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Quand Mack Bolan arriva sans crier gare à Detroit, il s'aperçut que la Mafia l'y avait précédé...
L'homme qu'il était venu débusquer pour lui faire cracher ce qu'il savait sur "l'Organisation" était déjà en train de crever.
L'Exécuteur devait pourtant absolument remonter la filière et ce, de toute urgence, s'il voulait éviter que le sang de milliers d'innocents ne coule dans les caniveaux de la ville.
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Immobile à l'angle du mur, Yazid attendait... Le couteau qu'il tenait à la main ressemblait à un modeste canif, mais la lame en était mieux aiguisée qu'un rasoir.
À trois mètres de lui, la grande silhouette noire avait bougé... L'homme s'était remis en marche...
Yazid sourit dans la nuit et, quand le chrétien se porta à sa hauteur, il abattit sa lame, trouvant instantanément la gorge offerte...
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Bolan était piégé ! La retraite lui était coupée et les tueurs de la mafia commençaient déjà à investir la villa...Il ne restait à l'Exécuteur qu'une solution: se lancer dans la baie de la Delaware à bord du cabin-cruiser.
Malheureusement les "amici" en décidèrent autrement. La voie fluviale lui était interdite, le guerrier comprit que l'enfer allait se déchaîner...
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Dans la moiteur de la nuit tropicale, le banc de scie résonnait comme le rugissement d'un fauve assoiffé de sang.
Trempé de sueur et le coeur fou, l'Exécuteur n'avait plus qu'une demi-seconde pour trouver la parade, car, s'approchant inexorablement, les dents de la terrible lame n'étaient plus qu'à quelques centimètres de lui.
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D'instinct Bolan pointa le canon du Beretta vers les jambes du fuyard.
Il allait presser la détente quand, soudain, des silhouettes d'hommes armés et vêtus de treillis jaillirent devant lui. "Police !" hurla l'un d'eux.
L'Exécuteur aperçut un sigle sur une manche. L'écusson du SWAT!La terrible équipe d'Assaut et d'Armes Spéciales.
Il était piégé, car jamais il ne tirerait sur un flic.
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Il dévalisa une armurerie, déroba une carabine Marlin 444. Et, seulement habité de sa haine, il commença sa croisade meurtrière. Alors, les portes de l'enfer s'ouvrirent...
Le Don de Naples se savait condamné par ses pairs. Résigné, il regarda les autres mafiosi :
- Vous savez que c'est Bolan qui a détruit Naples et vous savez ce qu'il est venu faire ici. Vous êtes trop cons.
Une heure plus tard, le Don était mort, son cadavre allongé dans une boîte remplie de ciment mouillé.
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La main du tueur plongea à une vitesse fulgurante vers son .38 Special.
Le grand fumier fit un mouvement à peine perceptible et un flingue sinistre jaillit dans sa main, pour émettre aussitôt une toux rauque.
Le front de Bud s'auréola d'un petit trou tout rond et tout rouge tandis que l'arrière de son crâne se disloquait et que sa cervelle jaillissait dans une petite explosion silencieuse...
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II dévalisa une armurerie, déroba une carabine Martin 444. Et, seulement habité de sa haine, il commença sa croisade meurtrière. Alors, les portes de l'enfer s'ouvrirent...
On lui avait tendu un piège. Bolan le savait. Il savait aussi que les gens d'en face, un véritable commando, n'étaient pas des simples tueurs de la Mafia.
Ils avaient à leur tête quelqu'un qu'il connaissait bien, un soldat du Vietnam comme lui, un Exécuteur. Et Mack Bolan était seul…
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L'Exécuteur redressait déjà le canon de son P.-M. lorsque le plancher céda soudain sous ses pieds.
Il lança sa main libre, voulut se rattraper, mais ses doigts ne rencontrèrent que le vide. Sa chute lui sembla interminable, puis il y eut l'impact dans une masse tiède où son corps s'enfonça d'un coup.
Normal, lorsqu'on tombe dans du béton frais, prêt à servir de linceul.
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Deux corps ensanglantés gisaient sur la chaussée.
En roulant au sol sous la fusillade, Bolan avait juste eu le temps d'échapper à la mort, mais se trouvait coincé derrière le véhicule.
Au-dessus de lui, le pare-brise s'étoila, les vitres du taxi éclatèrent, puis se fut l'enfer: les tirs semblaient venir de partout à la fois et l'Exécuteur se demanda quelle armée ennemie avait été ainsi jetée en pleine ville.
La mafia de Manaus allait faire un massacre !
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