Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fiches livres
Bienvenu(e)
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
32 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 3 604 556
28 juillet 2008

Tout (ce que je sais) vient du noir

de Jean Songe  (alias Yannick Bourg)

tout_vient_du_noirDes graffitis sèment le trouble à Génésistrine, un village transformé en Centre psychiatrique expérimental.

Joseph Hiden, un de ses résidents se sent menacé et s'inquiète... Saurait-on à quels "jeux" il se livre, avec sa complice aveugle, sur les femmes du Centre ? Tandis que son angoisse ne cesse d'augmenter, des alter ego cherchent à prendre le contrôle de sa personnalité... Alors, pour échapper à ses démons, il s'invente les aventures de Lupo, le loup-garou savant qui, devenu star à Hollywood, empêchera la fin du monde.

Joseph Hiden reviendra-t-il de ses voyages dans le Monde Imaginâme, versant onirique de Génésistrine, avec ses animaux dépecés vifs, sa tueuse dotée de super pouvoir, sa base ultra-secrète peuplée de déesses préparant une bien curieuse opération "Warhol" ?...

Découvrira-t-il les raisons de son internement et des expérimentations sur les malades ?  Et quel en sera le prix ?...

Éditions CALMANN-LÉVY

Publicité
28 juillet 2008

Érection - Piège à cons

de Yannick Bourg

erectionAprès le premier tour des élections, Roger Rio, candidat du parti du contrat social européen, devient le challenger du président sortant... Il lui reste quinze jours pour convaincre...

Mais, dans l'intimité, Roger Rio est un obsédé sexuel et un cocaïnomane invétéré.

Éditions FLORENT MASSOT

28 juillet 2008

Les potes de la perception

de Yannick Bourg

les_potesLe guitariste des Gonzos, meilleur groupe de rock n'roll  français, a perdu sa tête dans le Bois de Boulogne.

Suicide, dit-on... Cette réponse ne satisfait pas le Poulpe, grand amateur de décibels devant Saint-Elvis.

Face aux agissements d'une multinationale du disque, d'une radio FM et d'une mystérieuse secte localisée dans les Ardennes, il est seul et décidé à les faire danser.

Au son de la musique... À fond, le rock n'roll, c'est comme ça !

Éditions BALEINE

28 juillet 2008

La danse du psychopompe

de Yannick Bourg

la_danse_du_psychopompeDescartes est un escroc à la petite semaine... Grand Maître des Sciences médiumniques, il vous aide à résoudre tous problèmes, travail, amour, sexualité, etc..., résultats garantis...

Jusqu'au jour où une lettre d'un groupuscule néo-nazi tombe par erreur (?) dans sa boîte aux lettres.

Ce jour-là marque la fin des amuse-gogos et le début d'une affaire bien trouble... 

Le petit joueur se retrouve dans la cour des Super-Vilains.

Éditions FLORENT MASSOT

28 juillet 2008

Yannick BOURG

Biographie

Yannick Bourg est né en 1959. De son enfance et adolescence, on sait peu de choses, on peut supposer cependant qu'il apprend à jouer de la guitare, écoute du rock, lit beaucoup, des BD, des romans de S-F et des romans noirs; il adore la peinture et le dessin, et concrétise ces dernières passions par un diplôme en Arts Appliqués.

Il peint beaucoup, expose un peu, vend très peu, il se rend compte  que l'Art ne nourrit pas son homme et le voilà qui s'embarque dans une série de petits et de... moins petits boulots, en mettant de côté pendant un temps ses rêves d'artiste.

Amateur de rock et de roman noir, il fonde avec un ami, la revue "Combo !" dans laquelle il peut se laisser aller à ses passions, mais après 8 numéros, exit "Combo !"...  Pas dépourvu de ressources (pour ce qui concerne les idées !) et quelque peu inconscient, il crée les Éditions "Black Mony" où il publie une biographie des "Cramps", puis... fin de l'aventure éditoriale! Mais, Yannick Bourg s'est déjà fait connaître et il devient pendant quelques années, chroniqueur, un "journaloustic" (terme crée par l'auteur lui-même), collabore à des revues telles que "Les Inrockuptibles", "Photo", "Nova-Mag", l'occasion de rencontrer tous ces gens  envers qui il nourrit une admiration sans bornes... dont certains auteurs du noir comme J.P Manchette, J.B Pouy...

En 1996, après toutes ses années pendant lesquelles il navigue entre rock, peinture, écriture journalistique, il se lance dans une autre aventure, l'écriture de sa première oeuvre de fiction, La danse du psychopompe, publié aux Éditions Florent Massot: un roman noir, dans lequel il raconte les aventures d'un "héros",  Descartes, petit escroc sans envergure qui se retrouve malgré lui confronté aux malfaisants extrémistes de droite. Puis, c'est l'aventure "Poulpesque" (il fallait bien qu'il y passe... comme beaucoup d'autres avant lui), il écrit son Poulpe en quelques semaines, Les potes de la perception, publié en 1997 chez Baleine. Yannick Bourg s'inspire d'un fait réel et plonge Gabriel Lecouvreur dans les milieux du rock français, que l'auteur connaît très (vraiment très) bien.

Toujours créatif et ses muses ne cessant de l'inspirer, Yannick Bourg fait paraître un nouveau roman noir en 1998 chez Florent massot, Érection-Piège à cons, (des titres assez révélateurs de "l'esprit" qui anime l'auteur). Puis... un long silence (si l'on peut dire...), plus de publication en tant qu'auteur. Mais on retrouve son nom sur des romans, en tant que traducteur de Mitchell Graham, David Windgrave, Jack Williamson...

En 2003, il fait partie des quelques heureux lauréats qui se voient attribués une bourse par le "Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées", et en 2004, notre écrivain fait paraître un nouveau roman, mais sous un pseudonyme (allez donc savoir pourquoi ?): Tout (ce que je sais) vient du noir est signé Jean Songe et publié aux Éditions Calmann-Lévy. Un roman difficile à classer, « une espèce d'hybride de roman noir et de Science-Fiction, un roman "psychotronique"...» (selon les mots de l'auteur) dont il assure lui-même la promo sur son site www.davduf.net, sur lequel il reste un zélé  membre actif.

Tout en reprenant la peinture, Yannick Bourg ou Jean Songe aurait démarré une suite à ce dernier roman, mais comme il semble que l'auteur soit le roi des galéjades, doit-on le croire ? Selon les liens ci-dessous... ça se pourrait ... des romans, oui, mais pas que...!

(Sourceskykloseditions. /ecrireleurope. )

~~~

Résumés

  1. Érection - Piège à cons (Éd. Florent Massot - 1998)
  2. La danse du psychopompe (Éd. Florent Massot  - 1996)
  3. Les potes de la perception (Éd. Baleine - 1997)

~

Sous le pseudonyme de Jean Songe

  1. Tout (ce que je sais) vient du noir (Éd. Calmann-Lévy - 2004)ou La Voix des Maisons (Éd. Kyklos - 2013)

~

Autre titre

  • Dans le rouge

Bonne lecture

Publicité
28 juillet 2008

McGarr et la femme du ministre

de Bartholomew Gill

mcgarr_et_la_femme_du_ministr

McGarr et la femme du ministre est la première d'une série d'enquêtes policières ayant pour héros Peter McGarr, commissaire divisionnaire de la police irlandaise.

Un skipper américain est repêché, le crâne fracassé, près de son propre schooner, à deux pas du yacht-club de Killiney Bay, au sud de Dublin. Ce pourrait, comme le prétendent le gérant du club et le vieux gardien du port, deux témoins apparemment inoffensifs, être un accident, mais McGarr, qui flaire l'embrouille, ne tarde pas à découvrir que ledit Américain a été vu en compagnie de la femme d'un ministre aussi contesté qu'il est puissant.

Très vite, les choses se compliquent au point que, s'il n'agit pas suffisamment vite, le commissaire lui-même risque de se voir accusé de menées terroristes...

McGarr, Dublinois de 49 ans marié à Noreen, de vingt ans sa cadette, est un homme opiniâtre, ennemi des compromissions, que les illusions et l'insouciance de la jeunesse ont fui depuis longtemps, parfois en proie au doute et au découragement, et dont les convictions sont fréquemment soumises à rude épreuve - ainsi ses sympathies pour l'I.R.A. C'est aussi un fin limier, non pas tant parce que, comme le souligne la presse française après ses premiers coups de maître, "étant Irlandais, il possède une certaine rouerie qui lui permet de penser comme les criminels et d'avoir sur eux une longueur d'avance", mais peut-être parce qu'une enfance à la dure ou sa fragilité par rapport à Noreen, qui est à la fois jeune, riche et cultivée, ont affiné sa compréhension de la nature humaine.

Éditions FAYARD

28 juillet 2008

McGarr et la conjuration de Sienne

de Bartholomew Gill

mcgarr_et_la_conjuration_de_sienne

Un distingué retraité, sujet de Sa Gracieuse Majesté et au nom prédestiné de Hitchcock, a eu le mauvais goût de mourir de mort violente, froidement exécuté dans sa résidence irlandaise, bientôt suivi par un de ses anciens collaborateurs.

Il n'en fallait pas plus pour que le commissaire McGarr, fin limier natif de Dublin, se lance sur la piste des meurtriers et découvre que les deux honorables gentlemen avaient occupé des postes clefs dans les services secrets britanniques et étaient impliqués dans de délicates opérations d'exploitation pétrolière en mer du Nord, aux retombées internationales.

C'est vers les oliviers de Toscane et les pierres ocrées de Sienne que son enquête va entraîner notre Irlandais, matois, têtu, poète et grand gourmet devant l'Éternel, dont le travail d'investigation est une fois encore le révélateur d'embrouilles politiques de haut vol, puisqu'en ligne de mire se trouve placé le nouvel ambassadeur de Grande-Bretagne en Italie, époux de la belle Enna, sur fond de Palio, cette joute équestre aux rites médiévaux, souvent meurtrière, qui cristallise les passions et ravive les vieilles blessures, sur le magnifique Campo de Sienne en forme de conque.

Étrange mélange de passéisme et de modernité, et atmosphère hitchcockienne où les dimensions internationales de l'intrigue et les kilomètres parcourus servent de faire-valoir aux aspects purement italiens.

Éditions FAYARD

28 juillet 2008

McGarr et le complot du Jeu de Paume

de Bartholomew Gill

mcgarr_et_le_complot_du_jeu_de_paume

Dublin, tout au bout des quais de la Liffey... La bâtisse dominant la baie, dernier vestige d'un quartier détruit, et le terrain vague voisin sont le théâtre d'un crime d'une cruauté inexplicable: l'antiquaire William Craig, vieil homme à la réputation sans tache, est étendu sous ses propres fenêtres, délesté d'une bonne partie de son anatomie.

La cigarette qui luit dans l'obscurité de la fenêtre d'angle donnant sur le lieu du crime attire le regard du commissaire McGarr, chargé de mener l'enquête. Qui habite ici, et pourquoi ?

Les splendeurs du magasin d'antiquités semblent avoir abrité des existences recluses et singulièrement prospères - celles de Craig et de sa femme Louise. Mais le silence règne à présent sur les lieux, où vaque cependant Rose Mary Coynie, la vieille servante dublinoise prodigue en commentaires de toutes sortes. McGarr n'a de cesse de déchiffrer l'absence de Louise, femme sombre, laconique, apparemment sans attaches.

Depuis sa fenêtre, qu'aurait-elle vu le matin du crime qu'elle ne veuille dévoiler? Les déambulations du jardinier émergeant de ses vapeurs d'alcool, le passage de son propre fils, celui de l'associé de Craig, Pierre Roche, français comme elle et "ami" de la famille, ou quelques mouettes ?

Même le vol, dans le magasin, du tableau de Sisley, "l'Inondation à Port-Marly", la laisse silencieuse. Aidé par sa rousse épouse Noreen, galeriste et experte en art, que sa conscience professionnelle et sa curiosité mèneront jusqu'aux archives du musée du Louvre, McGarr s'attache à reconstituer patiemment les éléments d'un drame plus flou et plus lointain, qui s'est déroulé à Paris quarante ans plus tôt, lors d'une guerre cruelle...

Éditions FAYARD

28 juillet 2008

Petits jeux de massacre

de B.M. Gill

petits_jeus_de_massacre

Une petite fille contemple avec satisfaction la tête blonde d'un petit garçon qui gît, mort, dans les quelques centimètres d'eau du bassin aux poissons rouges de la villa.

Nous sommes au beau milieu de la Seconde Guerre mondiale. La petite fille s'appelle Zanny. Le petit garçon qu'elle vient de noyer parce qu'il lui avait emprunté son singe en peluche a été recueilli avec sa soeur Dolly par les parents de Zanny après la mort de ses propres parents dans un bombardement.

Ainsi débute le plus étonnant des romans de B.M. Gill, grand maître de l'angoisse et du suspense psychologique.

Le véritable suspense, lui, commence après ce premier meurtre. En effet, Dolly, huit ans, sait que Zanny a tué son frère, mais elle ne la dénonce pas, comptant tirer profit de son secret d'une manière plus perverse. Quant aux parents de Zanny, ils préfèrent se persuader que c'est un accident, que Zanny n'a pas vraiment voulu tuer le petit Willy.

Et quand Zanny commet son second meurtre, ils sont pris dans l'engrenage du mensonge: la dénoncer reviendrait à reconnaître qu'ils ont menti lors du premier.

Éditions FAYARD

~~~

La grande originalité du nouveau roman de B.M. Gill vient de ce qu'elle ne s'est pas contentée de poser un cas de conscience (Que faire si vous découvrez que votre enfant est un assassin?), mais qu'elle montre, beaucoup plus subtilement, combien, le premier pas franchi, il est facile de s'habituer au mal, de le considérer comme naturel.

~~~

28 juillet 2008

McGarr au concours hippique de Dublin

de Bartholomew Gill

mcgarr_au_concours_hippique_de_berlin

Cette quatrième enquête du commissaire McGarr nous ramène au coeur de Dublin, dans un appartement du quartier résidentiel de Ballsbridge très exactement, où, en rentrant de promenade, une jeune femme vient de trouver sa mère morte, étranglée dans son fauteuil.

D'emblée, McGarr est intrigué par le contraste entre la victime - robe usée, mains calleuses de femme de ménage - et sa fille Mairead, parfaite jeune "lady" de dix-huit ans promise, de surcroît, à un brillant avenir de pianiste. L'appartement, lui, est à la fois élégant et cossu, le piano, un Bechstein de concert. D'où les deux femmes tiraient-elles leurs revenus ? Mairead l'ignore: sa mère s'occupait de tout. Qui voyaient-elles ? Presque personne : un prêtre, qui semble faire office à la fois de confident et de professeur de piano, et Sean Murray, le petit ami de Mairead, fils d'un avocat célèbre qui possède également une écurie renommée.

Assez vite, pourtant, McGarr "déterre" un fait troublant : le principal concurrent de Murray père en matière de chevaux est un aristocrate anglo-irlandais, un certain Lord Bechel-Gore, dont la femme se révèle être la soeur de la victime. Mairead, qui ignore ce lien de parenté, doit quant à elle participer pour le compte de Murray au Concours hippique de Dublin, événement qui peut signifier pour les propriétaires de chevaux la fortune ou la ruine.

C'est alors que l'enfer se déchaîne dans les écuries du clan Bechel-Gore et autour de Mairead. Tout, décidément, semble lié au Concours.

Mais McGarr a sa petite idée, et le dénouement, après quelques bonnes doses de violence et de tendresse, de réalisme et de poésie, d'agressivité et de bonne humeur - ne sommes-nous pas en Irlande ? - lui prouvera qu'il devrait toujours se fier à son intuition...

Éditions FAYARD

Publicité
Publicité