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2 janvier 2011

Un homme peut en cacher un autre

de Andreu Martin

un_homme_peut_en_cacher_un_autreDans un appartement de la Vía Augusta, Nieves Arbós vient d'être retrouvée morte. Son époux, Luis Bermejo, s'est volatilisé.

La culpabilité de ce dernier paraît bien assurée, mais l'inspecteur Juárez privilégie une autre piste. Un homme arborant une chemise rouge a été aperçu en compagnie de la victime, le jour du meurtre. L'enquête menée en parallèle par Juan Ges, détective doux et maladroit, apportera-t-elle de nouvelles lumières ?

La vérité est proche. Si proche, si accessible que les policiers de Barcelone pourraient ne pas y prêter attention. "Un homme peut en cacher un autre" dit un proverbe en forme de conseil amical, ou de menace.

Éditions du SEUIL

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2 janvier 2011

Les cahiers de Justo Garcia

de Andrés Trapiello

les_cahiersLe 25 mai 1939, le paquebot Sinaïa quitte Sète pour le Mexique avec, à son bord, mille cinq cent quatre-vingt-dix-neuf passagers espagnols qui ont tout perdu.

Parmi eux, Justo García, un jeune homme de vingt-deux ans, qui a connu les combats de la guerre civile, la défaite et l'exil. C'est ce parcours que Justo García relate jour après jour dans ses cahiers. Du front en pleine déroute au camp de réfugiés de Saint-Cyprien, en France, puis de Toulouse au Paris des exilés, il consigne tout : les horreurs de la guerre, le cauchemar des camps, la cruauté des gendarmes français et la lâcheté des autorités, l'énergie qu'il faut pour survivre et les trop rares témoignages de solidarité.

En ces mois tragiques où il en vient presque à douter de l'humanité, seuls l'amitié et l'amour, rencontrés sur sa route, lui permettent de ne pas abandonner tout espoir...

Éditions BUCHET-CHASTEL

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Loin des épopées héroïques officielles et des clichés idéologiques, le roman d'Andrés Trapiello raconte la guerre d'Espagne et l'exil en se plaçant au plus près du quotidien des acteurs, et livre ainsi des pages poignantes sur la grandeur et la misère humaines.

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31 décembre 2010

Barcelona Connection

de Andreu Martin

barcelonaFini le temps où Barcelone était géré par des truands, qui, tels des seigneurs de la guerre, se partageaient le gâteau et les territoires avec un semblant de courtoisie.

Maintenant est venu le temps de la "Barcelona Connection", le temps de la mafia internationale, et Huertas l'incorruptible, Huertas le naïf ferait mieux de ne pas se prendre pour Eliot Ness.

Son choix est simple: pourrir ou mourir.

Éditions GALLIMARD

31 décembre 2010

Jésus aux Enfers

de Andreu Martin

jesus_aux_enfersJésus Alque dort chez lui dans un village perdu de Catalogne lorsque son beau-frère l'appelle de Barcelone pour lui annoncer au milieu des éclats de rires et des tintements de verres que sa sœur a claqué le mois dernier.

Jésus descend donc en ville à la recherche de la vérité. Il la trouvera au milieu du vice, de la violence, du mensonge et de la séduction de la ville des merveilles.

Éditions GALLIMARD

31 décembre 2010

Prothèse

de Andreu Martin

protheseConfiné dans un réduit puant des sombres quartiers de Barcelone, Miguel ne pense qu'à une chose : se venger du flic qui lui a démoli la mâchoire à coups de crosse alors qu'il n'avait pas vingt ans.

Sinistre cadeau de cette sinistre aventure, son dentier, le "sourire de mort" comme il dit, qu'il arbore avec la joie d'un fantôme condamné à revêtir son suaire à perpétuité.

Éditions GALLIMARD

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30 décembre 2010

Renegade Boxing Club

de Thierry Marignac

renegadeLorsque Dessaignes, employé à la Croix-Rouge, est expulsé de Moscou à cause de ses liens avec la pègre, il entre dans une spirale de déchéance.

À Paris, c'est une proie facile. Son étrange sauveur russe, l'avocat Oleg Kribanov, lui promet la fortune à New York. Recruté par une firme légale paravent d'une organisation écologiste suspecte d'ex-URSS, il doit franchir toutes les étapes qui feront de lui un interprète juridique vendu à une cause interlope.

Parachuté dans la mégapole américaine, Dessaignes atterrit dans un ghetto noir. Il se lie avec Big Steve, un caïd de quartier qui entraîne des boxeurs dans sa cave. Homme de coin des boxeurs, Dessaignes suit leur ascension dans le chaos de la Ville Noire, sectes, gangs, cocaïne... Le ghetto serait-il une issue ?...

Éditions GALLIMARD

30 décembre 2010

Le pays où la mort est moins chère

de Thierry Marignac

le_paysDe la terreur vive et de la gouaille des rues déshéritées au décor glacé et aux intrigues lentement mortelles des beaux quartiers, ces onze nouvelles nous entraînent au coeur d'une vie parisienne semi clandestine.

En passant aussi par Séoul, Vilnius, Toronto ou Belgrade, Marignac nous plonge dans un laboratoire de fiction et de style qui jette une lueur ultra moderne sur les archétypes du " Polar ".

Éditions ALVIK/MOISSON ROUGE

29 décembre 2010

Celui qui sait

de Alexandra Marinina

celui_qui_saitAnnées 60: Natacha Kasantseva, la future réalisatrice de télé, sa soeur Lioussia qui sera un écrivain raté, leurs parents, la bibliothécaire juive Bella Lvovna et son fils Marik, un couple d'ivrognes et un autre sans enfants, tous vivent dans un appartement communautaire de Moscou.

Les temps sont durs. On se débrouille, on fait la queue dans les magasins, beaucoup buvant pour oublier une société de répression et de pénurie où rien n'est possible quand on n'a pas d'amis au Parti communiste.

Amours, mariages, naissances, décès, crimes, tristesse, mais aussi petites et grandes joies d'une vie régie par un moralisme étouffant, les années passent, tout tenant tant bien que mal jusqu'au jour terrifiant où le système s'effondre avec la Perestroïka et cède la place à une Russie de l'enrichissement effréné pour certains et de la misère pour beaucoup.

Éditions du SEUIL

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Dans la grande tradition de Rybakov et d'Axionov, cette saga d' Alexandra Marinina décrit avec lucidité et espoir une Russie qui se remet à peine de soixante-dix ans de communisme.

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28 décembre 2010

La musique du diable

de Walter Mosley

la_musique_du_diableLe blues. Chant rythmé comme un cœur derrière lequel résonnent les bruits de chaînes. Cadence qui enivre et aide à oublier. C'est cette musique, inventée par les esclaves pour exprimer leurs souffrances, que Soupspoon, le vieux bluesman, les os rongés par le cancer, veut aujourd'hui retrouver.

Hanté par le souvenir de sa jeunesse dans le delta du Mississipi, quand il accompagnait à la guitare le génial Robert Johnson, il n'espère plus rien que quelques notes pour l'aider à mourir dignement.

Mais qui voudra tendre la main à ce vieil homme noir jeté à la rue comme un chien ? Qui s'intéresse encore aux porteurs de légendes dans un New York où ne comptent que l'argent, le profit, la rentabilité ? Kiki, jeune Blanche forte en gueule et ange gardien à l'âme d'écorchée vive, sera sa providence, son infirmière, son amie.

Soigné, réconforté, écouté, Soupspoon pourra reprendre des forces et raconter l'histoire du blues, cette musique du diable qui est toute sa vie.

Éditions ALBIN MICHEL

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Déjà reconnu comme un maître du roman noir dans la lignée de Chandler ou Chester Himes, Walter Mosley s'impose avec La Musique du diable comme un grand de la littérature américaine. Peintre inspiré des contrastes de l'âme, jouant des mots comme des notes d'une partition enragée, il a composé un roman traversé de fulgurances lyriques, qui et une célébration poignante de la solidarité et de l'amour.

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21 décembre 2010

Fille noire, fille blanche

de Joyce Carol Oates

fille_noireElles se rencontrent au coeur des années soixante-dix, camarades de chambre dans un collège prestigieux où elles entament leur cursus universitaire.

Genna Meade, descendante du fondateur du collège, est la fille d'un couple très "radical chic", riche, vaguement hippie, opposant à la guerre du Vietnam et résolument à la marge.

Minette Swift, fille de pasteur, est une boursière afro-américaine venue d'une école communale de Washington.

Nourrie de platitudes libérales, refusant l'idée même du privilège et rongée de culpabilité, Genna essaye sans relâche de se faire pardonner son éducation élitiste et se donne pour devoir de protéger Minette du harassement sournois des autres étudiantes.

En sa compagne elle voit moins la personne que la figure symbolique d'une fille noire issue d'un milieu modeste et affrontant l'oppression. Et ce, malgré l'attitude singulièrement déplaisante d'une Minette impérieuse, sarcastique et animée d'un certain fanatisme religieux. La seule religion de Genna, c'est la piété bien intentionnée et, au bout du compte inefficace, des radicaux de l'époque. Ce qui la rend aveugle à la réalité jusqu'à la tragédie finale.

Une tragédie que quinze ans - et des vies détruites - plus tard, elle tente de s'expliquer, offrant ainsi une peinture intime et douloureuse des tensions raciales de l'Amérique.

Éditions PHILIPPE REY

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