Matt Alexander
Éditions Albin Michel
1994
« Bonjour, pourrais-je avoir un autographe pour ma petite amie. Elle s'appelle Karen ».
Si vous entendez cette phrase et que vous êtes un artiste, alors vous être mort. Car c'est bien le plus grand danger à Dallas aux alentours du 22 novembre 1993. Alors que la ville vit dans la commémoration de l'assassinat de Kennedy, deux personnes vivent une aventure différente.
Karen Blue est réalisatrice. Son premier film, « Je hais les hommes », où elle dénonçait les travers du sexe fort, l'a conduite à la célébrité. Aussi, quand elle a eu l'idée de son second film, où un tueur décide de s'en prendre à tous les artistes de la ville, elle trouve sans problème les fonds nécessaire à son travail. L'idée de son imprésario est même simple: profiter du rassemblement gigantesque d'artistes venus apporter leur notoriété à un congrès pour sauver le monde pour faire la publicité de son film pendant le tournage.
Mais "Papillon" a entendu la conférence de presse de Karen où elle dévoilait le sujet de son film et il a trouvé l'idée excellente: tuer les artistes, en dédiant leur mort à Karen, c'est un projet de génie. Mais pour que cela soit le plus spectaculaire, il faut que Karen le sache d'une part et que le monde entier le découvre d'autre part.
Quand Karen reçoit les sept autographes que "Papillon" a recueillis pour elle, elle croit d'abord à une plaisanterie, sauf quand elle découvre que 4 d'entre eux se sont mystérieusement suicidés dans les dernières heures. Convaincue d'avoir affaire à un serial killer qui réussit à convaincre les artistes de se suicider, de préférence en public, elle doit empêcher que la liste n'arrive à sa fin, que "Papillon" ne réussisse à se servir d'elle pour faire connaître au monde son monstrueux projet.
Et surtout il faut découvrir qui est "Papillon"...