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28 décembre 2009

Des perles aux cochonnes

de Pierre Siniac

des_perles_aux_cochonnesRomuald Muzardin de Falgoncoul, noble dépenaillé et notoire bon à rien, aurait mieux fait de ne pas aller à la pêche au trésor. Car les perles qu'il y récolta, et qui excitèrent la convoitise de l'Irène, sa rustique et juteuse amante, avaient la satanique faculté de... De quoi ?

Nous renonçons, de peur de n'être pas crus à l'écrire. Mais pour les perles originales: ça, on vous jure qu'elles l'étaient !

Éditions GALLIMARD

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28 décembre 2009

Démago Story

de Pierre Siniac

demago_story« Bref, je me suis trompé de parti. Il n'y a qu'un parti politique où on ne rigole pas, il a fallu que ne tombe sur celui-là. Mais la mal est fait. Costards sombres, surtout pas trop modernes dans la coupe. Frocs à rayures recommandés, même. Aucune gaieté dans la tenue, air lugubre de préférence. Ne pas oublier le bisannuel jet d'opprobre sur l'avortement, l'annuelle visite au Vatican ou à Lourdes (surseoir au déplacement si d'aventure il y a une grève des techniciens de la télévision), le bimensuel message aux paroisses de France, le semestriel dépôt de gerbe au pied de la statue de Sainte-Thérèse de Lisieux et le bi-hebdomadaire coup de téléphone de courtoisie à Monseigneur l'Archevêque de Paris. Mais il s'agit d'un coup à prendre, d'une savante composition telle que ne la renierait pas un acteur, et quand je veux m'offrir une gentille petite fiesta cochonne de derrière les fagots, je m'y emploie avec une prudence de jésuite et un savoir-faire d'agent électoral. »

Démago Story, féroce satire des moeurs politiques, est suivi de L'utilisation des restes, dont l'auteur nous précise en sous -titre : ceci n'est pas un livre de cuisine, mais un roman policier.

Éditions RIVAGES

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Deux romans inédits de Pierre Siniac, le plus inclassable de nos auteurs.

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28 décembre 2009

De l'horrifique chez les tarés

de Pierre Siniac

de_l_horrifique_chez_les_tares« Tout, dans cette histoire, est imaginaire, il s'agit d'une pure création de l'esprit; nous pensons que le lecteur un peu évolué l'aura compris dès les premières lignes » (note de l'auteur)

Imaginez une Afrique d'opérette. Un marigot plein de crocos (qui s'appellent Stanley et Livingstone). Sur cette étendue d'eau en putréfaction, une gondole. Dans la gondole, Aubépine, la fille du trafiquant d'armes César Zarcé; elle y est enfermée avec son époux, un berger tyrolien prétendument descendant de l'empereur François-Joseph, et elle a pour mission de donner à César un rejeton au sang bleu, en échange de quoi, elle héritera de la fortune de son père.

Le moins que l'on puisse dire est que le jeune marié y met de la mauvaise volonté. Heureusement Alfred Brochel, dit Freddy Le Galopin, amoureux professionnel, va peut-être sauver la situation...

Pour le savoir, et faire une cure de rire salutaire, il est recommandé de lire ce livre où Siniac se déchaîne contre la pitoyables acteurs de notre comédie humaine.

Éditions RIVAGES

28 décembre 2009

Charenton non-stop

de Pierre Siniac

charenton_no_stopFaisons connaissance avec l'homme qui conduisit sur mille routes folles, la voiture la plus étrange, la plus sinistre, la plus imprévisible jamais vue depuis l'antique "Charrette fantôme".

Parions qu'aucune compagnie d'assurances n'a encore vu une voiture tuer de cette façon-là.

Et recevons, en prime, le premier permis de conduire délivré par le diable en personne.

Éditions JEAN GOUJON

27 décembre 2009

Le sang du dragon

de Christian Gernigon

le_sang_du_dragonÀ genou au bord du vide, Ishida contemplait du haut de son gratte-ciel le soleil qui se couchait sur les jardins impériaux. Il posa son front ridé sur le béton brûlant, rendit hommage au cent vingt quatrième Tenno, et murmura que l'heure était enfin venue de laver le déshonneur.

Il allait tenir sa promesse.

Éditions GALLIMARD

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27 décembre 2009

La mérule

de Christian Gernigon

la_meruleLa mérule est un champignon des maisons. D'abord insidieux, il peut, à maturité, dévorer et détruire un château, pour peu qu'on le laisse faire.

Cet ogre redoutable, Laurent va le découvrir dans un manoir de Normandie, propriété baroque où sa famille a coutume de se réunir. Mais bientôt le champignon ne se contente plus des pierres, il contamine les âmes.

Un à un, les habitants du château semblent atteints d'un mal étrange « comme si cette chose qui ronge les pierres et les bois était l'image d'un autre pourrissement, l'écho d'un autre malaise ».

Sénéchal, l'expert appelé comme un sauveur, rayonnant de folie, orchestre ce ballet macabre, tandis que Laurent, jusqu'au bout, désespérément, lutte contre le mal, cherchant à « écrire un livre qui rassemble, agence, donne un sens à tout cela. Un sens ! Mais est-ce que cela a un sens ? Est-ce que cette maison qui pourrit a un sens ?  Elle nous ressemble. »

Alors, la mérule prend une autre dimension et la maison malade ressemble à notre monde. Le champignon est en nous, souffrance et mort. Et c'est au plus profond des ténèbres qu'il nous faut peut-être, comme Laurent, chercher ce qui reste de lumière.

Éditions ALBIN MICHEL

27 décembre 2009

Kilomètres immobiles

de Christian Gernigon

kilometres_immobilesLe 1er août 1975, un serpent de fer enserrait des milliers d'automobilistes sur les routes du Midi.

De ce fait divers tristement quotidien, l'auteur tire, non pas une fable, mais une hypothèse logique jusqu'à l'absurde.« Imaginez le cauchemar d'un bouchon, de centaines de bouchons, qui ne pourraient plus se résorber...»

Jacques Delambre, le narrateur, va vivre le cauchemar de ce voyage immobile. Cinq jours d'attente sous le soleil complice du bitume. Cinq jours où les "naufragés de la route" se lient, se déchirent et s'affolent, tels des insectes dans un bocal. Ils découvrent avec terreur ce dont ils sont capables et leur salut final prend la forme d'une mutilation gigantesque. Cinq jours où chaque voiture, reptile sournois, se fait piège, pilori, cercueil, machine hostile qui ressemble étrangement à notre civilisation.

Le "bouchon du siècle" devient alors plus qu'un incident de parcours, il prend la dimension d'un scénario pour une apocalypse où chacun de nous est victime et bourreau. « Le pire est à venir », conclut le narrateur, et le seul espoir est peut-être dans ce sourire d'enfant qui a « déjà tout oublié »...

Éditions ALBIN MICHEL

27 décembre 2009

Le linceul n'est pas qu'aux moches

de Jean-Paul Demure

https://products-images.di-static.com/image/jean-paul-demure-le-linceul-n-est-pas-qu-aux-moches/9782353060030-475x500-2.webpOn ne devrait pas laisser deux flics vivre ensemble... ça prête à confusion (et à combustion).

On ne devrait pas refiler une petite vieille fragile à un gros macho et à un long flandrin...

On ne devrait jamais faire confiance à des machines-outils...

On ne devrait pas oublier que les mères-grand ont une cervelle sous le chapeau à fleurs et plus d'un tour dans le sac à main...

Éditions LA BRANCHE

26 décembre 2009

Le système Navarro

de Tito Topin

le systeme navarro

LE FLIC CHAUVE « _ Ils veulent un héros récurrent. Un flic. T’as ça dans tes tiroirs ? »

« _J’en ai plein, je réponds, tu le veux comment ? »

« _Kojak, il me dit. Un Kojak à la française. » 

«_ Un chauve ? Tu veux un flic chauve ? »

Il me fait un geste du genre: arrête tes conneries. En me pressant aux épaules, il m’oblige à m’asseoir dans un de ses fauteuils dont on ne se relève que si l’on est un gymnaste accompli. Un individu sans pratique du cheval d’arçons, comme moi, doit se laisser choir à quatre pattes sur la moquette avant de se redresser s’il ne veut pas risquer un tour de reins.

Il allume un cigarillo.

« _Un mec qui connaît la rue, il lâche avec la fumée. Une grande gueule. Il a des équipiers, de l’humour, et une famille. Ça te va comme point de départ ? Ça te va, mon bébé ? »

Éditions KUBIK

26 décembre 2009

La belle vie !

de Tito Topin

la belle vie

Des gens vivent heureux les pieds dans l'eau au bord de la Méditerranée, dans les cabanons faits de bric et de broc... Sans autorisation ni patente, un bar restaurant est installé au milieu de la communauté: "Chez Julius".

Le poisson vient de la mer, en face. Le frère de Julius est pêcheur. Les huissiers viennent régulièrement fermer l'établissement sans jamais y parvenir. Max transporte ses fournées de touristes en mal de vraie nature. Bref, l'argent rentre, aussi frais que le poisson. C'est la belle vie pour les quatre enfants de la tribu: Fanny l'aînée, heureuse avec son couillon de pompier; les deux minots qui s'accommodent bien de cette vie de patachon; et Marcel, qui préfèrerait du béton plutôt que du sable sur la plage...

Justement, il est question de détruire les cabanons pour construire un "complexe". Un complexe de quoi, nul ne le sait, mais Julius, refuse de vendre son lopin de sable. Pourtant, elle voudrait bien tout bazarder, Linda sa femme: marre du soleil, des moustiques, marre du poisson ! Elle rêve de voitures, d'opéra, elle joue au Loto et devient millionnaire ! Julius aimerait bien de rien perdre de la vie qui a toujours été la sienne, mais comment ne pas changer de bonheur ?

L'argent les sépare, les dresse les uns contre les autres... Guidée par un margoulin, Linda achète une bastide... Julius ne dort plus: leur bonheur a volé en éclats...

Une gamine de douze ans, au teint de fée, saura-t-elle rendre la raison - et la belle vie - à la tribu ?

Éditions GRASSET

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