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17 octobre 2007

Le gros, le Français et la souris

le gros, le francais et la souris

Raúl Argemi
Éditions Rivages
2005

 

Un homme, Garcia, reçoit une lettre accompagnée d’une photo. Deux morceaux de papier qui le replongent tout à coup dans son passé…



Trois ans auparavant, Garcia, dit le Gros, rencontre par hasard un ancien acolyte : le Français. Tous deux ont partagé autrefois la noirceur d’une cellule de prison. Garcia est rentré dans le droit chemin en devenant réceptionniste, autrement dit sous-fifre en costume vert. Petit pion invisible sur l’échiquier du vaste empire financier dirigé par Tony Capriano Müller, il s’emploie à perdre quotidiennement les parties de squash qui l’opposent au grand patron et satisfait ainsi régulièrement l’ego de ce dernier.

 

Le Français, anarchiste habité par une inextinguible violence à l’égard de la bourgeoisie, offre alors à Garcia l’opportunité de renouer avec son passé et d’échapper enfin à une existence minable et sans relief. À la clef : une revanche sociale et beaucoup d’argent. Le Français présente Garcia à son bras droit, Pérez la Souris. Cet ancien boxeur porte les séquelles physiques et mentales de ses exploits passés sur le ring et se dévoue corps et âme au Français.



Tous trois vont alors organiser le kidnapping d’Isabelle Capriano Müller, séduisante épouse du grand manitou. Méprisante mais néanmoins fascinante, sa beauté ne laisse pas Garcia indifférent. Dès lors, l’enlèvement de la jeune femme prend une tournure inattendue, riche en rebondissements. Isabelle, manipulatrice bien plus éprise de pouvoir que de son vieux mari, voit dans sa captivité l’occasion rêvée de se débarrasser de lui. Les bourreaux deviennent les complices de la victime et les doubles jeux s’instaurent de part et d’autre.

 

Garcia sera le jouet d’Isabelle et d’un certain José Vasquez Montalban (hommage explicite de l’auteur à l’un de ses célèbres pairs), commissaire retraité au service exclusif de Müller. Le Gros, pris au centre de cet imbroglio, voit le piège se refermer lentement sur lui…

_____

 

« Dans la plus pure tradition du roman noir, ce récit puise son originalité dans une narration à la première personne proche de la confession.  Garcia nous raconte l'histoire qui a fait basculer sa vie dans le chaos en commençant par la scène finale.  On refait le chemin à l'envers pour découvrir les rouages sordides, mais parfois férocement drôles, d'une machination vouée à la perte d'un héros décalé, initié ou machiavélique presque malgré lui, et qui se retrouve aux prises avec la touche finale de son destin. »   

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17 octobre 2007

Raúl Argemi

Biographie

 

Raúl Argemi est né en 1946 à Plata, capitale de la province argentine de Buenos Aires. Sa carrière professionnelle passe d'abord par les arts scéniques avant de passer à la littérature, comme auteur et directeur théâtral.

 

Au début des années 70, il participe à la lutte armée en Argentine, il vit dans la clandestinité jusqu'à son arrestation en 1974. Il passe toute la dictature du gouvernement argentin derrière les barreaux, il recouvre la liberté en 1984.

 

Il entame alors une carrière de journaliste à Buenos Aires, où il est directeur du journal "Claves" et il collabore à "l'Edition Cono Sur" du "Monde Diplomatique". En 1986, il part pour la Patagonie où il travaille dans la presse régionale et commence à penser à l'écriture de romans, dont la toile de fond serait cette magnifique région australe. Il s'installe définitivement à Barcelone en 2000 et là, commence véritablement sa carrière d'écrivain avec la publication des romans déjà élaborés pendant son séjour en Patagonie.

 

Il reçoit nombre de récompenses: en 2002, le Prix "Felipe Trigo", en Espagne pour "Los muertos siempre pierden los zapatos", traduit en français sous le titre Les morts perdent toujours leurs chaussures. En 2003, le "Prix International argentin Luis Berenguer" pour le roman "Penultimo nombre de guerra", ainsi que le prix "Dashiell Hammet" pour le même ouvrage, puis le prix "Francisco Garcia Pavon" pour "Patagonia Chu-chu" et enfin en 2006 le prix  "Tigre Juan" pour son dernier roman "Siempre la misma musica".

 

Désormais traduit en anglais, italien, allemand, néerlandais et... en français, les Éditions Rivages nous permettent enfin de découvrir un auteur talentueux dans le genre du roman noir argentin.

(Sources: Wikipedia / europolar.eu./)

Elleon

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Résumés

 

  1. Le gros, le Français et la souris (Éd. Rivages - 2005)
  2. Les morts perdent toujours leurs chaussures (Éd. Rivages - 2007)
  3. Patagonia tchou-tchou (Éd. Rivages - 2010)
  4. Ton avant-dernier nom de guerre (Éd. Rivages - 2013)
17 octobre 2007

Une femme exemplaire

une femme exemplaire

Lisa Appignanesi
Éditions Belfond
1998

 

Trompeuses apparences ! 

 

Tout semble opposer Maria et Béatrice, deux amies d'enfance. Romancière célèbre mais fragilisée par la mort de son amant, Maria s'est exilée à Paris. Béatrice, elle, affiche une sérénité comblée, ne laissant toutefois rien transparaître de son existence. Chacune se glisse dans la peau de l'autre avec le désir de lui ressembler.

 

C'est autour de Paul, que se catalysent les désirs secrets de chacune d'elles. Époux de Béatrice, ce brillant avocat engage Maria pour enquêter sur les femmes criminelles.  Coïncidence, hasard ?  Ces trois êtres si proches vont être impliqués dans le même drame...

 

Pour être elle-même, Béatrice devra s'affranchir du passé.  Maria ne saurait se dérober à son penchant pour Paul.  Mais lui, ne joue-t-il pas un double jeu ? 

 

"La vraie vie est souvent celle qu'on ne vit pas..."

17 octobre 2007

Lisa Appignanesi

Biographie

 

Lisa Appignanesi a été professeur d'Études européennes dans une Université britannique, avant de devenir directrice adjointe de "l'Institut d'Art Contemporain de Londres" et productrice de télévision. Elle est auteur de romans et de plusieurs essais, parmi lesquels une biographie de Simone de Beauvoir. Elle écrit aussi sous le pseudonyme de Lisa Rivers.

 

*****

 

Lisa Appignanesi: une "féministe" ignorée ?

 

16863539_pD'origine juive-polonaise, elle est née "Elsbieta Borenztjn" en 1946. Elle a beaucoup voyagé à travers l'Europe, l'Amérique du nord et les États-Unis avant de se fixer en Angleterre à Londres.  Là-bas, elle est une auteur reconnue pour tous les ouvrages qu'elle a pu écrire: essais divers, biographies, etc... et, ses derniers livres, plutôt, dans le genre "thriller psychologique", vers lequel elle a évolué au fil de ses romans.

 

*****

 

Résumés

 

  1. La mémoire du désir (Éd. Robert Laffont - 1993)
  2. Une femme exemplaire (Éd. Belfond - 1998)
 
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Romans signés Lisa Rivers

 

Résumés

 

  1. Au creux de l'hiver (Éd. Pygmalion - 2002)
  2. Le divan des morts (Éd. Pygmalion - 2001)
17 octobre 2007

La cage

la cage

Roderick Anscombe
Éditions Presses de la Cité
1997

 

Dan Cody vit un enfer dans la prison de Denning. Condamné à mort pour le meurtre de sa femme, il parvient à s'évader. Mais Dan veut se faire entendre et comprendre par les médias. Il choisit de tout raconter à la Claire Chazal de l'Amérique et se confesse jours après jours.

 

D'après lui, sa femme, séropositive, a imploré sa mort. Peu à peu, Dan se révèle un être double. 

 

N'a-t-il pas détourné une jeune infirmière de son devoir en l'entraînant dans sa fuite ?  N'est-il pas un monstrueux manipulateur ? 

 

Ou bien se laisse-t-il manipuler par une bande de dealers ?

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"Ce thriller rondement mené perd le lecteur dans une multitude de fausses pistes, à la fois effrayantes et sentimentales."

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17 octobre 2007

Roderick Anscombe

Biographie

 

Roderick Anscombe est né en 1947 à Manchester. Diplômé en Psychiatrie, spécialiste de la schizophrénie, il a travaillé dans le service psychiatrique d'un centre de détention où il a eu l'occasion de questionner une centaine de meurtriers, parfois moins de 48 heures après leur crime. Il dirige aujourd'hui les services psychiatriques d'un hôpital près de Boston, aux États-Unis, enseigne à la faculté de Médecine de Harvard, publie nombre d'articles dans des revues scientifiques et est expert devant les tribunaux.

 

En tant qu'auteur, il se fait connaître en 1994 avec "The secret life of Lazlo, count Dracula", publié en France aux Presses de la Cité, "La vie secrète de Laszlo, comte Dracula", « la légende de Dracula ou l'étude psychologique d'une âme tourmentée: un sombre roman à la finesse troublante » (cf. l'éditeur), qui entre dans le genre SF. En 1996, "Shank", second roman de l'auteur qui s'inspire largement de ses expériences de psychiatre en milieu carcéral, La cage est publié en 1997 aux Éditions Presses de la Cité.

 

En 2005, dans "The interview room", Roderick Anscombe crée le personnage de Paul Lucas, psychiatre expert devant les tribunaux. Les droits sont rapidement achetés par "John Gerts Prods" pour l'adapter au cinéma sous le titre "Lie to lie"; un projet de scénario aurait été alors proposé à la FOX pour en faire une série TV, mais après bien des discussions le projet est abandonné. Cependant, en 2009, l'auteur a la surprise de découvrir à la TV, une nouvelle série "Lie to me", très largement inspirée de son scénario et de son personnage, d'où un procès en cours, intenté à la FOX. Un second opus de la série Paul Lucas "Virgin lies" est paru en 2007, Roderick Anscombe n'a plus rien publié depuis et les deux romans de cette série restent inédits en France.

Elleon

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Résumé

 

  1. La cage (Éd. Presses de la Cité - 1997)

 

ainsi qu'un roman SF

17 octobre 2007

Les morts n'aiment pas les sushis

les morts n'aiment pas les sushis

Gert Anhalt
Éditions Fleuve Noir
2004

 

Hamada Kenji - Japonais rondouillard aux pieds plats - rêve de ressembler au fiancé de Barbie et, à défaut, se fait appeler Ken. Ce détective privé d'un genre très spécial passe le plus clair de son temps à lire des mangas et à perfectionner son brushing en rêvant à d'hypothétiques exploits. 

 

Aussi, lorsqu'un jour, un inconnu frappe à sa porte et pose sur son bureau deux mallettes ne contenant pas moins de dix millions de dollars, il voit enfin l'occasion de passer à l'action.  Sa mission: acheminer cette rançon en Allemagne.

 

Arrivé à Furankufuruto - comme on dit chez lui -, Ken est convié à dîner par les parents de l'enfant kidnappé et abuse quelque peu du breuvage local. Quoique bien entraîné, il perd rapidement connaissance. Et lorsqu'il sort finalement de son coma éthylique, c'est pour se réveiller en pleine campagne aux côtés de son hôte qui a littéralement perdu la tête. 

 

On lui a soigneusement séparé l'occiput du tronc à l'aide d'une épée japonaise. 

 

Conscient que ce détail ne joue pas vraiment en sa faveur, Ken prend alors la poudre d'escampette...

17 octobre 2007

"Ken", l'anti-héros

16863539_pAvec son personnage, "Kenji  Hamada", ou plutôt "Ken", (comme le préfère le sus-dit personnage, qui ne rêve que d'une chose: ressembler au fiancé de "Barbie"), Gert Anhalt crée un nouveau genre, d'abord dans le style: on parle là de polar "germano-nippon" ( pas très courant, non ?), puis dans le héros, qui a plutôt tout de... "l'anti-héros" .

 

Parlons donc un peu de "Ken", un détective d'un genre un peu spécial, pas souvent sur le terrain, même très peu, (il est du genre un peu "froussard"!)  Il  passe son temps à lire des "mangas" et rêve alors d'exploits extraordinaires (un peu infantile aussi !). Il se présente comme l'inverse du "Ken", la poupée en plastique, qui représente pour lui "le mec parfait". Il est plutôt petit, légèrement plus rondouillard que la moyenne des Japonais, et avoue lui-même, qu'avec quelques gènes plus ambitieux, il aurait pu faire un sumo à peu près potable!   Voilà donc notre héros !

 

Arrivé en Allemagne pour son enquête, il cumule les situations désastreuses... Plutôt sympathique, non ?

 

Quand au polar que nous livre l'auteur, un régal  d'humour si vous  êtes adeptes du second degré, bien sûr ! Car Gert Anhalt,  qui connaît bien le Japon, la langue, la société et la culture, ne se lasse pas d'y aller de quelques expressions très amusantes, la preuve en est... le titre du livre, dont la traduction, en français, respecte parfaitement le titre original allemand.  Les polars ne sont pas toujours noirs, certains auteurs peuvent faire preuve de beaucoup d'humour un peu... noir !

Elleon

17 octobre 2007

Gert Anhalt

Biographie

 

Gert Anhalt est né en 1963, à Bad Wildungen en Allemagne dans le "Land de Hesse". Il étudie le japonais, d'abord à Marbourg, près de chez lui, puis à Tokyo.  Après ses études, il reste à Tokyo où il travaille pour la chaîne de TV allemande, l'A.R.D, puis comme pigiste pour la Z.D.F. Après cette formation sur le terrain il travaille comme rédacteur, puis comme reporter pour le "Heute journal". Il devient alors directeur des studios de la Z.D.F à Pékin, où il reste cinq années, puis à Tokyo, d'où il couvre une grande partie du Sud-Est asiatique comme correspondant pour cette même chaîne. 

 

De ses cinq années passées à Pékin, il écrit un récit paru en 1999 en Allemagne, "Chinas nackte Fallschirmspringer" dont il s'inspire pour écrire un polar "Tote mögen kein Sushi" publié en 2002, dans lequel il en crée le personnage de Hamada Ken, Japonais rondouillard, détective-enquêteur minable, mais qui possède la maîtrise parfaite de la langue de "Goethe". Ce premier opus d'une série de trois en 2007, est traduit en français sous le titre Les morts n'aiment pas les sushis chez Fleuve Noir en 2005. Les deux romans suivants de la série "Für eine Handvoll Yen" - 2004 et "Sayonara für eine Leiche" - 2007, ne sont pas traduits en France.

 

Sous le pseudonyme de Raymond A. Scofield, il publie dès 1996, d'autres romans policiers toujours inspirés de la politique et de l'histoire de l'Asie, qu'il connaît si bien, romans qui restent également inédits en France.

(Sources Wikipedia / presseportal.zdf. / krimi-couch. )

Elleon (Mise à jour/2014)

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Résumé

 

  1. Les morts n'aiment pas les sushis (Éd. Fleuve Noir - 2004)

 

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16863539_p

 

Avec son personnage, "Kenji  Hamada", ou plutôt "Ken", (comme le préfère le sus-dit personnage, qui ne rêve que d'une chose: ressembler au fiancé de "Barbie"), Gert Anhalt crée un nouveau genre, d'abord dans le style: on parle là de polar "germano-nippon" ( pas très courant, non ?), puis dans le héros, qui a plutôt tout de...  suite »»»

17 octobre 2007

L'or sarde

Giulio Angioni
Éditions Métailié
2003

 

Fraus, petit village typique de Sardaigne. Il sa Maison de l'Ogre et ses sorcières, mais aussi son terrain de sport et son grand magasin d'équipement ménager.

 

Le maire, professeur de philosophie, mari malheureux, père inquiet d'un garçon de onze ans, livre un récit fiévreux des derniers événements survenus depuis quelques mois dans sa ville. Benvenuto, neveu d'un riche parvenu, a été enlevé. Demande de rançon, débats au sein de la coalition des femmes, rumeur enfantine d'une intervention des Envahisseurs de l'Espace, tout est balayé par la découverte du corps de l'enfant, violenté, au fond d'un puits préhistorique.

 

Mariano, le joueur d'accordéon, communiste et homosexuel, est arrêté. II se suicide en prison. Le maire, qui ne croit pas à sa culpabilité, poussera sa quête de la vérité jusqu'au fond des galeries désaffectées de la mine de talc : l'or sarde. Dans les nuages blancs que soulève sa marche, des menaces sourdent du passé comme de l'avenir.

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« Alternant lyrisme et fines notations psychologiques, le récit nous entraîne à sa suite, à mille lieues des plages, au plus profond d'une belle et dure ''Sardaigne intérieure". »

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