de Daniel Brajkovic

Sept amis d'une même génération se débattent aux prises avec une existence dont ils refusent la médiocrité.

Gaétano, tiraillé entre compromis et révolte, touche à la folie; Marcello cherche à repousser dans l'errance le dégoût de lui-même; Nando, play-boy gigolo épris de pureté, se fait rattraper par la vie qu'il mène.

Un comportement marginal les conduit ainsi à griller leur vie comme des météore, dans la vitesse et la violence. Sans complaisance ni dramatisation  juste un grand éclat de rire fraternel...

« Et quand bien même tout serait joué d'avance, dans l'ensemble ce n'était pas si mal. » ...

Éditions FLAMMARION

1963 - 1998

Biographie

Daniel Brajkovic est né en 1963 en France, issu d'une famille d'immigrés croates.

Bassiste à ses heures perdues, il joue au sein du groupe "Mary Goes Round" (MGR), créé en 1986 dans la mouvance de la "french new wave". Musicien, mais écrivain avant tout, il quitte définitivement le groupe en 1990 pour se consacrer à l'écriture et fait paraître en 1993 aux Éditions Flammarion, Quitte à en crever, un titre prémonitoire s'il en est... Un roman qui s'inscrit dans la Littérature noire: sept amis aux prises avec une existence dont ils refusent la médiocrité...

Daniel Brajkocic revient en 1998 avec  Chiens féroces, publié chez Rivages, dans lequel il peint « un terrible portrait d'inadaptés dont la douleur de vivre dans notre société s'est changée en fureur destructrice,  d'une écriture brute, heurtée, ponctuée de fulgurances étonnamment classiques, qui emmène jusqu'au bout de leur dérive ces êtres qui ne peuvent exister que dans le paroxysme. »(cf.fiche éditeur).

La vie de Daniel Brajkovic s'interrompt tragiquement à l'âge de 35 ans, avant même la parution de son second livre, alors qu'il travaillait déjà sur un nouveau roman noir...

Pour en savoir plus sur l'auteur, il faut lire ses deux romans, mais selon la formule consacrée et plutôt réservée aux  thrillers fous ou autres romans d'horreur:  âmes sensibles, s'abstenir !

(Sources: Éditeur)

Elleon

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Résumés 

1. Chiens féroces (Éd. Rivages - 1998)
2. Quitte à en crever (Éd. Flammarion - 1993)

Bonne lecture

Une femme a été retrouvée morte dans l'ancienne propriété de sa famille où elle était revenue pour la nuit...

Que s'est-il passé ce soir de pluie et d'automne au bord de la Loire entre le restaurant des Chaînes d'Or, le musée communal et l'étroit chemin qui sépare le cimetière du mur de la propriété ?

Prix des Deux Magots (2008)

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« L'histoire repose sur un fait divers, un assassinat, mais il ne se passe rien...  Pas de suspens, pas d'intrigue, pas de coup d'éclat...  Le narrateur raconte l'enquête avec une lenteur et une froideur chirurgicale...  La multitudes des détails, la conclusion de l'enquêteur, les doutes...  Mais l'histoire est finie, elle ne se déroule plus sous nos yeux. »   -   Sophie Leboeuf, www.evene.fr   -

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« Ceux qui ont lu les précédents livres de Dominique Barbéris le savent: la romancière aime sonder les secrets des hommes et les tréfonds de l'âme, elle affectionne les heures fragiles entre chien et loup où l'existence semble suspendue, ces moments incertains où chacun doit faire face à soi-même et où les destins se nouent, souvent pour le pire. »   -   Isabelle Lortholary, "Elle"   -

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« Au moment où commence le roman, par un automne pluvieux, il y a une série de meurtres de femmes. Ces meurtres se concentrent tous autour du Jardin des Plantes. L'un d'entre eux, en particulier, a lieu près d'un enclos, où sont parkés des kangourous... de là, le titre un peu insolite du roman... »

La narratrice est secrétaire dans une compagnie d'assurances. Banale, conforme, touchante de soumission sociale. Elle a une confidente, Maryse, sa collègue de bureau. Philippe, son amoureux vient de la quitter pour une autre.

Elle habite vers la rue Monge. Une femme vient d'être sauvagement assassinée dans le quartier. Puis une autre, quelques jours après, à l'intérieur du Jardin des Plantes cette fois, près de la cage aux kangourous. Elle est persuadée qu'ils ont vu le tueur.

Tout homme, désormais, devient suspect, par sa banalité même. 

Nouveau meurtre encore plus près de chez elle, rue Censier...

Adaptation à l'écran en 2005 sous le titre "Entre ses mains" par Anne Fontaine.

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"Une intrigue implacable, finement conduite, où le suspense est maintenu jusqu'au bout avec une main de maître, et une écriture enlevée, efficace, qui donne aux petits détails, aux personnages secondaires, la présence, le naturel et le mystère de la vie."

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Biographie

Dominique Barbéris est née en 1958  dans une famille d'origine nantaise, dont le père diplomate est alors en poste au Cameroun. Son enfance et adolescence se passent entre Nantes et Bruxelles, puis elle entre à L'Ecole Normale Supérieure de Sèvres et poursuit son cursus universitaire à la Sorbonne avec une agrégation de Lettres Modernes.

Un cursus qui la destine à l'enseignement, mais, après ses débuts dans un lycée de Boulogne-Billancourt, elle se détourne de cette voie pour devenir responsable de la Communication dans une Compagnie d'Assurances, discipline qu'elle enseigne bientôt dans diverses écoles spécialisées.

Elle revient définitivement à l'enseignement à l'Université de Paris IV, section Langues Etrangères Appliquées où elle assure des cours de stylistique et des ateliers d'écriture romanesque.

De là à se lancer dans l'écriture, le pas est facile à franchir... Elle publie quelques études littéraires sur Proust en 1990, Giono, en 1991, Chateaubriand,  Marguerite Duras... et écrit quelques préfaces. En 1996, un premier roman voit le jour, "La ville" aux Éditions Arlea, suivi de "L'heure exquise" en 1998, accueillie alors par les Éditions Gallimard, dans la collection de l'Arpenteur. Une "production" romanesque, qui, selon les critiques, se caractérise « par une écriture et un style remarquables, une peinture aiguë des atmosphères de province ou de l'enfance... ».

En 2002, Dominique Barbéris met un pied dans le domaine de la Littérature policière, un genre qu'elle travaille de manière (un peu ?) atypique, mais un roman policier tout de même, Kangourous, genre avec lequel elle renoue en 2007 pour Quelque chose à cacher, qui lui vaut d'être récompensée par le "Prix des Deux Magots" - 2008.

Certains d'entre vous peuvent se demander ce que cette auteure fait sur nos fiches, eh bien lisez les résumés qui suivent... et à votre clavier, pour donner vos impressions... après lecture d'au moins un de ces romans, bien entendu !

(Sources: Éditeur / lecdominiquebarberis. /)

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Résumés

1. Beau Rivage (Éd. Gallimard - 2010)
2. La vie en marge(Éd. Gallimard - 2014)
3. Les kangourous (Éd. L'Arpenteur - 2002)
4. Quelque chose à cacher (Éd. Gallimard - 2007)

ainsi que quelques romans divers

de Exbrayat

L'inspecteur Miguel Lluji hait la racaille du Barrio Chino. 

Mais surtout, il hait Ignacio Villar, le caïd intouchable. Cela tourne même à l'obsession... 

Si Villar disparaissait, Barcelone respirerait mieux. C'est Villar qui a éventré le père de Miguel au cours d'une rafle. C'est encore lui qui a égorgé Paco, ce petit truand que l'inspecteur avait pris sous son aile, espérant l'arracher à la pègre... un peu comme s'il avait été son fils. 

Alors cette fois, Miguel est prêt à tout sacrifier pour avoir la peau de Villar: sa carrière, sa liberté, sa vie... Les assassins auront à se souvenir de Paco...

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Prix du Roman d'Aventures (1958)                                               

de Exbrayat

Ruth Truksmore, bien qu'elle ne brûlât pas pour lui d'une flamme très vive, était fort heureuse de devenir lady en épousant le baronet sir Archibald Lauder à qui elle avait oublié de révéler son appartenance au MI.5.

Mis au courant, sir Archibald s'entête à suivre sa femme - parce qu'elle est sa femme - dans des histoires auxquelles il ne croie pas, puis qui le dégoûteront.

Mais le baronet semble ignorer complètement que l'action des Services Secrets doit être... secrète et jamais, de mémoire d'agent, on avait vu pareil olibrius racontant ses aventures à tout le monde y compris aux policiers !

Quoi d'étonnant, dans ces conditions, que Ruth veuille divorcer pour se séparer d'un époux dont la sottise, l'incompréhension et le snobisme la font devenir folle ?

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de Exbrayat

Les Machoin sont inquiets. Jeanne n'est pas rentrée à l'Étang Perdu hier soir. Et aujourd'hui, toujours pas de nouvelles. Au café du village, on rigole en douce:  les plaisanteries égrillardes vont bon train...  Après tout, la Jeanne n'est plus une gamine. Elle a un galant à la ville, voilà tout. 

Mais les Machoin n'y croient pas. Commentn! Une fille sérieuse comme la Jeanne... Elle ne leur aurait jamais fait ça !  Et puis, elle a un fiancé à Moneyrat-le-Roussi : Léon Siguret, le garde forestier...

Non ! Quelque chose est arrivé à la Jeanne et il faut la retrouver !  Vous l'auriez pas vue... des fois ?

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de Exbrayat

Comment un jeune espion va-t-il arriver à s'introduire chez un Lord pour s'emparer de certains documents ?  Tout simplement en tombant amoureux de la ravissante mais idiote couturière Pénélope Lightfeather.

Elle l'aidera justement parce qu'elle est naïve et jolie, jolie...

En dépit de l'humour et de la fantaisie de Charles Exbrayat, vous tremblerez pour cette ravissante idiote.

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de Exbrayat

La première impression que Déborah Puisserguier laisse aux fils d'Adam dont la route croise la sienne est qu'il n'existe pas sur terre plus jolie fille d'Eve. 

La seconde est qu'il n'y en a pas aux poings plus durs, Déborah étant une montagnarde huguenote musclée et sévère de moeurs, aussi prompte à châtier les entreprenants qu'à citer les Écritures.

Donc capable d'avoir tué d'un coup de coupe-papier le salace Jérôme Manigod, vieil oncle des Nantilly qui viennent de l'engager comme femme de chambre en remplacement de Suzanne Nanteau, mais sûrement pas coupable d'avoir subtilisé en même temps la cassette de diamants dudit Jérôme Manigod.

Ainsi le déduit l'inspecteur Girelle dont le coeur d'amadou s'est enflammé pour Déborah et dont l'oeil a senti le poids de sa force de frappe...

Son supérieur adopte cette thèse d'autant plus volontiers que les suspects ne manquent pas. À commencer par Suzanne, qui n'a pas la sagesse de son homonyme biblique comme le rappelle Déborah.

Mais on tue Suzanna... et ce ne sera pas le dernier meurtre de cette histoire où Charles Exbrayat allie avec maîtrise le frisson du suspense au rire de l'humour.

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