de Exbrayat

À cinquante-cinq ans, l'inspecteur Helmut Schwenke n'a plus beaucoup le goût de vivre... La guerre les a épargnés, lui, sa femme et ses enfants, et leur petite maison de Hambourg... 

Mais lorsqu'il est rentré du front de l'Est, il les avait tous perdus, plus sûrement que s'ils étaient morts...

La seule chose dont Helmut Schwenke soit fier, aujourd'hui, c'est d'avoir tiré la petite Annelore du gouffre où elle allait sombrer. Et Annelore est morte, assassinée...

Alors, l'inspecteur qui ne croit plus à rien, et surtout pas à son métier, se jure de retrouver son meurtrier.  Même s'il se condamne ainsi à une solitude irrémédiable...

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de Exbrayat

Agénor Vernafrède, un vieillard autoritaire qui a pour seul et unique plaisir: tyranniser les siens et entretenir une querelle qui l'oppose depuis la guerre de 14-18 à la famille Remèze dont l'aïeule, Annette, est sa contemporaine. 

Seule Barberine, fille chérie d'Agénor, a droit à quelques égards car elle possède "le secret".

C'est justement ce "secret" qui va provoquer une cascade d'événements heureux et malheureux pour sauver l'honneur de la famille et conserver le respect.

Agénor et Annette vont être obligés de se livrer une guerre sans merci malgré et au nom de la vieille tendresse qui les unit.

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de Exbrayat

- Qu'avez-vous, Tony, qu'est-ce qui vous arrive ?

Je sortis de l'espèce d'hébétude où j'étais plongé depuis un moment pour désigner du doigt à Danielle, l'article ayant trait au meurtre de Bordeaux. Un certain Bernard Triviers avait été ramassé au matin sur le quai, près de la place des Quinconces le front troué d'une balle. Danielle leva les yeux vers moi.

- Et alors ?  Vous connaissiez ce garçon ?

- Oui...

Elle eut un air dégoûté:

- Décidément, il faudra qu'à l'avenir, je surveille vos relations !

- Pourquoi ?

- Mais ce type-là, d'après ce qu'ils disent, était une sorte de flic !

- Et... vous n'aimez pas les flics ?

- Ils me répugnent tous tant qu'ils sont !

- C'est embêtant ça, Danielle...

Ce fut à son tour de me demander pourquoi.

- Parce que je suis un flic.

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de Exbrayat

Maintenant, pour moi, tout est fini.

Je l'ai accepté. Petit à petit, je me suis mis à vivre doucement, en me ménageant et, pendant quatre mois, j'ai arpenté d'un pas de plus en plus solide, la jetée de Daytona Beach.

Au début, les gens me regardaient passer et je les sentais se retourner derrière moi. Ils devaient se demander quelle terrible maladie me rongeait...Ils ne pouvaient pas se douter que j'étais tout simplement un homme qui essayait de réapprendre à vivre.

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de Exbrayat

À Callander - le pays où elle règne - Imogène va se trouver une nouvelle fois plongée dans une histoire de meurtre qu'elle estimera pouvoir élucider toute seule, parce qu'il lui a été donné de surprendre un secret ne la regardant pas...

L'Écossaise, emportée par sa fièvre nationaliste et sa présomption, bâtira une théorie qui tournera mal, à sa plus grande confusion. 

Dans Callander, où l'on est prompt aux injures et aux coups, ses ennemis triompheront-ils ?

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de Exbrayat

Mc Clostaugh se dressa de toute sa hauteur et fixa Imogène sans mot dire, mais une dangereuse lueur brillait dans son regard. L'Écossaise achevait:

- La seule excuse du sergent tient à ce qu'étranger, il n'est pas accoutumé à nos habitudes, à moins que dans les lointaines contrées où il a vu le jour, les femmes soient de moeurs plus faciles ? 

On entendit le cri que poussa Archibald, jusque dans la maison de la grand-rue.

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de Exbrayat

Miss Imogène McCarthery, une belle rousse surnommée le taureau rouge, est de retour. 

La nouvelle anéantit le paisible village écossais de Callander.  Au "Fier Highlander", la café où tous les hommes sont réunis, on se rappelle qu'à son dernier passage, Miss Imogène, employée par "l'Intelligence Service", a tout de même laissé quatre cadavres sur le carreau !

Et, dès son arrivée, la malédiction repart de plus belle. À l'hôtel de Callander, un brave pensionnaire anglais déclare avoir vu un fantôme. La police refuse d'y croire. Il n'est pas question que pour satisfaire les goûts pervers d'un Anglais, on aille embêter un fantôme écossais !... 

Le village est divisé en deux dans l'intérieur même des ménages, les partisans d'Imogène et ses ennemis implacables. 

Une lutte s'engage qui pourrait être sanglante...

Mais le rire et l'humour secouent le lecteur et nous allons de suspense en suspense, inquiets et riant à la fois. 

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de Exbrayat

Les policiers de Saint-Etienne envisagent de classer l'affaire Hardecourt sous l'étiquette « meurtre suivi d'un suicide ». Henri Hardecourt a tué sa femme Hélène, puis s'est fait justice.

Les choses ne paraissent pas aussi nettes au commissaire Laverdines, leur collègue de Lyon venu en touriste revoir sa ville natale, car il a reconnu en Hélène Hardecourt la dame blonde rencontrée le même jour à Annonay et qu'il a ramenée dans la cité stéphanoise parce qu'elle avait manqué le car.

Elle était d'ailleurs bouleversée moins par ce contretemps que par les ennuis d'une amie dénommée Isabelle...Qui est Isabelle ? Personne ne paraît la connaître, à part l'homme de confiance des Hardecourt qui est assassiné à son tour avant d'avoir dit ce qu'il en savait... 

Laverdines a plus que jamais conscience que cette Isabelle est au centre du drame.  Reste à le découvrir... 

C'est le point de départ d'une enquête délicate et prometteuse de curieux rebondissements.

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de Exbrayat

Bigre ! la Marguerite, qu'est-ce qu'elle prend... l'opinion, à Baroquier-la-Benoîte, se montre drôlement sévère à son endroit. Depuis vingt ans qu'il officie dans cette paroisse, l'abbé n'a jamais vu ses ouailles aussi déchaînées. 

On raconte que la Marguerite va traîner dans les bois avec n'importe qui... enfin, qu'elle se conduit pas de façon honnête avec les hommes, quoi. Eh bien l'abbé, lui, n'est pas d'accord du tout. Il l'aime bien, cette petite: elle a de l'instruction et en plus elle est jolie. 

Alors, forcément, elle suscite des convoitises. Et s'il devait arriver malheur à sa protégée, l'abbé ne resterait pas les bras croisés, pour sûr...

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de Exbrayat

Tout commence par ces lettres anonymes qui dénoncent l'infamie d'un certain Désiré Lanvallay, au demeurant honnête commis des Contributions et vieux garçon quinquagénaire estimé, ainsi que le découvre sans peine l'inspecteur Méjean. 

C'est pourtant lui qui vient tomber dans le piège tendu pour découvrir le « corbeau ». Il se défend d'avoir écrit les lettres lui-même, laisse entendre qu'il en devine l'auteur et... fausse compagnie à l'inspecteur. Parce qu'il a menti et veut échapper aux conséquences ?  Ou pour aller s'expliquer avec le « corbeau » ?

Le fait qu'il est retrouvé étranglé dans un jardin public confirme la seconde hypothèse sans pour autant faire avancer l'enquête... 

Le hasard glisse toutefois entre les doigts du policier un fil conducteur qui le mène droit chez les Sancourt : cinq vieilles filles vivant avec leur vieux garçon de frère. Et Lanvallay était fiancé avec la dernière, Fanny... C'est Félicité Sancourt, l'aînée, qui daigne en informer l'inspecteur - non sans réticences - mais c'est Fulvie qui pleure, pas Fanny. 

Un détail que l'inspecteur jugera un peu tard à sa juste valeur quand les renseignements glanés dans son cher quartier de la Croix-Rousse le mettront enfin sur la bonne piste...

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