Biographie
Yannick Bourg est né en 1959. De son enfance et adolescence, on sait peu de choses, on peut supposer cependant qu'il apprend à jouer de la guitare, écoute du rock, lit beaucoup, des BD, des romans de S-F et des romans noirs; il adore la peinture et le dessin, et concrétise ces dernières passions par un diplôme en Arts Appliqués.
Il peint beaucoup, expose un peu, vend très peu, il se rend compte que l'Art ne nourrit pas son homme et le voilà qui s'embarque dans une série de petits et de... moins petits boulots, en mettant de côté pendant un temps ses rêves d'artiste.
Amateur de rock et de roman noir, il fonde avec un ami, la revue "Combo !" dans laquelle il peut se laisser aller à ses passions, mais après 8 numéros, exit "Combo !"... Pas dépourvu de ressources (pour ce qui concerne les idées !) et quelque peu inconscient, il crée les Éditions "Black Mony" où il publie une biographie des "Cramps", puis... fin de l'aventure éditoriale! Mais, Yannick Bourg s'est déjà fait connaître et il devient pendant quelques années, chroniqueur, un "journaloustic" (terme crée par l'auteur lui-même), collabore à des revues telles que "Les Inrockuptibles", "Photo", "Nova-Mag", l'occasion de rencontrer tous ces gens envers qui il nourrit une admiration sans bornes... dont certains auteurs du noir comme J.P Manchette, J.B Pouy...
En 1996, après toutes ses années pendant lesquelles il navigue entre rock, peinture, écriture journalistique, il se lance dans une autre aventure, l'écriture de sa première oeuvre de fiction, La danse du psychopompe, publié aux Éditions Florent Massot: un roman noir, dans lequel il raconte les aventures d'un "héros", Descartes, petit escroc sans envergure qui se retrouve malgré lui confronté aux malfaisants extrémistes de droite. Puis, c'est l'aventure "Poulpesque" (il fallait bien qu'il y passe... comme beaucoup d'autres avant lui), il écrit son Poulpe en quelques semaines, Les potes de la perception, publié en 1997 chez Baleine. Yannick Bourg s'inspire d'un fait réel et plonge Gabriel Lecouvreur dans les milieux du rock français, que l'auteur connaît très (vraiment très) bien.
Toujours créatif et ses muses ne cessant de l'inspirer, Yannick Bourg fait paraître un nouveau roman noir en 1998 chez Florent massot, Érection-Piège à cons, (des titres assez révélateurs de "l'esprit" qui anime l'auteur). Puis... un long silence (si l'on peut dire...), plus de publication en tant qu'auteur. Mais on retrouve son nom sur des romans, en tant que traducteur de Mitchell Graham, David Windgrave, Jack Williamson...
En 2003, il fait partie des quelques heureux lauréats qui se voient attribués une bourse par le "Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées", et en 2004, notre écrivain fait paraître un nouveau roman, mais sous un pseudonyme (allez donc savoir pourquoi ?): Tout (ce que je sais) vient du noir est signé Jean Songe et publié aux Éditions Calmann-Lévy. Un roman difficile à classer, « une espèce d'hybride de roman noir et de Science-Fiction, un roman "psychotronique"...» (selon les mots de l'auteur) dont il assure lui-même la promo sur son site www.davduf.net, sur lequel il reste un zélé membre actif.
Tout en reprenant la peinture, Yannick Bourg ou Jean Songe aurait démarré une suite à ce dernier roman, mais comme il semble que l'auteur soit le roi des galéjades, doit-on le croire ? Selon les liens ci-dessous... ça se pourrait ... des romans, oui, mais pas que...!
(Sources: kykloseditions. /ecrireleurope. )
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Résumés
- Érection - Piège à cons (Éd. Florent Massot - 1998)
- La danse du psychopompe (Éd. Florent Massot - 1996)
- Les potes de la perception (Éd. Baleine - 1997)
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Sous le pseudonyme de Jean Songe
- Tout (ce que je sais) vient du noir (Éd. Calmann-Lévy - 2004)ou La Voix des Maisons (Éd. Kyklos - 2013)
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Autre titre
Bonne lecture