C'est quand même un monde ! On fait un hold-up de rien du tout dans une banque du fin fond de la province, et voila que chacun s'en mêle.

Les employés, d'abord, qui jouent les matamores ou tremblent pour leur peau, les clients râleurs qu'on est obligé d'éliminer et, bien sûr, les flics qui attendent d'intervenir, trop discrets pour que ce ne soit pas inquiétant.

Le tout en trois heures d'horloge. C'est long, très long.

Le grand Gordano, le plus célèbre illusionniste du siècle, a laissé, pendant plus de vingt ans, son public pantois, ébloui à la fin de chaque représentation.

Jusqu'au jour où il quitte définitivement la scène. Mort pour de bon. S'est-il suicidé ?

Un de ses intimes l'a-t-il aidé à "s'escamoter"? Ou n'est-ce pas encore un de ses tours pour tromper une dernière fois son monde ?

En tout cas, c'est parfaitement réussi.

Depuis des mois, je cours.

Acquitté - par hasard - d'un méfait dont j'étais innocent, méprisé par ma femme et mes gosses, je me suis fait piéger par une redoutable bande de pilleurs de lingots, j'ai joué double-jeu avec une organisation pseudo-policière, je ne sais plus du tout où j'en suis.

L'honnêteté, c'est épuisant.

Trois meurtres avec viol. Commis dans les mêmes circonstances, dans la même région.

Pour la police, c'est l'oeuvre d'un seul individu. Dès le départ, les flics on un suspect presque parfait à se mettre sous la dent. Tout l'accable.

Encore faut-il qu'il se mette à table. Au cours d'un long interrogatoire, deux forces s'affrontent. D'une part, un inspecteur patient, mais coriace; de l'autre, un minable qui s'écrase sans jamais céder.

Mais à l'heure des aveux...

L'huile d'olive et la lessive aux enzymes, comme ça, à première vue, c'est de la marchandise honnête. Sauf quand c'est la Cosa Nostra qui vous la vend en gros. Sans que vous le sachiez, bien entendu.

Si par malheur, vous apprenez la chose, et que vous refusiez de continuer à acheter, alors adieu vos magasins, vos entrepôts... On vous les casse, on vous les brûle. Et on tue vos gérants. Pour faire bon poids.

La Mafia a une façon à elle de concevoir la Libre Entreprise.

Frenchy Melman, quand il voulait s'envoyer une mignonne, il n'hésitait pas. Il l'épousait.

Un de ses copains retournait le col de sa chemise et la mignonne le remerciait en l'appelant "Monsieur le Pasteur".

Quand Frenchy mourut, trois de ses veuves vinrent réclamer le mystérieux magot dont il leur parlait dans ses lettres.

Mais ce magot qui avait disparu, c'était un flic, pas moins, qui le détenait !

Malheur au flic qui fait le sourd quand un indic essaie de lui mettre la puce à l'oreille !

À Las Vegas, le lieutenant Hunter envoie promener un vieil extra-lucide qui lui marmonnait un tuyau sur "la bombe". Le lendemain, le bonhomme est étranglé, le maître chanteur à la bombe menace les salles de jeux et les meurtres se succèdent...

Seule une certaine fille pourrait aider Hunter à résoudre l'énigme. Mais laquelle ?

Elles sont sept, sept soeurs de volupté..., qui se sont égaillées à la première alerte.

" C'est sur mon bureau qu'échouent les dossiers dont personne ne veut, les cadavres qui ne feraient pas lever un sourcil à un gratte-papier des chiens écrasés, les victimes anonymes des crimes d'après boire, les vies gâchées pour rien, les destins lacérés des assassins et de leurs victimes confondus dans la même misère, dans la came, dans le vice, dans les jalousies morbides carbonisant des générations entières au fond d'un taudis en bordure de la Nationale. "

Ce bureau, c'est un cagibi, un placard dans une aile à moitié désaffectée du commissariat de Bastia, où ce policier corse a échoué, après la critique de trop contre ses supérieurs, la bagarre de trop avec ses collègues. Pourtant sa carrière dans la police avait bien démarré : 7 ans dans la banlieue parisienne à la brigade des stups puis une mutation à la police judiciaire de Bastia la ville où il a grandi.

Mais très vite, il a été déçu, écoeuré par les ordres des chefs, les affaires oubliées volontairement, les arrestations arbitraires, la corruption, les magouilles quotidiennes. Il travaille seul à présent, sur des affaires mineures en apparence. Comme celles du meurtre d'Hakima, 5 ans et de sa mère Khadija.

Ce policier va chercher partout le coupable, comme il cherche partout la vérité . Une enquête, le temps d'un été pluvieux.

Le portrait d'une île loin des clichés et des visions de carte postale où se croisent élus, voyous, braqueurs et assassins, travailleurs immigrés, continentaux en mal d'une existence qu'ils espèrent plus douce. Le policier sillonne la ville : des bars pourris aux lotissements à des kilomètres de la mer, des bidonvilles installés près des autoroutes aux villas des beaux quartiers. Il ne cessera jamais de chercher.

Qui de ces distingués messieurs, a tué la belle Marcelle : l'avocat véreux, le secrétaire d'ambassade, le souteneur ou le grec interdit de séjour ?

"Simple problème d'arithmétique policière" pense d'abord le jeune inspecteur Drieux... Pas si simple que cela !

Quelques désagréables surprises l'attendent sur le pavé gras des halles, quelques révélations surprenantes dans les archives de la police, et quelques émotions fortes chez certaines dames ...

Et pendant ce temps là, le colt de l'assassin continue de tuer, ponctuant de ses coups de tonnerre une difficile enquête.

Pour ses débuts, l'inspecteur Drieux a une belle occasion de donner sa mesure.

Prix du Quai des Orfèvres (1965)

Un savant professeur de physique nucléaire est mort dans son laboratoire du Loir et Cher. Il venait de découvrir par le plus grand des hasards un corps nouveau dont les propriétés radioactives empêchaient la réalisation de tous les phénomènes électromagnétiques qui constituent le support mystérieux de notre civilisation matérielle.

Ce corps a été volé. Le monde contemporain retournant de temps des diligences avant de disparaît définitivement: voilà qui n'était pas prévoir au calendrier de l'inspecteur Drieux.