de Nino Filastò

Dans l'atmosphère légèrement putride de Florence en été, le juge Lembi est chargé d'enquêter sur un crime: un transsexuel a été retrouvé découpé en morceaux auprès du cadavre d'un chien.

Lembi sera frappé par la ressemblance de la victime avec un tableau "d'Uccello" représentant une femme portant un petit chien.

On rencontre aussi une héritière naguère richissime qui, à force de frasques et d'excès, a dû vendre tous les tableaux de la famille (en particulier La dame au chien d'Uccello), un neveu homosexuel qui passe son temps à monter des coups ratés d'avance, un expert véreux qui finira noyé dans une citerne, un facteur amoureux, des fonctionnaires de justice et de police plus ou moins efficaces, plus ou moins crapuleux et, surtout, Florence, le personnage principal de ce livre développant sa toile de fond fastueuse, mystérieuse et délicieusement faisandée.

Éditions GALLIMARD

~~~

Sur la piste d'un étrange serial killer, c'est à l'exploration des arcanes du marché de l'art et à la découverte de sa ville que nous convie un Nino Filastò au mieux de sa forme.

~~~

de Nino Filastò

Dans une mégalopole de la fin du XXe siècle, Degrado, un privé de quatrième zone, est chargé d'enquêter sur la disparition d'une femme et de son enfant.

Son enquête le mène dans différentes sphères d'un monde corrompu et violent, depuis les "Villes Hautes", réservées aux gens de pouvoir et d'argent, jusqu'aux contrées reculées où pullulent les errants, les parias, les amazones, les esclaves fugitifs.

La solution, Degrado la trouvera dans l'un des vieux textes d'un écrivain irlandais, Jonathan Swift.

Éditions GALLIMARD

de Frédéric H. Fajardie

Un magistrat jeté d'un huitième étage. Un fleuriste crucifié à un arbre en pleine rue. Un écologiste écrasé par un bulldozer. Une call-girl tirée au mortier lourd. Un malfrat russe pendu au dépôt du Palais de Justice... Vingt-deux cadavres en quelques jours...

Quel lien entre tous ces crimes ? C'est la question que je me posais, non sans lassitude. Entouré d'une équipe de flics trop enclins à philosopher sur l'existence, j'étais confronté à un gouvernement aux abois, à un juge qui me suppliait de « conclure ». Et je me sentais de plus en plus amoureux de Francine, ma ravissante épouse.

À propos, je m'appelle Padovani et je suis commissaire divisionnaire à la Criminelle. On me dit que depuis vingt ans - déjà - certaines de mes aventures seraient assez connues. Pourtant, même en regardant loin en arrière, plus tordue et monstrueuse que cette histoire insensée, je ne vois pas...

Éditions LA TABLE RONDE

-

Prix Paris-Première (1994)

de Frédéric H. Fajardie

Pourquoi un dingue pousse-t'il des gens sous des rames de métro ? Comment une superbe jeune fille peut-elle tomber amoureuse de moi - et perturber mon enquête ? Pourquoi la maffia s'en mêle-t'elle ?

Moi, commissaire Padovani, un foutu flic avec une drôle d'équipe: pourquoi me refile-t'on toujours les affaires les plus dures, celles où, comme les feuilles mortes de la chanson, les cadavres se ramassent à la pelle ?

Éditions DENOËL

de Frédéric H. Fajardie

Quatre ans ont passé depuis l'affaire des « tueurs de flics », une enquête particulièrement sanglante et coûteuse où tout le monde avait pourtant bien cru que Padovani laisserait sa peau.

Mais le revoilà, recousu de partout, une jambe quelque peu retrécie, un bras à demi paralysé, des cicatrices à profusion et une longue balafre sur la joue gauche. Il est à présent commissaire principal, décoré de la légion d'honneur, du mérite...

Il a 32 ans et envie de prendre des vacances. Mais l'Histoire, en mettant sur son chemin un de ses enfants perdus, en a décidé autrement.

La découverte du corps d'Olivier Laurat, 65 ans, embroché sur un pommier, sonne simultanément le glas du deuxième adjoint au maire et de ces vacances normandes tant espérées.

Padovani fait alors venir à Pourceauville quelques hommes de confiance : l'ancien brigadier Primerose, survivant des « tueurs de flics » et depuis promu inspecteur ; l'inspecteur principal Mamadou et le commissaire-stagiaire Fournier, dit "Hautes-Études".

Dans ce petit village banal et faussement paisible, la peur fait se dévoiler les caractères les plus odieux. Les souvenirs refont surface et l'Histoire se révèle au rythme des morts violentes qui se succèdent, sans le moindre impair. Car le tueur a mûri son action depuis des années.

Il a quatre-vingt dix-neuf chances sur cent de réussir. Quatre-vingt dix-neuf chances sur cent de réussir, c'est une d'échouer.

Éditions NÉ0

de Frédéric H. Fajardie

Suite à une violente altercation avec l'un de ses supérieurs responsable d'une lamentable bavure, le commissaire Antonio Corrado Padovani est mis à pied. Acculé et écœuré, il exige toutefois un délai, le temps de boucler l'enquête en cours : « Vous me gardez jusqu'à la fin de l'affaire des tueurs de flics, ou je vais tout balancer au Canard enchaîné. C'est comme ça. »

Grâce à la bienveillance intéressée de Tonton, son commissaire principal et tuteur, il obtient ce sursis et remettra sa démission au terme de cette affaire. Les « tueurs de flics » sont trois hommes. Trois fanatiques, sanguinaires et insaisissables, qui déciment les rangs de la police, de la politique, de la magistrature...

Trois bourreaux, impitoyables et déterminés, capables d'un raffinement dans la cruauté et d'une imagination dans les tortures qu'ils infligent qui, à l'instar des agissements du docteur Petiot, marqueront les esprits pour longtemps.

Avec son équipe - collection de portraits parfois anachroniques, car profondément humains - Padovani s'engage alors dans une enquête plus qu'incertaine. Sa dernière.

Éditions PHOT'OEIL

de Frédéric H. Fajardie

Parti enterrer son frère, tué d'une balle de 11.43, le caporal Frédéric Klein se fait cueillir à la gare par trois inconnus qui cherchent à lui extorquer le secret de « l'appareil ».

À peine remis de la séance, il découvre le cadavre éventré d'une femme dans son lit, puis se fait canarder par un sniper, grenader par un motard, pendant qu'un troisième larron tente de l'écraser avec sa voiture...

Au terme d'une course d'obstacles menée ventre à terre, où nul n'aura le loisir de reprendre son souffle, le querelleur en question ne sera pas celui qu'on croit.

Éditions DENOËL

de Frédéric H. Fajardie

Un fait sans précédent dans ce pays: la police vient de se libérer de toute contrainte.

Une idée à peine utopique: des flics s'organisent clandestinement et ils peuvent liquider qui ils veulent.

Sans preuves. Les preuves, c'est eux qui allaient les recueillir.

Sans témoins. Les témoins, c'est eux qui les interrogeaient...

Alors commence le grand nettoyage.

Éditions DENOËL

de Frederic H. Fajardie

Toepfer bondit. Il avait entrevu la silhouette près de la Rolls, juste avant l'explosion. Il savait, quelque part en lui, que tout était superflu et qu'en cet instant son patron grillait déjà, mais on l'avait dressé à ne jamais laisser échapper une proie.

Passant en courant près d'un épais massif de laurier, il flaira le danger, avec une seconde de retard. Il fixa dans son esprit, pour une brève éternité, la silhouette d'un homme mince, de type balkanique et correctement vêtu. Il reconnut même l'arme. Un croc de boucher qui se planta dans son œil gauche...

Éditions NEO

de Frédéric H. Fajardie

Ils étaient quatre, trois Américains et un Français. Tous officiers archidécorés de la Seconde Guerre mondiale.

En 1944, pendant la contre-offensive allemande des Ardennes, ils avaient réussi le coup du siècle en braquant le Golden Eagle, un train d'or transportant les dollars de l'armée U.S.

Trente-huit ans plus tard, l'un d'eux lance un S.O.S. à ses frères d'armes...

Éditions LA TABLE RONDE

-

Édition originale: Éd. NEO (1984)