presque réduite à attendre le prochain meurtre, ce qui n'est guère du goût de Morrissey.

Et l'unique piste que suivent les enquêteurs s'évanouit en fumée lorsqu'une étudiante est retrouvée morte dans le lac de Malminster, victime semble-t-il du même assassin...

Éditions DU MASQUE

10 décembre 2008

Aux innocents la colère

de Kay Mitchell

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Un cadavre qui flotte au gré du courant, pour s'échouer finalement sur la rive: celui d'une jeune fille, une mineure, enceinte et assassinée.

Difficile affaire pour l'inspecteur-chef Morrissey: il ne fait pas bon incarner la loi et l'ordre en des temps aussi troublés, qui voient crimes crapuleux et émeutes raciales se succéder.

Est-ce le même homme qui s'attaque aux femmes de Malminster, allant jusqu'à les violer dans leur lit ? Ou bien cette future mère a-t-elle été victime d'un rôdeur ?

Alors que la police met progressivement à jour l'absence d'aide apportée par la législation anglaise aux adolescentes en difficulté, dans l'ombre, s'esquisse peu à peu l'ébauche d'un odieux trafic...

Éditions DU MASQUE

9 décembre 2008

Ménage à quatre

de Manuel Vázquez Montalbán

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Dans tout quatuor qui se respecte, on est cinq, les trois mousquetaires n'étaient-ils pas quatre ?

Il y a donc Modolell et sa femme Pepa, Luis et sa femme Carlota, une beauté pré-raphaélite. Des bourgeois blasés, "post-modernes jusqu'au cliché". Et Ventos, le narrateur. Parmi eux, un assassin.

Les belles blondes finissent toujours mal chez Montalbán, et Carlota n'échappe pas à cette règle fantasmatique: un jour on la retrouve flottant dans l'étang de la propriété familiale, curieusement déguisée en Ophélie de John Everett Millais. Noyée.

Et enceinte, qui plus est, l'autopsie le révèle, à la surprise du mari. Il y aurait donc aussi un amant ? Un problème policier classique, un casse-tête tout de même pour l'inspecteur Davila. C'est que, comme le dit Ventos, "les apparences sont trompeuses, mais elles sont encore ce que nous avons de plus solide. L'apparence, c'est la réalité". Comprenne qui pourra.

Éditions du SEUIL

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