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19 mars 2011

De quoi vous mêlez-vous ?

de Michel Lebrun

de_quoi_vous_melez_vousLa tête levée vers l'escalier, j'écoutais, tendu. Puis il y eut une sorte de frottement, et le bruit caractéristique d'une clé enfoncée dans une serrure. Je me trouvais dans de beaux draps !

À tâtons, je refluai vers les portes, ne songeant qu'à me cacher. Je trébuchai sur un coin de tapis, écrasai un verre, trouvai un bouton, le tournai, poussai un battant et le refermai au moment précis où la lumière jaillissait dans le living.

Les talons de la femme claquaient dans l'escalier. Je n'avais plus le temps de fermer la porte entièrement, et n'en avais d'ailleurs pas l'intention.

Un rai de lumière pénétrait dans ma cachette, et me permis de distinguer un lit défait avec un amoncellement de coussins et d'édredons. Je reculai jusqu'au fit et m'y assis lentement. C'est alors que ma main se posa sur un visage froid.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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19 mars 2011

Malin et demi

de Michel Lebrun

malin_et_demiLe prisonnier regagna son coin et y demeura silencieux. Sur le sol de la cellule s'étalait un carré de soleil que quadrillaient les barreaux de la fenêtre. Les deux hommes contemplaient ce tapis jaune. Patrice demanda une cigarette. L'avocat lui tendit un étui de cuir, puis un briquet.

— Si nous commencions par le commencement ? Dans quelles circonstances avez-vous fait la connaissance de Mlle Eroli ?

Entre deux filets de fumée s'écoula la voix lente du prisonnier, lointaine comme le souvenir.

— Je l'ai connue il y a un peu moins d'un an, au Racing-Club, je crois. Nous avons joué au tennis, puis nous sommes sortis ensemble.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

19 mars 2011

Expérience Midway

de Michel Lebrun

experience_midway— Personne ne surveille la baraque ?

— Personne, tu peux être tranquille.

— Bon.

Le drogué présenta une chaise, sur laquelle Partch consentit à s'asseoir, non sans l'avoir époussetée au moyen de son mouchoir. O'Toole, qui tremblait d'impatience, l'interrogea :

— Quoi de neuf ?

— Affaire réglée, en ce qui concerne ton suiveur. Le corps est dans ta boutique, sous une pile de meubles.

— Qui c'était ?

Partch tira de sa poche un portefeuille, le jeta sur la table.

— Contre-espionnage.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

19 mars 2011

Reproduction interdite

de Michel Lebrun

reproduction_interditeLe directeur d'une galerie d'art au bord de la faillite s'abouche avec un peintre aussi génial que méconnu pour monter un fructueux racket de faux tableaux de maîtres...

Mais le drame couve bientôt entre les complices... et ne peut éclater que dans le crime...

Éditions POCKET

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Édition originale sous le pseudonyme de Michel Lenoir : Éd.La Corne d'Or (1955)

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Reproduction interdite, l'un des premiers romans de Michel Lebrun n'a rien perdu de son suspense, et fait pénétrer le lecteur dans le monde toujours mystérieux des faussaires

Tiré de ce livre, le film "Reproduction Interdite" marque les débuts à l'écran de la grande comédienne Annie Girardot.

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19 mars 2011

Un revolver, c'est comme un portefeuille

de Michel Lebrun

un_revolver"REVOLVER: n.m.(mot anglais; de "To revolve", retourner). Sorte de pistolet, muni d'un barillet qui tourne (d'où son nom) avec lequel on peut tirer plusieurs coups sans recharger. "

"PORTEFEUILLE: n.m. Objet portatif, muni de poches, qui se ferme comme un livre et dans lequel on met des papiers, des valeurs, etc."

Si l'on en croit ces définitions du "Larousse Universel", il n'existe aucun rapport entre les choses en question. Mais, pour Michel Lebrun, un revolver et un porte-feuille, c'est pareil. Tout dépend de la façon de s'en servir...

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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19 mars 2011

Forfait au mariage

de Michel Lebrun

forfait_au_mariageIl me sembla, l'espace d'une seconde, voir à la fenêtre une silhouette blanche à laquelle j'adressai un geste du bras, Mais il ne faisait pas assez clair pour que je fusse certain qu'il s'agissait bien de Janine.

Je devais en avoir la certitude deux pas plus loin quand, avec un cri inhumain, la silhouette blanche bascula par-dessus l'appui et, après une chute qui me sembla durer des heures, vint s'écraser à mes pieds avec un bruit que j'ai encore aujourd'hui dans les oreilles.

C'était bien Janine Salmon.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

19 mars 2011

Plus mort que vif

de Michel Lebrun

plus_mort_que_vifIl faut fouiller son passé... Un homme comme Montescourt a forcément des ennemis. On ne réussit pas une ascension sociale aussi fulgurante sans se salir les mains, sans susciter de jalousies. Les modèles de vertu ne vont pas aussi haut...

Non, Montescourt n'est pas le personnage tranquille et bonasse que tout le monde s'efforce de dépeindre. Il y a certainement quelque chose dans son passé... quelque chose de grave...

Ce n'est pas pour rien qu'il a été abattu de trois balles de 6.35...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1965)

19 mars 2011

Pleins feux sur Sylvie

de Michel Lebrun

plein_feuxQui a tué Sylvie Sarment, la célèbre actrice de cinéma ?

Willy Braun, le metteur en scène qui l'avait découverte et dont elle a brisé le ménage ? Frédérique Mayen, la star d'hier, qui l'avait épaulée et que Sylvie faisait chanter ? Ou bien Jean-Pierre Frank, l'amoureux qui n'a jamais accepté d'être éconduit ?

Les mobiles sont nombreux, les candidats-coupables aussi. Ils sont déjà deux à s'accuser du meurtre: "J'ai saboté sa voiture", dit le premier. "Je l'ai empoisonnée", déclare le second...

Oui, mais Sylvie est morte de trois balles en plein coeur…

Éditions J'AI LU

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1956)

etoileGrand Prix de Littérature policière (1956)

19 mars 2011

Faux numéros

de Michel Lebrun

faux_numeroTandis qu'il composait le chiffre, elle s'approcha à son tour, appliqua l'écouteur à son oreille. Elle était tout contre lui, et il songea qu'autrefois il avait serré entre ses bras son corps souple, parcouru de baisers sa nuque...

Au bout du fil, trois sonneries. Soudain, on décrocha. Une voix d'homme, ensommeillée, de mauvaise humeur :

- Qu'est-ce que c'est ?

- Monsieur Bernhart ? s'enquit Alain.

- Oui. Lui-même. Qui est à l'appareil ?

La main d'Huguette, s'abattant sur le support du téléphone, coupa la communication. Alain regarda la jeune femme. Elle était blême. Elle murmura :

- Ce n'était pas Serge.

Elle s'affaissa, évanouie.

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

19 mars 2011

Loubard et Pécuchet

de Michel Lebrun

loubard_et_pecuchetQuand une cheftaine, quinquagénaire et moustachue, s'éprend d'un loubard de 17 ans et demi, ça risque de faire des étincelles. D'autant que Pécuchet, dit Pécu, n'est pas un adolescent comme les autres, loin de là! En ce qui concerne l'arnaque, ce serait plutôt un surdoué.

N'en disons pas plus; sinon qu'un certain Gustave Flaubert se trouve impliqué jusqu'aux oreilles dans l'histoire. Flaubert, qui l'eût cru ?

Éditions FLEUVE NOIR

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