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19 janvier 2012

Les ports ont tous la même eau

de François Darnaudet

https://products-images.di-static.com/image/francois-darnaudet-les-ports-ont-tous-la-meme-eau/9782908476552-475x500-1.webpJ'étais à Collioure quand ce vieux Charly m'a téléphoné pour m'inviter sur le Bassin d'Arcachon. Il voulait que je fasse le portrait de sa fille, la belle Audrey.

À peine arrivé au milieu des pins, entre Arès et Andernos, il m'a parlé de son père: un soldat allemand basé en 1943 au Cap-Ferret qu'il devait rencontrer avec 65 ans de retard. Si on ne le tuait pas avant...

Pendant ce temps-là, dans le petit port catalan, j'avais laissé les clefs à mon pote Edwin. Pour lui, c'était la belle vie: faux tableaux de Mackintosh, cocaïne, bourbon et petites pépées.

Atlantique ou Méditerranée, finalement, les ports ont tous la même eau

Éditions MARE NOSTRUM

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François Darnaudet signe ici son sixième polar, puisé dans les allers-retours entre la Côte Vermeille et le Bassin d'Arcachon.

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19 janvier 2012

Le retour du taxidermiste

de François Darnaudet

https://http://localhost//images/I/511zFYdgS4L._SX310_BO1,204,203,200_.jpgLes 5 Fous ont déserté la nouvelle bibliothèque du cinquième arrondissement parisien pour l'église Saint-Sulpice.

Leur but est simple quoique dément: ils veulent ressusciter Jacques Marioton alias le Taxidermiste, celui que les journalistes surnommaient "l'empailleur de ces dames".

Dans l'ombre du Quartier Latin, Albert Cziffram, l'illuminé prof de maths à tête de boxeur chauve, veille sur LE RETOUR DU TAXIDERMISTE !

Éditions RIVIÈRE BLANCHE

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Édition originale sous le titre "Le taxidermiste": Éd.Corps 9 (1985)

etoile Prix Virtuel (Ex Prix Rompol) du roman policier (2008)

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"Une oeuvre essentielle et unique dans le monde du polar français, qui après un premier tirage modeste, mais un vrai succès critique, méritait une redécouverte qui lui permettra peut-être de revendiquer sa place dans la vague de renouveau qu'à connu le polar français...  Benjamin K. Framery

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8 janvier 2012

Les paletots sans manches

de Léo Malet

les paletots sans manchesEt voici, vénéneux et hostile sous la clarté blafarde de la lune, le château Flauvigny. Il s'étire, s'allonge, se rapetisse ou grandit, selon que j'avance ou recule, au gré fantasque des zigzags. Je gravis le perron sur les genoux. Je saisis le pied d'une des porteuses de flambeaux et me hisse lentement le long de son mollet et de sa cuisse. J'enlace la créature de bronze, je lui palpe les seins, j'embrasse sa bouche froide et me libère, en crachant, du souvenir de métal. Je frissonne et me dirige vers sa copine, en me souhaitant plus de chance.

Et, en effet, l'autre est moins froide. Pourtant, elle est frileuse, puisqu'elle s'est habillée. Elle porte, sous une cape de fourrure, une chemise de nuit, fine, jolie et attirante comme un suaire de fantôme. Elle est pieds nus. Elle n'a pas la couleur du bronze. La lune argente ses cheveux blonds. Elle ne tient pas de flambeau. Et sous l'étreinte, pourtant bien faible de mes bras, elle frémit.

Éditions LA BUTTE AUX CAILLES

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Édition originale: Éd. S.E.P.E. (1949)

8 janvier 2012

Johnny Metal

de Léo Malet

johnny metalÀ quelle date est né le roman noir français ? Exactement en 1941 lorsque Léo Malet a écrit la première aventure de Johnny Metal et qu'il l'a publiée sous le pseudonyme de Frank Harding.
 
Pourtant, ce cycle éblouissant se déroule aux États-Unis, dans un monde de gangsters et de criminels, et se présente un peu comme une caricature du roman policier américain, tout comme les livres de James Hadley Chase. Et tout s'y trouve. Avec en plus - et en prime - le talent d'un formidable conteur.
 
Éditions FLEUVE NOIR
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Édition originale sous le pseudonyme de Frank Harding: Éd. G.Ventillard (1941)
8 janvier 2012

Abattoir ensoleillé

de Léo Malet

abattoir ensoleilleLorsque Steve Cherrington, le journaliste indépendant, véritable franc-tireur de la presse, me fit, par une sale nuit pluvieuse, savoir qu'il rapportait de Ciudad Régina (Mexique) des notes fort intéressantes, je n'hésitai pas à lui rendre visite chez l'Indienne qui lui offrait l'hospitalité, à Tonio-Beach, un endroit à peu près aussi folichon qu'un bidonville.

Steve Cherrington, plusieurs années auparavant, avait été le secrétaire de Léon Trotsky, et je me demandais si, revenant du Mexique, il ne ramenait pas de là-bas quelques révélations inédites sur l'assassinat du vieux révolutionnaire par le G.P.U.

Ce n'était pas tout-à-fait cela... mais ça ouvrait tout de même une porte donnant sur l'abattoir.

Éditions FLEUVE NOIR

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5 janvier 2012

Un flic pas tellement sale

de Paula Gosling

un flic pas tellement saleCe passé de tireur d'élite au Viet-Nam, il le traînait comme un boulet qui était devenu un remords.

Son ennemi - public et intime - tuait pour l'argent et n'en éprouvait aucun remords. De l'orgueil, au contraire.

Alors, entre celui qui avait honte et celui qui s'en croyait, s'interposa la tendresse d'une femme qui n'avait envie que de vivre.

Éditions GALLIMARD

28 décembre 2011

Le 8è cercle de l'enfer

de Stanley Ellin

https://www.bibliopoche.com/thumb/Le_huitieme_cercle_de_l_enfer_de_Stanley_Ellin/200/0045558.jpgMurray Kirk est le plus célèbre et le plus riche des directeurs d'agence de police privée de New York.

Murray a tout à perdre en acceptant de s'occuper de l'affaire Lundeen : un flic accusé de toucher des pots de vin des bookmakers de Brooklyn. Lundeen jure qu'il est innocent. Il a gardé une fiancée, la très belle, pure et fidèle Ruth, qui le croit, et il a trouvé un avocat, l'honnête Ralph, qui partage la confiance de Ruth. Mais ils n'ont aucune preuve.

Ils viennent en demander à Murray Kirk. Murray accepte la mission. Mais il ne cache nullement que c'est dans l'intention de démontrer que Lundeen n'est qu'un petit flic véreux. Murray n'a rien contre lui personnellement. Sauf que Lundeen possède quelque chose qu'il veut : l'amour de Ruth.

Éditions FAYARD

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Stanley Ellin est l'un des quelques écrivains d'envergure qui jettent un pont entre le roman tout court et le roman policier.

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28 décembre 2011

Le compagnon du fou

de Stanley Ellin

https://www.bibliopoche.com/thumb/Le_compagnon_du_fou_de_Stanley_Ellin/200/0007582.jpg"Le Compagnon du Fou" est un recueil de nouvelles extraordinaires. Stanley Ellin vous offre, avec la limpidité d'un cristal sans faille, une vue insolite sur un monde assez étrange pour être captivant, assez réel pour être mémorable.

Souvent l'intrigue se développe dans une atmosphère de banalité apparente qui ne laisse pas prévoir quelles seront les implications finales. Il existe un dîner parfait, un enfant parfait, un vin parfait et un dilemme parfait. Quel dommage que chacun soit aussi diaboliquement coloré!

Vous allez pénétrer dans un monde déconcertant où l'humour macabre côtoie l'angoisse et le suspense le plus savamment dosé.

Bienvenue dans le monde de Stanley Ellin !

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

28 décembre 2011

La puce de Beidenbauer

de Stanley Ellin

https://www.bibliopoche.com/thumb/La_puce_de_Beidenbauer_de_Stanley_Ellin/200/0013689.jpgVoici le second des quatre livres consacrés aux nouvelles de Stanley Ellin.

Nos lecteurs ont maintenant. découvert ce maître de la nouvelle policière insolite, à la chute toujours inattendue. Parfois l'intrigue se déroule dans une atmosphère de quiétude apparente qui ne laisse pas prévoir le dénouement. L'effet psychologique est d'autant plus fort que la conclusion est souvent contenue "en puissance" dans l'histoire et laissée à la sagacité du lecteur.

Stanley Ellin nous l'a annoncé lui-même dans sa préface: sauf une, toutes ces nouvelles traitent de cette pointe de méchanceté qui rend la nature humaine si déplorablement fascinante.

La seule exception concerne une certaine puce ("Ctnocephalides canis") qui n'est que trop humaine dans son comportement et ses dispositions, vous allez le constater...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

28 décembre 2011

La douzième statue

de Stanley Ellin

https://www.bibliopoche.com/thumb/La_douzieme_statue_de_Stanley_Ellin/200/0012522.jpgC'est fou les idées qu'on peut se faire. Pourquoi, par exemple, une vieille dame, à peine gâteuse, ne serait-elle pas de taille à régler son compte à un gangster qui l'asticote ?

Pourquoi de braves locataires continueraient-ils à grelotter hiver après hiver dans des appartements-glacières, quand ils peuvent bourrer leur chaudière d'un combustible strictement interdit par la loi, certes, mais qui fait ronfler les radiateurs ?

Ou encore, pourquoi va-t-on s'imaginer que les criminels n'apprécient pas, eux aussi, la tranquillité d'horaires réguliers et, leur journée terminée, le confort d'une paire de pantoufles ?

Les assassins ne sont pas toujours ceux qu'on croit...

Éditions LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES

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