Biographie
Mark Alpert suit ses études secondaires à New York, puis entre à Princeton pour étudier l'Astrophysique. Son sujet de thèse écrit avec le soutien de son professeur J. Richard Gott III porte sur « l'application de la théorie de la relativité à un univers qui serait plat: simple rectangle sans épaisseur, qu'il nomme d'ailleurs "Flatland" »; si la notation de sa thèse ne correspond pas à ses espoirs, ses idées seront maintes fois reprises dans des publications spécialisées. Passionné de Physique, Mark Alpert l'est aussi de Poésie, et, pendant ses études universitaires, il suit un atelier de "creative writing", avec des professeurs comme Michael Ryan, ou James Richardson. C'est de cette passion que le jeune homme est bien décidé à vivre, et il s'inscrit à un programme de "MFA Writing" à l'Université Columbia, travaillant avec des auteurs célèbres. Mais, après deux années d'études, il doit se rendre à l'évidence, la poésie ne nourrit pas son homme.
Il devient alors journaliste, du moins travaille comme chroniqueur au "Claremont Eagle Times" où il est chargé de rendre compte des réunions de parents d'élèves, et des accidents de la circulation, photos à l'appui qu'il prend avec son propre appareil. Un peu plus tard, il entre au "Montgomery Advertiser" (Alabama) où il couvre la dernière année du mandat de gouverneur de George Wallace. En 1987, il revient sur New York et travaille pour "Fortune Magazine" pendant les quatre années suivantes: il suit le grand boom de l'industrie informatique et de toutes les technologies émergentes. Il travaille en free lance pendant une année, rédige des articles pour le magazine "Popular Mechanics" et des textes pour le "CNN's Moneyline show". Pendant toutes ces années, Mark Alpert n'a pas cessé d'écrire, des romans des poèmes, des nouvelles, dont une seule se voit publiée dans "Playboy" !
En 1998, il rejoint l'équipe de "Scientific American", la plus importante revue de vulgarisation scientifique des États-Unis, sa passion des Sciences Physiques reprend le dessus et c'est après la publication d'un article sur Albert Einstein que lui vient une idée de roman. Il reprend le personnage et sa célèbre théorie, point de départ d'un thriller scientifique dans lequel, David Swift, spécialiste de l'histoire des technologies se retrouve traqué, avec entre ses mains l'avenir du monde menacé de destruction complète. Dans ce thriller, "Final Theory" paru en 2008 aux États-Unis, Mark Alpert adapte nombre de technologies bien réelles au moyens techniques utilisés par le FBI, robots de surveillance, voitures sans conducteur, armes de pointe, etc... Un techno-thriller qui devrait être le premier d'une série à venir selon l'éditeur américain Simon & Schuster.
Après l'immense succès rencontré dans son pays, Mark Alpert est aujourd'hui publié dans près d'une vingtaine de pays, dont la France. C'est une toute jeune maison, les Éditions Gutenberg (dont j'ignorais l'existence, créées par Stephen Belfond, editionsgutenberg) qui publient Code Einstein en 2009.
Nouvel éditeur, nouvel auteur (dont c'est le premier et seul roman publié à ce jour mais l'éditeur Simon & Schuster aurait acquis les droits de deux romans suivants), autant de bonnes raisons de lire ce livre qui devrait susciter l'intérêt des amateurs, et peut-être l'occasion pour les autres de découvrir le techno-thriller...
Depuis Code Einstein, aucun des quatres romans suivants de Mark Alpert n'a été traduit en France... (!?)
( Sources: markalpert. / fantasticfiction.)
Elleon
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Résumé
- Code Einstein (Éd. Gutenberg - 2009)