de William Irish

Il vit d'abord Vilma : c'était la brune. Puis il vit Gilda : c'était la blonde.

Au milieu d'un tableau vivant formé par cinq ou six nymphes, Gilda, c'était l'attraction principale. Était-elle aussi nue qu'elle le paraissait ?

Là n'était pas la question car elle savait déchaîner l'enthousiasme sans lever le petit doigt...

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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Comprend: "Dernier strip-tease", "On vous attend en bas", "Les Yeux en face des trous" et "Une dernière fois, Katleen".

de William Irish

Je m'étais traîné sur le parquet jusqu'au placard dont j'avais désespérément refermé la porte sur ce qu'il contenait. Je l'avais fermée à double tour et j'avais mis la clef dans ma poche, puis j'avais dressé une barricade en empilant contre le placard, une table, une chaise, tout ce que j'avais pu trouver.

Après ç'avait été la fuite, une fuite éperdue à travers le dédale des rues, me cachant dans des embrasures de porte, tournant furtivement au coin des murs...

Une fuite qui semblait se prolonger interminablement... Mais je fuyais quoi ? Je fuyais où ?

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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Comprend: "Stupéfiant", "La Liberté éclairant le mort", "Le Mari de Miss Alexander", "Je ne voudrais pas être dans tes souliers" et "Quelqu'un au téléphone".

de William Irish

Horreur ! Le cran de sûreté était encore mis, sans doute ! Elle le poussa trois ou quatre fois de l'ongle de son pouce. Il n'était pas mis, il était en position de tir. Elle se rappela l'avoir enlevé dans l'escalier. Il y avait six balles dans le chargeur, lui avait dit Prescott. Six coups, en cas de besoin. La détente fut pressée cinq fois, et cinq fois fit entendre un bruit de métal frappant du métal et rien d'autre. L'arme était vide.

Il devait savoir que le pistolet était vide, cet inconnu à la porte. Il avait dû pénétrer au cours de la journée, dans cette maison même, à un moment où elle n'était pas là, et l'avait vidé, puis remis sous l'oreiller.

Susan eut un cri de désespoir, auquel se mêla un éclat de rire sinistre. Elle lui lança le pistolet à la tête pour l'écarter, mais il ne fut même pas touché. La vitre endommagée fut frappée à un nouvel endroit, l'arme passa au travers et plongea dans la nuit.

Éditions POCKET

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1956)

de William Irish

Le nom du meurtrier commence par un « M ». Dans la vie malfaisante de Mic tant d'hommes ont joué le rôle de victime qu'il s'en trouve quatre dont le nom a cette lettre pour initiale.

Guidée par ce douteux fil d'Ariane, Ange va, pour sauver la vie de son mari, risquer la sienne dans des bas-fonds élégants et sordides où sa pureté sèmera le désespoir et la mort.

Éditions J'AI LU

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Édition originale: Éd. Ditis (1953)

Réédition sous le titre "L'Ange Noir": Éd. Christian Bourgois (1982)

de William Irish

Dans l'atmosphère chaude et lourde d'une petite ville du Panama, la mort rôde... Une mort singulière qui pour la circonstance a revêtu l'apparence d'un jaguar que l'on croyait apprivoisé mais qui s'est échappé, au grand dam de sa jolie propriétaire, la chanteuse de music-hall Kiki Walker.

La chasse à l'animal s'engage donc au milieu d'une population terrifiée. Population qui craint surtout pour ses femmes et ses filles les plus ravissantes, car, étonnamment, l'animal en folie semble s'attaquer avec une prédilection particulière, et beaucoup de sauvagerie, aux représentantes du sexe faible.

Chasse à l'animal donc, mais qui n'ira pas sans révélations surprenantes !

Éditions LE LIVRE DE POCHE

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Édition originale: Éd. Presses de la Cité (1956)

de William Irish

William Irish occupe une place à part parmi les écrivains de romans policiers. Maître du suspense et de l'angoisse, il est le peintre de l'inquiétude de la névrose, de la sournoiserie du destin qui broie les êtres - ou les sauve. Désormais classique, son œuvre a inspiré des cinéastes tels que Hitchcock (Fenêtre sur cour) ou Truffaut (La Mariée était en noir, La Sirène du Mississippi) qui ont toujours revendiqué leur dette à son génie. 

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Ce recueil comprend: La mariée était en noir, Lady fantôme, L'ange noir, Rendez-vous en noir, Concerto pour l'étrangleur, Si le mort pouvait parler, Les roses mortes

Éditions PRESSES DE LA CITÉ

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" L'œuvre de William Irish donne l'impression de s'écouler entre chien et loup, de dégager cette poésie un peu désespérée qui s'attache aux heures blafardes et d'arborer la couleur des cauchemars. C'est sans doute pour cela qu'on a surnommé son auteur l'Edgar Poe du XXe siècle. "   Jacques Baudou

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de William Irish

«Je vais éliminer cette femme de mes calculs et de mes suppositions aussi complètement que si elle n'existait pas. Elle me gêne. Elle est comme un nuage de brume qui enveloppe toute l'affaire. J'ai l'intention de concentrer mes efforts sur les quatre hommes. Lorsque j'aurai découvert le point où leurs vies se sont rencontrées, la femme rentrera immédiatement en scène, et je ne tarderai pas à découvrir le motif qui l'a fait agir.»

Le roman d'une implacable vengeance...

Éditions GALLIMARD

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Édition originale: Éd. Fournier-Vadès (1948)

Réédition sous le titre "La mariée portait le deuil": Éd. Opta (1964)

de William Irish

C'était un aller simple. Un aller. Sans retour... Et le voyage qu'entreprend avec son billet la jeune Helen aux yeux traqués est un voyage au pays de l'épouvante.

Qu'importent les fleurs, les sourires, la chaleur du foyer et l'amour partagé, quand la panique vous étreint le coeur.

Le billet New York-San Francisco est un gage maudit et il faudrait des forces surhumaines pour en briser le charme maléfique.

Éditions GALLIMARD

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Édition originale: Éd. Gallimard (1949)

1903 - 1968

Biographie

William Irish est le pseudonyme de Cornell Woolrich, né en 1903 à New-York, dans un milieu aisé; il suit son père, ingénieur des travaux publics, au Mexique, à Cuba et aux Bahamas, après le divorce de ses parents. Il rentre à New-York à l'âge de 15 ans pour vivre auprès de sa mère, pianiste, et termine ses études en 1925. Il écrit son premier roman, "Cover charge" en 1926, influencé par l'œuvre de Francis Scott Fitzgerald et est engagé à Hollywood pour travailler sur l'adaptation de "Children of the Ritz", son second roman paru en 1927.

Il se marie en 1930, mais cette union est un échec; il vit alors chez sa mère, dans la solitude. Jusqu'en 1940, les éditeurs refusent de publier ses livres, il publie dans les « pulps » près de trois cent cinquante nouvelles. Il connait le succès à partir de 1940, avec La mariée était en noir et en 1949, il reçoit un "Edgar" remis par  l'Association des "Mystery Writers of America", et en 1953, le "Grand Prix de Littérature policière" en France pour le recueil Un pied dans la tombe.

Sa mère meurt en 1957; il s'isole de plus en plus, sombre dans l'alcoolisme; amputé d'une jambe atteinte de gangrène, il  meurt d'une attaque en 1968.

(Sources: Wikipedia)

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Résumés

1. Alibi noir (Éd. Le Livre de Poche - 1986)
2. Ange (Éd. J'Ai Lu - 1964)ou L'Ange noir (Éd. J'Ai Lu - 1985)
3. Concerto pour l'étrangleur (Éd. Pocket - 1977)
4. J'ai épousé une ombre (Éd. Gallimard - 2000)
5. J'ai vu rouge (Éd. Gallimard - 1974)
6. Lady fantôme (Éd. Pocket - 1991)ou Fantôme à prendre
7. La mariée était en noir (Éd. Gallimard - 2001)ou La mariée portait le deuil
8. La sirène du Mississipi (Éd. Le Livre de Poche - 1970)
9. Les yeux de la nuit (Éd. Gallimard - 1974)
10. L'heure blafarde (Éd. Gallimard - 1987)
11. Manhattan Love Song (Éd. Rivages - 1986)
12. Rendez-vous en noir (Éd. Presses de la Cité - 1970)
13. Retour à Tillary Street (Éd. Eurédif - 1982)ou Le rideau noir
14. Romans & Nouvelles (Éd. Presses de la Cité - 2004)
15. Une étude en noir (Éd. Pocket - 1991)
16. Une peur noire (Éd. Pocket - 1977)ou Peur en noir

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Recueils nouvelles

1. Couleur épouvante (Éd. Presses de la Cité - 1973)
2. Dernier strip-tease (Éd. Presses de la Cité - 1976)
3. Divorce à l'américaine (Éd. Le Masque - 1980)
4. Du crépuscule à l'aube (Éd. Le Livre de Poche - 1983)
5. Fenêtre sur cour et autres nouvelles (Éd. La Découverte - 2003)
6. La Liberté éclairant le mort (Éd. Presses de la Cité - 1958)
7. La toile de l'araignée (Éd. Le Livre de Poche - 1985)
8. Le chien à la jambe de bois (Éd. Presses de la Cité - 1967)
9. Le diamant orphelin (Éd. Gallimard - 1985)
10. L'inspecteur ne sait pas danser (Éd. Presses de la Cité - 1971)
11. New York blues (Éd. Le Masque - 1982)
12. Rendez-vous mortel (Éd. Le Livre de Poche - 1990)
13. Si le mort pouvait parler (Éd. Presses de la Cité - 1972)
14. Six nuits de tonnerre (Éd. Presses de la Cité - 1951)
15. Tous les coups sont permis (Éd. Le Livre de Poche - 1977)
16. Trop beau pour mourir (Éd. Presses de la Cité - 1976)
17. Valse dans les ténèbres (Éd. Rivages - 1988)

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Autres titres

• Black Irish
• Des perles pour la couronne
• Deux meurtres, un crime
• Fait divers
• Irish bar
• Irish blues
• Irish cocktail
• Irish détective
• Irish follies
• Irish hôtel
• Irish murder
• Irish revolver
• Irish Trophy
• Irish Waltz
• Irish window
• La rançon du hasard
• Le mystère de la chambre 813
• Le territoire des morts
• Les visages de l'effroi
• L'oeil trouvé
• Manège à trois
• Marihuana
• Meurtres à la seconde
• On vous attend en bas
• Quinte à la mort
• Silhouette
• Tu ne me reverras pas ou Les Roses mortes
• Un pied dans la tombe (Grand Prix de littérature policière - 1954)
• Un tramway nommé Mort

 Et aussi une réédition en deux tomes chez Pocket (1987) de nombreuses nouvelles

Bonne lecture

de David Ignatius

Il est des reporters qui vont parfois trop loin. Qui, à force de creuser, de faire parler des "taupes" de Ia CIA, des ambassades, du Milieu, finissent par mettre à jour des informations ultra-confidentielles.

Il est des étoiles montantes du journalisme dont on a intérêt à ternir la réputation d'intégrité. Ou qu'on préférerait réduire au silence... Définitivement... Parce qu'elles en savent trop.

"Le scoop" ne se borne pas à révéler les guerres secrètes entre réseaux d'espionnage français et américains, mais aussi à faire vivre de l'intérieur les rivalités au sein d'une salle de rédaction.

Éditions L'ARCHIPEL

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Ce thriller montre de façon saisissante les ambiguïtés du métier de journaliste et les liaisons, parfois dangereuses, entre la politique et le quatrième pouvoir.

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