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14 juillet 2008

Chianti et Coca-Cola

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/Chianti_et_Coca-cola_de_Charles_Exbrayat/200/0001389.jpgAh ! ils se croient plus malins que les autres, ces Américains ! Ils s'imaginent pouvoir prendre des airs supérieurs... Mais Roméo Tarchinini, lui, sait comment mener une enquête criminelle.

Il a des méthodes bien personnelles. Et elles sont infaillibles. N'est-il pas le grand Tarchinini, le plus célèbre commissaire véronais ? 

Évidemment, ces puritains bostoniens au coeur sec ne peuvent pas savoir que l'amour est le mobile de tous les crimes. Et puis, pas de doute, le Coca-Cola leur a ramolli les méninges... Ah ! l'amour...  le moteur essentiel, unique...

Mais où dénicher l'amour dans cette affaire sordide ?

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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14 juillet 2008

Chewing gum et spaghetti

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/Chewing-gum_et_spaghetti_de_Charles_Exbrayat/200/0017660-1.jpgPour Cyrus A. William Leacok, la recherche criminelle est une science où le laboratoire joue le rôle essentiel, et un art où les États-Unis se montrent inégalables.

Il le déclare au commissaire Tarchinini, policier de Vérone, avec l'indignation sincère d'un citoyen issu de la haute société puritaine de Boston qui vient de s'entendre dire que la lecture des poètes est encore ce qui prépare le mieux au métier d'enquêteur, l'amour étant le mobile de la plupart des crimes commis ici-bas.

La découverte du corps d'Eugenio Rossi, représentant de commerce, tombe à pic pour les départager, Tarchinini offrant à Leacok de l'assister dans la recherche de la vérité.  Plein de superbe et fort de la trouvaille d'indices tels que des traces de poudre autour de la blessure qui a tué Rossi, Cyrus A. William penche pour l'hypothèse du suicide. 

Le Véronais croit à l'assassinat parce qu'il connaît son monde - un monde latin passionné et séduisant auquel il initie son Americano tout en menant à bien cette enquête très sérieuse sous ses dehors d'opéra bouffe, car il y a autant de "détection" que d'humour dans cette histoire.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

14 juillet 2008

Chant funèbre pour un gitan

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/Chant_funebre_pour_un_gitan_de_Charles_Exbrayat/200/0069470.jpgRien n'empêche Rosario Fernandez de suivre le novillero Felipe Zubia quand il lui demande de l'épouser - hormis la menace d'être déshéritée par son riche père Don Jésu. 

À priori sa prudence s'explique car Zubia n'est qu'un débutant sans le sou. Mais est-on si prudent quand on aime vraiment ?  Faute de s'être posé la question, Zubia revient, torero riche et célèbre, chercher comme promis sa bien-aimée.

Il n'a pas changé, elle non plus. Le tragique de l'aventure est là, dans la fidélité de chacun à sa nature, qui voue le torero naïf à tomber dans le piège tendu par l'âpre paysanne, mais justice sera faite, comme le raconte Pépé, le fidèle valet d'épée de Zubia dans le poignant chant funèbre pour un gitan.

Oui, naïfs sont bien souvent les coeurs qui battent sous l'habit de lumière, mais comment le matador Rafaël Yéqueda aurait-il pu se douter que ses trois meilleurs amis et sa fiancée Pilar Catayud se ligueraient pour lui mettre sur le dos deux meurtres qu'il n'a pas commis ? Sans le commissaire Zorrono, il y perdrait la tête. 

À sa sortie de prison, le pire l'attend ainsi que le raconte La complainte pour un pigeon

Un matador encore est le héros de la dernière nouvelle de ce volume: Lamento pour Don Fernando.  Il est vieux celui-là, mais il l'oublie en rencontrant Concha Puzol. Alors, l'histoire classique de barbon plumé ?  Pas tout à fait, pas quand on est le grand Fernando Ortigueïra...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

14 juillet 2008

Ceux de la forêt

de Exbrayat

ceux_de_la_foret

Au retour de la guerre de 14, bergers et bûcherons des hautes terres du Massif Central croient retrouver la vie d'autrefois.  Mais cette illusion sera de courte durée, car bientôt une usine s'implante dans la vilel toute proche...

Ces montagnards épris de liberté vont-ils se laisser prendre au piège d'une vie plus facile ?  Déserteront-ils la terre de leurs ancêtres pour une paie d'ouvrier ?  César et Hippolyte, eux, s'insurgent.  Ils sont prêts à tout pour se défendre.  Mais l'hiver est rude, et certains se laissent tenter.  Entre les amis d'autrefois, c'est désormais la guerre. 

Rien ne pourra sauver "ceux de la forêt" car, victimes et complices à la fois, c'est l'escalavage qu'ils ont trouvé.  Même le douloureux sacrifice de César aura été inutile...

Éditions J'AI LU

14 juillet 2008

Cet imbécile de Ludovic/Rimoldi

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/Cet_imbecile_de_Ludovic_de_Charles_Exbrayat/200/0251402.jpgSept ans de réclusion ! C'est le verdict du jury à l'encontre de ce pauvre Ludovic, convaincu de vol à main armée lors d'un transfert de fonds par la banque où il était employé. 

Ludovic s'est mal défendu, c'est un timide - terrorisé par les femmes à la suite d'un drame d'enfance et perpétuellement en butte aux farces de ses collègues de bureau.

Peut-être, aussi, un redoutable mythomane: n'a-t-il pas créé de toutes pièces ce personnage de Jenny que personne n'a jamais vu ? Sept ans !  C'est trop, si l'accusé est innocent. Trop peu, s'il est coupable.

Au terme de deux années de réclusion, on décide de relâcher Ludovic pour qu'il conduise la police jusqu'aux 368 000 francs qu'il est censé avoir volés...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

 

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14 juillet 2008

Ces sacrées Florentines

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/Ces_sacrees_florentines_de_Charles_Exbrayat/200/0055595.jpg- Comme ça vous n'avez pas le temps de nous montrer vos papiers, hé ?  Alors, vous allez bien gentiment nous accompagner au commissariat hé ?

- Ma qué ! Venez donc avec moi au lieu de débiter des sottises !

À nouveau les représentants de l'ordre, s'examinèrent mutuellement pour s'assurer qu'ils avaient bien entendu. Cependant, le Véronais n'attendit pas la fin des cogitations policières pour tourner les talons et rentrer dans le palais où les agents se précipitèrent à sa suite. Ils grimpèrent l'escalier derrière lui et lorsqu'ils arrivèrent à l'endroit où le pauvre Montarina occupait une position incommode, Tarchinini s'écarta:

- Pour vous.

Les yeux ronds des flics contemplèrent l'étrange cadeau, l'un d'eux ne put que dire:

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

- Un cadavre.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

14 juillet 2008

Ce mort que nul n'aimait

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/Ce_mort_que_nul_n_aimait_de_Charles_Exbrayat/200/0023318.jpgUn cadavre défiguré est repêché dans le canal Albert. La police d'Anvers annonce à peine la nouvelle qu'un marinier se présente et déclare reconnaître dans le défunt son gendre, un propre à rien tué par quelqu'un du même acabit, bon débarras pour tout le monde et au revoir la compagnie.

Un vrai patriarche à l'antique, ce Gustaaf Van Neer, patron de la péniche La Belle Mouette qui vient d'identifier les restes de Joss Lauriks. Un personnage fascinant par sa violence contenue, son autorité, son franc parler. Trop fascinant même : Gustaaf Van Neer paraît plus vrai que nature.

Parce qu'il est une force de la nature... ou parce qu'il en joue le rôle ?

L'inspecteur Rik de Herdt sent poindre un doute - et si c'était lui le meurtrier de Joss Lauriks ?

De toute façon, Rik et son adjoint Joris Spelckmans ont le devoir de trouver le coupable. Une tâche que le clan des Van Neer, soudé autour de son chef, proclame inutile et semble s'ingénier ensuite à rendre impossible, mais Rik de Herdt se pique au jeu et s'acharne, lui aussi, à percer le mystère qui entoure ce mort que nul n'aimait... 

Une enquête périlleuse dans les brumes du pays flamand.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

14 juillet 2008

Caroline sur son banc

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/Caroline_sur_son_banc_de_Charles_Exbrayat/200/0026980.jpg- Qui êtes-vous ?

- Albert Kaynes et vous ?

- David Bolney d'Holney Lodge.

- Alors vous espériez me soulever ma femme ?

- Votre femme ?

- On ne s'est pas présenté devant le maire, mais à part ça c'est tout comme. Content ?

- Non.

- Voyez-vous ça !  Vous n'allez pas faire un caprice mon gros ?

- Non, je me contenterai de vous casser la figure.

- Là vous m'étonneriez.

Albert fut en effet étonné car il n'avait pas prévu les réflexes de ce garçon apparemment sympathique.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

14 juillet 2008

C'est pas Dieu possible !

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/C_est_pas_Dieu_possible__de_Charles_Exbrayat/200/0017283.jpgLes choses achevèrent de se gâter le soir où, rentrant du café, Touraizelles trouva sa brave Olympe débordant d'une chaise de la cuisine et en pleurs.

- Ben, qu'est-ce que tu as ?  T'es malade ?

- Non... je t'attendais pour aller me coucher.

- À sept heures !  non, mais ça ne va pas ?

- On m'a manquée !

- Bon Dieu ! qui ça ?

- L'instituteur. Tu sais pas ce qu'il a osé me répondre ce malhonnête, parce que je m'étonnais des mauvaises notes de notre garçon ?  « Ma pauvre femme, qu'est-ce qu'on peut espérer d'un gamin dont la mère est un gros sac qui pense qu'à dormir et le père un ivrogne... »  Je peux pas supporter un pareil affront et je vais me coucher.

- Mais, et le dîner ?

- Je m'occupe plus de rien, je me couche...

- Jusqu'à quand ?

- J'sais pas...  c'est un si gros affront que je peux pas deviner si je sera encore capable de me lever un jour...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
                                           

14 juillet 2008

Bye, bye, chérie !

de Exbrayat

https://www.bibliopoche.com/thumb/Bye_bye_cherie__de_Charles_Exbrayat/200/0055586.jpgQuoiqu'il se jugeât pénétré par la civilisation occidentale, Koan, en ce moment difficile, se sentait profondément chinois et agissait comme tel. Il se résigna à l'inévitable et s'allongea sur le divan.

- Avec votre permission, je vais attendre la mort ici.

- Me permettez-vous à votre tour, de vous tenir compagnie ?

- J'en serais heureux... Je commence à avoir froid...

- Elle ne va plus tarder... Un peu de musique vous aidera-t-elle ?

- Je vous en prie.

Teng s'en fut chercher sa guitare et revint s'asseoir près du mourant.

- Avez-vous une préférence ?

- Connaissez-vous: « l'Hirondelle danse dans le petit matin au printemps » ?  Ma mère me la chantait.

- Je la connais.

Les sons grêles coururent dans la pièce minuscule et Koan Hong Cheng mourut paisiblement sur les notes que, pour l'endormir, sa maman fredonnait.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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