de Robert Van Gulik

L’avant dernière enquête du célèbre Juge Ti l’amène dans le sud de l’Empire Fleuri : à Canton. Ce grand port reçoit de nombreux marins arabes et persans, et contient aussi une minorité préchinoise : les Tankas.

Dans ce grand maëlstrom médiéval le Grand Censeur a disparu alors que l’empereur se meurt et que les complots vont bon train dans la capitale... Le Juge Ti a été nommé à la Cour et est devenu un des personnages principaux de l’Empire. Il est au courant de tous les complots visant à la succession de l’Empereur...

Cette enquête est donc vitale pour faire échouer l’Impératrice dans ses intrigues.

Éditions 10/18

Édition originale dans "Les dernières enquêtes du Juge Ti" avec "Le motif du saule": Éd. Club du livre policier (1968)

de Robert Van Gulik

Wang, un jeune étudiant, est accusé de meurtre.  Le juge Ti, engagé par les Ming, est confronté à une sombre affaire de viol et de meurtre dans la ville de Pou-Yang. 

Deux épingles à cheveux appartenant à la victime ont été retrouvées dans la chambre de Wang.  Faute de preuves, Wang reste en liberté.  Mais pour combien de temps ?

Éditions 10/18

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Édition originale sous le titre "Les enquêtes du Juge Ti": Éd. Club du livre policier (1962)

Réédition sous le titre "Le mystère de la cloche": Éd. Le Livre de Poche (1969)

1910 - 1967

Biographie

Robert Van Gulik est né en 1910 à Zutphen (Pays-Bas), fils d'un médecin militaire, il séjourne dans son enfance à Java où il apprend le javanais, le malais ainsi que des rudiments de chinois qu'il étudie plus tard. Il est également diplomate (Japon, Chine, États-Unis, Indes, Indonésie, Liban, Corée) et un sinologue fort réputé.

En 1948, il traduit un roman policier chinois, le Dee Gong An, trois affaires criminelles résolues par le juge Dee-Jen Djieh (plus connu en France sous le nom de « Juge Ti »), fonctionnaire de l'époque T'ang (VIIe siècle de notre ère). Puis, s'inspirant de vieux récits chinois, il écrit dix-sept récits policiers fictifs, affaires mystérieuses débrouillées par son juge Ti. Intellectuel distingué, il joue du luth chinois et dessine lui-même les illustrations ornant ses romans. Il rédige un traité sur «La Vie sexuelle dans la Chine ancienne».

Il est aussi à l’origine d’une mystification en proposant à de grandes bibliothèques nationales une série de réédition d’estampes érotiques de la Chine des Mings dont il est fortement soupçonné d’être l’auteur.

Robert Van Gulik décède en 1967, victime d'un cancer du poumon dû à une trop grande consommation de cigares.

# NB:  À l'origine publiées dans le désordre, les enquêtes du juge Ti ont été regroupées en français en quatre volumes omnibus respectant l'ordre chronologique des aventures :

• Les Aventures du juge Ti (T- 1)
• Les Débuts du juge Ti (T- 2)
• Les Enquêtes du juge Ti (T- 3)
• Les Nouvelles Enquêtes du juge Ti (T- 4)

(Sources: Wikipdedia)

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Le personnage du juge Ti a été repris d'abord par Eleanor ALTIERI & Daniel COONEY  puis  FRÉDÉRIC LENORMAND  pour d'autres enquêtes du juge Ti.

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Résumés

1. Le jour de grâce (Éd. 10/18 - 1994)

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Série Les enquêtes du juge Ti

1. Assassins et poètes (Éd. 10/18 - 1985)
2. La perle de l'Empereur (Éd. 10/18 - 1983)
3. Le collier de la princesse (Éd. 10/18 - 1985)
4. Le fantôme du Temple (Éd. 10/18 - 1985)
5. Le juge Ti à l'oeuvre (Éd. 10/18 - 1986)
6. Le monastère hanté (Éd. 10/18 - 1984)
7. Le mystère du labyrinthe (Éd. 10/18 - 1985)
8. Le paravent de laque (Éd. 10/18 - 1984)
9. Le pavillon rouge (Éd. 10/18 - 1983)ou Le mystère de la chambre rouge
10. Le singe et le tigre (Éd. 10/18 - 1986)
11. Le squelette sous cloche (Éd. 10/18 - 1984)ou Le mystère de la cloche
12. L'énigme du clou chinois (Éd. 10/18 - 1985)
13. Meurtre à Canton (Éd. 10/18 - 1983)
14. Meurtre sur un bateau-de-fleurs (Éd. 10/18 - 1990)
15. Trafic d'or sous les T'ang (Éd. 10/18 - 1984)
16. Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti (Éd. 10/18 - 1988)

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Autre titre dans la série

• Le motif du saule

Bonne lecture

Des piles de cadavres aux quatre coins des villes, des têtes se balançant au bout de piques, des sectes qui partout fleurissent, des temples somptueux à la gloire du bouddhisme...

Telle est la Chine du VIIe siècle, la Chine de Wu Tse-tien, une femme fantasque, mégalomane, exaltée. Une courtisane qui a ensorcelé l'Empereur, a pris les rênes du pouvoir et est devenue l'unique Impératrice de Chine. Une femme qui, à l'apogée de son règne dépravé, s'acoquine avec le chef d'une secte redoutable qui sème la terreur dans tout le pays...

Cette situation révolte le juge Ti, Sherlock Holmes du Moyen Age, qui décide de tout mettre en oeuvre pour sauver l'Empire. La tâche est gigantesque mais elle n'effraie pas cet ennemi de la corruption, du crime et du charlatanisme religieux.

671 après Jésus-Christ

La dynastie Tang règne sur la Chine, en la personne de la très cruelle impératrice Wu, qui, pour conserver son trône, doit se défier de tout et de tous.

Organisée par un groupe de mandarins - les Lettrés - une énième révolte éclate à Yang-chou, vite réprimée dans le sang par les sbires de l'impératrice. Le juge Ti est invité à se rendre au temple du Cheval Blanc où doivent être jugés les conjurés.

À son arrivée, il découvre que le procès équitable promis par l'impératrice n'aura pas lieu : les Lettrés ont été décapités et les moines lisent la sentence aux têtes grimaçantes empalées sur les piques de la grille du temple. Le portail compte vingt-six piques et la dernière reste inoccupée...

Ti, que l'impératrice croit être l'instigateur de la rébellion, comprend aussitôt que la vingt-sixième pique lui est réservée. Commence dès lors pour le juge intègre poursuivi par la vindicte impériale une longue errance à travers la Chine.

Biographie

Je n'ai rien trouvé les concernant personnellement, mais tous les articles que j'ai trouvé disent ceci :

« L'extraordinaire capacité de déduction du juge Ti le rendit célèbre de son vivant, si bien qu'il entra dans les annales judiciaires chinoises. Il termina sa carrière comme ministre de l'impératrice Wu.

Il fut repris dès le XVIIIe siècle comme héros d'un roman policier chinois. Ce texte fut redécouvert et traduit en anglais par le diplomate hollandais Robert Van Gulik en 1946. Ce dernier, désireux de faire renaître le roman policier chinois traditionnel, écrivit lui-même une suite en dix-sept volumes aux aventures du juge Ti Jen-tsie - romans alliant rigueur historique et qualité littéraire.

Plus près de nous, le personnage du juge Ti fut repris dans les années 1990 par deux Américains, Eleanor Cooney et Daniel Altieri, dans deux romans: L'impératrice des mensonges et La révolte des lettrés.

L'auteur français, Frédéric Lenormand, a ressuscité à son tour le juge Ti dans une série de romans publiés aux Éditions Fayard: "Petits meurtres entre moines", "Madame Ti mène l'enquête", "Mort d'un cuisinier chinois", etc., dont les affaires s'intercalent entre celles écrites par Robert van Gulik (ce qui n'est pas le cas des romans écrits par Eleanor Cooney et Daniel Altieri , qui en sont totalement indépendants). »

Elleon

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Résumés

Série Le Juge Ti

1. La révolte des Lettrés (Éd. Presses de la Cité - 2000)
2. L'impératrice des mensonges (Éd. Pocket - 1997)

Laura et Emmanuel forment un couple ordinaire. Amoureux depuis l'adolescence, ils envisagent de se marier. Mais cette démarche, banale en apparence, les plonge dans une série d'événements étranges et inquiétants qui viennent interrompre les préparatifs de la cérémonie.

Laura et Emmanuel sont rapidement persuadés que des inconnus les poursuivent. Affabulation pense la police.

Aussi, lorsque les mystérieux inconnus deviennent franchement menaçants, le jeune couple fait appel à des amis détectives. Ceux-ci, dès le début de leur enquête, doivent se rendre à l'évidence : leurs découvertes les mettent tous en danger. Ils dérangent qui et quoi ?

Le lecteur est convié à un véritable jeu de pistes...

Biographie

Soazig Alligand d'origine bretonne, est née en 1965. Après un diplôme de "L'European Business School" de Paris, elle travaille dans le secteur bancaire comme analyste financier de 1987 à 1992.  «  Boulimique de lecture et d'écriture », elle rédige son premier roman dans le genre SF à 25 ans, s'oriente vers les nouvelles et écrit quelques ébauches de manuscrits avec pour seul but: se faire plaisir tout en distrayant le lecteur. En 1998, elle met sa carrière professionnelle entre parenthèses pour se consacrer véritablement à son premier roman policier, Erreur sur la personne, publié en 2002 aux Éditions Bucdom.

Parmi ses autres manuscrits, deux nouvelles ont été primées, "Le mort avait des goûts de luxe" a remporté le 3ème prix du "Concours de Nouvelles" 2000 et "L'escalier maléfique" le 2ème prix 2001, prix décernés par la "Société Historique, Artistique et Littéraire" de Puteaux (Hauts-de-Seine). L'auteur se plaît à écrire « des histoires policières pour surprendre le lecteur, le tenir en haleine, partant se simples anecdotes de la vie quotidienne pour faire travailler son imagination. » 

Depuis, Erreur sur la personne, il semble que Soazig Alligand n'ait rien publié de nouveau, partie sans doute vers de nouveaux horizons professionnels ou s'adonnant à de nouvelles passions.

(Sources: Amazon.fr / Éditeur)

Elleon (mise à jour 24/04/2013)

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Résumé

1. Erreur sur la personne (Éd. Bucdom - 2002)

de Benoit Dutrizac

«— Si tu la veux cette salope, viens la chercher ! dit le suspect d'une voix brisée.

Je me tourne vers les deux policiers qui tiennent nerveusement leur revolver. Ils sont planqués derrière la portière ouverte de leur auto-patrouille. À en croire la voisine qui a composé le 9-1-1, la femme de l'assassin est déjà morte. Mon partenaire, le sergent-détective Thomas Collins, secoue négativement la tête.

— J'y vais quand même...

Collins n'est pas d'accord avec ma façon d'agir, mais je lui dis de me laisser faire, puisque je suis majeur et vacciné. Et comme nous sommes tous deux sergent-détective, il n'a aucune autorité sur moi. Cependant, je commets l'erreur de ne pas tenir compte de ses dix années d'expérience à la section des Homicides.

— Je te dis qu'il vaudrait mieux attendre la Tactique, me répète-t-il.

— Fous-moi la paix, veux-tu.

— Bob... je vais te couvrir quand même, ajoute-t-il d'un ton sec, tout en dégainant ».

Éditions LIBRE EXPRESSION

de Benoît Dutrizac

«— Minet, minet, minet, minet! Viens, minet...

La nuit se vautre sur la ville après une douce journée d'automne. Le garçon fait signe au chat d'approcher. Il se lèche les lèvres. La lame de son couteau semble sourire. Des dents meurtrières. Seul. Déjà, à treize ans, Günther préfère être seul. Seul sous le ciel assassin. Seul sous la galerie avec ce chat de ruelle.

— Minet...

Les vapes de pisse se mélangent à l'haleine de sang de l'animal. Le chat marche mollement vers le garçon, comme un condamné qui croit qu'il reste encore huit vies à vivre. Günther roule le manche du couteau dans sa main. Günther n'a rien de l'apprenti vétérinaire. Günther est un kid qui tue. Assassin deviendra grand...

— Minet, viens, sale minet...

Le chat jette un dernier coup d'oeil derrière lui. Adieu, monde ruelle. Le garçon happe l'animal du revers de la main. Il lui enfouit la lame dans la fourrure, dans la peau et dans les entrailles. Un miaou lugubre. Des griffes inutiles. Du sang poisseux. Troublant. Excitant. Bandant. Günther sourit comme s'il s'était fourré une banane en travers de la bouche».

Éditions LIBRE EXPRESSION

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Édition originale signée Billy Bob Dutrisac, sous le titre, "Kafka Kalmar: une crucifixion": Éd. Québec/Amérique (1989)

Réédition: Éd. Les Intouchables (2008)