de Reginald Hill

Quel beau collège que le Holm Coultram, où l'on se targe de dispenser l'enseignement libéral sans pour autant négliger la profondeur, et où l'on se veut rigoureusement moderne ! Surtout depuis la mort de miss Alison Girling cinq ans plus tôt - la pauvre ! dans une avalanche en Autriche - et l'installation du nouveau Principal Siméon Landor.

Bien sûr, la "vieille garde" n'y trouve pas son compte: pour agrandir les bâtiments, ne va-t-on pas saccager les jardins d'Alison, où trône la statue d'Alison ?

Quel spectacle que l'arrachement au gazon et à la terre de la monumentale statue et de son socle colossal !

Particulièrement quand la grue pelleteuse remonte un tibia, puis un crâne ornementé d'une mèche de cheveux roux ! Voilà qui promet un séjour universitaire parfait au superintendant Dalziel et au sergent Pascoe.

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

de Reginald Hill

1963. En Angleterre, c'est l'année du scandale Profumo, de l'attaque du train postal et de l'affaire de Mickledore Hall.

À l'issue de celle-ci, une jeune Américaine, Cissy Kohler, a été condamnée pour meurtre à trente ans de prison. Aujourd'hui, elle est libre, et une nouvelle enquête est ouverte, car il semblerait qu'elle ait été victime d'une erreur judiciaire.

Le responsable ? Celui qui a autrefois mené l'enquête, et qui est fort opportunément décédé depuis.

Mais le superintendant Dalziel se refuse à croire que son ancien mentor et ami ait pu commettre une telle erreur; il demeure persuadé que Cissy Kohler était bel et bien coupable !

Alors, il lui faudra d'abord remonter dans le passé, pour revenir éclaircir le présent.

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de Reginald Hill

Patron d'une grosse entreprise d'appareils sanitaires, Richard Elgood accuse son comptable, Patrick Alderman, de vouloir le tuer. Mais ce n'est pas tout. Il l'accuse aussi d'avoir déjà éliminé tous ceux qui ne sont jusqu'à présent dressés sur son chemin.

Patrick Alderman ! L'homme le plus paisible, le plus accommodant que la terre ait jamais porté ! Bon mari et bon père, qui n'a jamais eu qu'une passion: ses roses. Il faut le voir couper, avec une serpette, les fleurs fanées qui empêchent les nouvelles pousses de grandir. On dirait un chirurgien à l'œuvre.

Mais de ce qu'il taille ses roses avec une serpette, brillante, fine et tranchante comme un scalpel, doit-on conclure qu'il tranche à l'avenant la gorge de ses parents et connaissances ? Diantre !

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de Reginald Hill

Grâce à son sang froid, Ellie Pascoe, échappe de justesse à une tentative d’enlèvement.

Manifestement, cela est lié au fait qu’Ellie est mariée à un flic. Seule la jeune constable Shirley Novello soupçonne que l’affaire concerne bien l’épouse, et pas le mari. Puis Daphné Alderman, membre d’une association de soutien aux femmes détenues et torturées (genre Amnesty féministe), est agressée à son tour…

Ellie va se reposer avec sa fille Rosie dans le cottage isolé de Daphné en compagnie de celle-ci et de sa secrétaire, ainsi que d’une charmante blanchisseuse de fonds latino. Mais en dépit de la surveillance rapprochée de Novello, les femmes sont sérieusement menacées.

Dès lors l’intrigue évolue vers des sphères troubles, avec trafic d’armes entre l’Amérique du Sud et l’Irlande, et l’intervention des services secrets britanniques, prenant un tour que Dalziel et Pascoe n’auraient jamais soupçonné.

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de Reginald Hill

Pal Maciver se suicide avec un fusil, dix ans précisément après son père, et dans les mêmes circonstances troublantes. Son intention était de faire rouvrir l’enquête sur la mort de son père et d’incriminer sa belle-mère américaine, l’énigmatique Kay.

L’inspecteur Pascoe s’étonne que Dalziel souhaite classer l’affaire au plus vite.

En y regardant de plus près, il découvre qu’au-delà des secrets de famille, des intérêts plus larges et considérables sont en cause: dix ans plus tôt, l’entreprise de Maciver père avait été rachetée par une multinationale américaine, l’embargo contre l’Irak après la Guerre du Golfe ayant généré de juteuses opérations, et les services secrets n’étaient pas loin…

Éditions DU MASQUE

de Reginald Hill

Le superintendant Dalziel, confronté à une affaire de vandalisme qui implique des membres d'ANIMA - un groupe d'activistes écologistes - apprécierait beaucoup d'avoir à ses côtés l'inspecteur Peter Pascoe.  Mais celui-ci est en congé: il assiste aux obsèques de sa grand-mère, dont il est l'exécuteur testamentaire. À ce titre, il doit veiller au respect de ses dernières volontés. 

Étranges, d'ailleurs, pour une antimilitariste acharnée: ses cendres doivent être répandues dans l'enceinte de la caserne des Fusiliers du West-Yorkshire... Et dès lors commence pour Peter Pascoe l'inquiétant choeur des voix du passé, orchestré par les papiers familiaux légués par sa grand-mère.

Des voix éloignées, certes, mais qui, contre toute attente, rejoignent le présent à travers une image récurrente, celle d'un bois dévasté, d'un sol boueux et détrempé où s'enlisent les hommes vivants ou morts...

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de Reginald Hill

Mary Connon avait su mener sa barque. Avec un physiqe comme le sien, rien d'étonnant à ce qu'elle ait attiré l'attention d'une des valeurs montantes du rugby.  Suffisamment pour se faire épouser, s'installer dans une maison splendide, et se la couler douce jusqu'à la fin de ses jours.

Vingt ans plus tard, certaines commères disaient en coeur que son mari filait doux comme un agneau... D'autres chuchotaient que le bébé né quelques mois après leur mariage n'avait rien d'un accident... 

Et que Sam Connon fréquentait le club de rugby avec une assiduité suspecte...

Mais aussi acérée fût-elle, aucune mauvaise langue n'aurait imaginé que l'on retrouverait bientôt Mary devant son programme de télévision favori, le crâne proprement fracassé...

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de Reginald Hill

Cet étrangleur-là manque de méthode.

Trois femmes jeunes et célibataires, ç'aurait pu faire une belle série. Mais non. Il a fallu qu'il assassine aussi Mrs. Dinwoode, une veuve d'âge très mûr. Même chose pour les circonstances des meurtres. Tous ont eu lieu dans des endroits déserts, la nuit ou au petit matin. 

Sauf celui de Pauline Stanhope, agressée en pleine fête foraine. Et tous les cadavres ont été soigneusement disposés, jambes jointes, bras croisés sur la poitrine. Sauf celui de Brenda Sorby, qu'on a repêché dans le canal. 

Bref, les inspecteurs pataugent. Ce qu'il leur faudrait, en fait, c'est que l'Étrangleur recommence. Rien qu'une fois ou deux. Qu'ils y voient plus clair.

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de Reginald Hill

Le superintendant Dalziel, pour une fois d'humeur bucolique, espérait passer des vacances tranquilles sur les petites routes de la verte Angleterre... 

Mais une inondation en a décidé autrement. Voilà sa voiture immobilisée dans un village dont les habitants semblent plus portés sur la bière que sur l'échange avec autrui... 

Recueilli par la famille Fielding, Dalziel ne peut s'empêcher de penser que ses membres ont une curieuse façon de manifester leur affection... par le meurtre, notamment... 

Sans parler de ce rat crevé dans le compartiment à glace du réfrigérateur...

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de Reginald Hill

Dendale, petit village du Yorkshire, et sa vallée ont été engloutis sous les eaux d'un barrage. Les habitants déplacés puis relogés n'ont rien regretté. Ce déluge devait faire oublier la disparition tragique de trois fillettes, et de ce Benny Lightfoot soupçonné d'en être responsable.

Mais, quinze ans plus tard, alors que la chaleur écrase la vallée et que le niveau de l'eau baisse, une petite fille disparaît à nouveau.

Les enquêteurs Daziel et Pascoe démêlent peu à peu les secrets bien enfouis des villageois. Culpabilité collective, retour d'un passé maudit, passions désavouées donnent à cette enquête policière une tonalité oppressante.

Éditions DU MASQUE