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27 novembre 2007

Laurie BRETON

Biographie

Laurie Breton est née en 1955 dans le Maine. Enfant, elle est insomniaque, ce qui pour beaucoup est considéré comme une malédiction, mais pas pour la jeune Laurie qui en profite pour inventer des histoires dans sa tête.  Quand elle se rend compte que les autres enfants ne vivent pas avec "pleins de gens dans leur tête", elle préfère se taire et décide, à l'âge de huit ans, d'écrire ces histoires, avec l'espoir de réaliser le "plus grand roman américain".  Une longue période va suivre, difficile, elle écrit, abandonne, s'y remet, laisse à nouveau, jamais un seul de ses livres n'est achevé.

C'est à l'âge de 40 ans, ses deux enfants en partie élevés, que Laurie Breton a une véritable révélation, elle prend conscience qu'elle veut véritablement devenir écrivain. Elle prend alors contact avec un groupe de critiques en ligne, l'un d'eux l'encourage à continuer, lui donne des conseils pour remanier son roman et ce fameux livre qu'elle aura mis 20 ans à écrire est enfin achevé. Elle rattrape alors son retard, le second est écrit en 3 semaines, puis un troisième suit, dans la foulée.

Mais achever l'écriture d'un livre et le vendre pour qu'il soit lu, force est de trouver un éditeur pour le publier, et s'engage alors pour Laurie Breton un autre combat de dix-huit mois, pendant lesquels elle reçoit de nombreuses lettres de refus. C'est sur le web, qu'elle trouve alors un petit éditeur, intéressé par le troisième de ses livres, "Sleeping with the enemy", il lui donne la chance de se voir publiée pour la première fois, mais le résultat n'est pas très convaincant, elle obtient quelques bonnes critiques mais trop peu de ventes, très très peu. Un second petit web-éditeur s'intéresse alors au second de ses ouvrages "Coming home" le publie et... même résultat que pour le premier!!

Il faut attendre le quatrième roman "Final exit",( Fatale destination - 2005), réédité chez Harlequin sous le titre Ne vois-tu pas la mort venir ? en 2006 pour qu'enfin Laurie Breton, qui s'est adjoint les services d'un agent, obtienne enfin un "vrai" contrat, avec un "vrai" éditeur (Mira), un de ceux qui versent des avances sur recette et mettent véritablement les livres sur les rayons des magasins. Cependant, elle ne renie en aucune façon, les deux petits éditeurs qui lui ont permis d'être lue par quelques critiques et un lot de lecteurs qui lui sont restés fidèles.

En 2007, Laurie Breton a publié son huitième roman, "Point of departure", elle apprécie chaque jour d'avoir enfin réalisé ce rêve de petite fille. Ses livres sont traduits en plusieurs langues, dont le français, l'italien, le suédois...  Le dernier traduit en français est paru en 2008, Souviens-toi du passé aux Éditions Harlequin qui ont publié les cinq titres déjà parus aux États-Unis.

Le premier roman "Final exit", le quatrième donc, par ordre d'écriture, s'est trouvé en tête de la liste des "Best-Sellers of U.S.A Today", plusieurs autres se sont trouvés sur la liste des "Romance Best-Sellers of  Waldenbooks/ Brentanos" et "Criminal Intent" a été un des prétendants au "Romantic Times Reviewers' Choice Award for the best romantic suspense". Laurie Breton a désormais sa place au sein de l'Association "Romance Writers of America" et celle non moins prestigieuse de "Sisters in Crime".

Depuis 2001, l'auteur a cependant entrepris une série de romans sentimentaux "Jackson Falls", à laquelle elle semble désormais se consacrer puisque la série compte 6 opus en 2014,(inédite en France) et aucun autre roman à suspense depuis "Point of departure" n'a vu le jour.

« On se doit d'ajouter que les Éditions Mira/Harlequin ont réédité en 2007, le tout premier ouvrage de l'auteur, "Black widow" (inédit en français) qui lors de sa première parution en 1999, avait gagné 4 étoiles, distribuées par "The Romantic Times magazine".

(Sources: .lauriebreton. / .fantasticfiction./ Harlequin /)

Elleon

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Résumés

  1. À l'heure où la mort rôde (Éd. Harlequin - 2007)
  2. Ne vois-tu pas la mort venir ? (Éd. Harlequin - 2006)ou Fatale destination
  3. Péché mortel (Éd. Harlequin - 2005)
  4. Secret mortel (Éd. Harlequin - 2007)
  5. Souviens-toi du passé (Éd. Harlequin - 2008)

Bonne lecture

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25 novembre 2007

C. J. BOX

Biographie

C.J. Box (Chuck James) est né en 1967 dans le Wyoming. Déjà au collège, il rêve de devenir écrivain et écrit en cachette. Diplômé de l'Université de Denver, il trouve son premier job de journaliste dans une bourgade du Wyoming: Saratoga, dont les paysages, les habitants, le style de vie lui font éprouver d'emblée une réelle passion. Voilà donc ce journaliste d'un petit journal local qui, ayant écrit ses articles, se consacre à guider les touristes sur la rivière, quand il ne passe pas son temps à pêcher ou à chasser et va à la découverte de la région. C'est là-bas qu'il rencontre un homme, le garde-chasse local, avec qui il va se lier, faire connaissance avec sa famille, découvrir sa "maison", le suivre dans son travail et prendre conscience des attributions réelles d'un garde-chasse, dans cette région sauvage.

Déjà, C.J. Box a eu l'occasion de travailler comme employé dans un ranch; il sait pêcher, chasser, il a parcouru les montagnes de l'Ouest à cheval, sur des skis aussi, et il connaît bien le Wyoming.  Avec son épouse Laurie, il a créé la "Rocky Mountain International Corporation", une Société de Marketing qui vante les charmes des Rocheuses et des cinq états américains, traversés par elles: le Colorado, l'Utah, le Montana, l'Idaho et bien sûr le Wyoming, où sa société est basée à Cheyenne, très exactement.  C.J. Box, son épouse et ses trois filles habitent tout près de là, il a aussi fait partie du comité organisateur des "Cheyenne Frontier Days Rodeo".

Quand C.J. Box s'attaque à l'écriture de son premier roman, "Open Season", pour créer son héros, il se souvient de ce garde-chasse rencontré des années plus tôt, et Joe Pickett n'a plus qu'à prendre forme et place dans le roman.  Celui-ci achevé, l'auteur est sûr de tenir là un bon livre, mais l'agent littéraire qu'il a trouvé ne se montre pas particulièrement à la hauteur et il faut 4 ans à C.J. Box pour enfin voir son roman publié. Un concours de circonstances lui fait croiser le chemin d'une collaboratrice des Éditions Putman, un contrat très rapidement signé, pour trois livres.  C.J. Box n'en attendait pas autant et se doit donc de continuer les aventures de Joe Pickett. Fort heureusement, "Open Season", publié en 2001, rencontre un succès phénoménal et remporte toutes les récompenses de l'année: "The Anthony Award", "The Macavity Award", "The Barry Award","The Edgar Award" et même "The Gumshoe Award". En France, le livre publié en 2003 sous le titre Détonations rapprochées aux Éditions du Seuil , reçoit le "Prix Calibre 38". Aux États-Unis, les droits cinématographiques sont achetés par l'acteur Bruce Willis et la Warner Bros.

La série Joe Pickett compte en 2015, seize titres (le dernier étant "Endangered"), dont un recueil de nouvelles " Shots fired: stories from Joe Pickett country".  le septième roman de la série "Free Fire" s'est encore trouvé sur la liste des best sellers du "New York Times", le héros de C.J. Box ne semble pas décevoir ses amateurs, un roman paraît en effet chaque année depuis 2001 et l'auteur écrit aussi des nouvelles, dont quelques unes avec son héros fétiche, nouvelles publiées dans "The America's Best Mystery Stories" en 2006. En 2008, un autre nouveau roman policier est publié, "Blue Heaven" (Meurtres en bleu marine) sans Joe cette fois-ci, mais pratiquement écrit en simultané avec "Blood Trail" (Le prédateur). "Blue Heaven" est resté pendant quatre semaines sur la liste des best-sellers du "New York Times", a reçu le "Prix Edgar-Allan Poe" et des options pour son adaptation au cinéma sont prises.

Aujourd'hui, les romans de C.J Box sont traduits dans treize langues; en France, les Éditions du Seuil publient régulièrement la suite des aventures de Joe Pickett, a raison d'un par an, depuis 2003; les Éditions Calmann-Lévy prennent la suite en 2012.

L'énorme succès que connaît la série Joe Pickett est pour une grande part dû au "héros" lui-même: garde-chasse à Saddlespring, dans le comté de Twelve Sleeps, au Nord-est du Wyoming. Un homme "tranquille", plutôt paisible de nature, pas franchement bon tireur, fonctionnaire consciencieux qui essaie par tous les moyens de faire respecter la loi dans cette région très difficile, où chasseurs, randonneurs, propriétaires, se considèrent tous comme les maîtres. Un boulot plutôt mal payé, mais Joe s'efforce de subvenir aux besoins de sa famille, son épouse Marybeth, ses deux filles et une troisième, adoptée dans un des premiers "épisodes" de ses aventures. L'originalité de ces romans est que chacun d'eux part de faits réels, de faits de société très actuels comme la lutte pour la défense des espèces en voie de disparition, le terrorisme écologique, les conditions de vie  difficiles, encore aujourd'hui. Tous les ingrédients de la littérature américaine se retrouvent dans les livres de C.J. Box: la nature, le héros courageux et intègre, seul contre tous, le souci de la liberté de chacun mais aussi de la justice.

Faute de trouver du temps pour écrire des livres plus "sérieux" sur ce sujet qui lui tient à coeur: la nature, l'auteur s'exprime par le biais du roman policier et pose la question essentielle, à savoir, comment peut-on concilier la préservation d'un mode de vie ancestral avec le développement économique moderne, inéluctable, le tourisme se trouvant être l'activité principale passée et à venir de la région, tout en préservant son environnement ? 

C.J. Box a aussi une grande passion pour l'histoire de sa région, mais là encore, pas le temps d'écrire sur le sujet.  Il prend tout de même le temps de lire, entre deux séances de travail bien distinctes (l'écriture et son agence de Marketing), il s'intéresse à tous les genres littéraires, avec une petite préférence pour le roman policier, ou bien encore  le roman noir. La liste de ses auteurs est longue, mais on y trouve Ken Bruen, Raymond Chandler, Thomas Mc Guane, James Lee Burke, John Sandford, George Pelecanos, Herman Melville..., deux noms sortent du rang: l'écossaise Denise Mina et l'américain Kevin Guilfoile.

Ajoutons que C.J. Box s'est vu souvent comparé à James Lee Burke ou encore Tony Hillerman, des comparaisons que bien d'autres auteurs pourraient lui envier... 

postitLa série Joe Pickett compte 20 opus en 2020 mais plus de publications en France depuis Poussé à bout, ( "Breaking Point "- 2013)

(Sources: Wikipedia / Éditeurs / fantasticfiction. / cjbox. )

Elleon

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Résumés

  1. Le convoyeur du IIIe Reich (Éd. Ombres Noires - 2014)
  2. Meurtres en bleu marine (Éd. du Seuil - 2008)
  3. Trois semaines pour un adieu (Éd. du Seuil - 2011)

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Série Cody Hoyt

  1. Au bout de la route, l'enfer (Éd. du Seuil - 2014)
  2. Piégés dans le Yellowstone (Éd. du Seuil - 2013)

 

Série Joe Pickett

  1. Below Zero (Éd. Calmann-Lévy - 2012)ou L'empreinte des morts (Éd. Points - 2013)
  2. Ciels de foudre (Éd. du Seuil - 2009)
  3. Détonations rapprochées (Éd. du Seuil - 2003)etoile
  4. Fin de course (Éd. Calmann-Lévy - 2013)
  5. Force majeure (Éd. Calmann-Lévy - 2014)
  6. L'homme délaissé (Éd. du Seuil - 2007)
  7. La mort au fond du canyon (Éd. du Seuil - 2004)
  8. Le prédateur (Éd. du Seuil - 2010)
  9. Poussé à bout (Éd. Calmann-Lévy - 2015)
  10. Sanglants trophées (Éd. Points - 2007)
  11. Vent froid (Éd. Calmann-Lévy - 2014)
  12. Winterkill (Éd. du Seuil - 2005)
  13. Zone de tir libre (Éd. du Seuil - 2009)

Bonne lecture

24 novembre 2007

Edgar BOX

1925 - 2012  

Biographie

Edgar Box est un des pseudonymes utilisés par l'écrivain américain Gore Vidal, romancier, grand essayiste, auteur de théâtre et scénariste.

Eugene Luther Gore Vidal est né en 1925 dans l'enceinte de l'Académie Militaire de West Point où son père Eugene Luther Vidal, après avoir été le premier pilote de l'aviation américaine, est instructeur et sera plus tard co-fondateur de trois compagnies aériennes et directeur du Département Commerce aérien dans l'administration Roosevelt. Sa mère, Nina Gore, fille de Thomas P. Gore, sénateur de l'Oklahoma, est une actrice qui fait ses débuts à Broadway en 1928, divorcée de son premier époux puis remariée par deux fois. L'un de ces remariages la fait entrer dans l'entourage de la famille Kennedy, quand elle épouse le beau-père de Jackie Kennedy, ce faisant le jeune Gore côtoie de près les Kennedy, et navigue dans les allées du pouvoir. Milieux politiques qu'il connaît déjà, ayant accompagné son grand-père devenu aveugle, lui faisant la lecture, se forgeant déjà des idées politiques bien précises, dont il ne se départira jamais de toute sa vie. Fervent militant contre l'impérialisme américain depuis toujours, il continue à 80 ans passés à tenir des meetings pour exprimer ses convictions.

Revenons à la jeunesse de Gore Vidal qui fréquente la "Sidwell Friends School" puis "St Albans School", et là les sources biographiques divergent quelque peu: selon certains, il s'engage à 17 ans dans la Marine Militaire, (nous serions en 1942 ?) ou bien il sort diplômé de la "Phillips Exeter Academy" en 1949, (il aurait alors 24 ans ?). C'est pendant son séjour dans la Marine qu'il aurait écrit son premier livre, "Williwaw", en partie basé sur ses années passées sur les Iles Aléoutiennes les derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale. Le livre est en tout cas publié en 1946, alors que Gore Vidal travaille dans une maison d'édition, et c'est un immense succès.

C'est en 1948, avec la publication de "The city  and the pillar" ("Un garçon près de la rivière") que Gore Vidal commence à se faire un nom, mais pas comme il aurait aimé, car le livre provoque un véritable scandale: c'est le tout premier roman américain qui met en scène des personnages jeunes, avouant ouvertement leur homosexualité.  L'ire de la Presse conservatrice s'abat sur le jeune auteur, le "New York Times" va jusqu'à bannir les 5 romans suivants de ses chroniques, d'autres critiques suivent cet exemple et chacun des romans parus entre 1949 et 1954, sous le nom de Gore Vidal  est un échec commercial.

Pour pallier à cet insuccès et aussi pour gagner sa vie, Gore Vidal publie en 1950, "A star's progress" (ou "Cry shame") sous le pseudonyme de Katherine Everard, (le seul et unique sous ce nom), puis en 1953, "Thieves fall out", un roman policier sous le nom de Cameron Kay, (le seul et unique sous ce nom)...

Entre-temps, en 1952, un certain Edgar Box, alias Gore Vidal, signe un premier roman policier, "Death in the fifth position" (La mort en cinquième position), dans lequel entre en scène un jeune agent de relations publiques, Peter Cutler Sargeant II qui revient dans "Death before bedtime", en 1953 (La mort en tenue de soirée) puis en 1954, "Death likes it hot" (La mort l'aime chaud, traduit sous le titre Feu d'enfer pour sa parution originale aux Presses de la Cité, en 1955). Dans cette courte série policière, l'homosexualité est encore évoquée, mais sur un ton plus léger, et les trois romans obtiennent un véritable succès, réédités plusieurs fois, ils font l'objet en 1978, d'une réédition dans un seul volume, "The collected mysteries of Edgar Box". Mais Gore Vidal ne tient pas à se cantonner au genre policier, et son nom porte toujours un parfum de scandale qui effraie les éditeurs, il part alors pour Hollywood, écrire des scénarios, après quelques adaptations pour la télévision qui lui valent de signer avec une grande compagnie de production, la "Metro Goldwyn Mayer".

Entre 1956 et 1970, il écrit ou collabore à 7 scénarios dont celui de "Soudain l'été dernier", adapté de la pièce "Suddenly, last summer" de Tennessee Williams sur laquelle il a déjà eu l'occasion de travailler en 1959, il participera à l'aventure de "Ben-Hur",(son nom n'apparaît pourtant pas au générique pour de sombres raisons...) et parallèlement, il écrit encore pour la télévision et s'essaie au théâtre. Sa première pièce "Visit to a small planet" est jouée à Broadway, en 1957 et adaptée à la télévision; son plus gros succès théâtral est sans nul doute, "The best man", en 1960, qui sera adapté  pour le cinéma, un film qui obtient le "Prix de la Critique au Festival de Cannes" de 1964.  Les pièces suivantes n'obtiennent pas le même succès et Gore Vidal n'est toujours pas considéré, comme il le souhaiterait, comme un grand auteur. 

Pourtant il noue des relations dans les milieux littéraires, avec Truman Capote (avec qui il se fâche à mort), Tennessee Williams dont il partage la vie quelque temps; il fréquente Anaïs Nin (platoniquement selon les dires de Vidal, mais il se désavoue dans "ses mémoires", "Palimpsest : a memoir", publié en 1995), il est aussi très proche de Jack Kerouac, pendant un temps et il a eu aussi l'occasion de rencontrer Sartre, Gide dans les années après guerre alors qu'il était de passage en France, des écrivains dont le style et la liberté ont marqué le jeune homme qu'il était alors.

Dans les milieux politiques, Gore Vidal s'est lié avec nombre de personnalités, et en 1960, il fait lui-même campagne dans le camp des Démocrates lors des élections au Congrès, il perd, mais n'en continue pas moins de se faire entendre et prendre des positions courageuses. Dans ses écrits de l'époque, principalement des essais, il réitère encore et encore son aversion pour la politique de son pays, continuellement en guerre, (allant jusqu'à déclarer que les États-Unis n'avaient pas à intervenir dans le conflit de la 2ème Guerre Mondiale...). Il mène en son temps un combat courageux contre la guerre du Viet-nam, poursuit aujourd'hui avec le conflit en Irak. Des thèmes constamment abordés dans ses essais, (on en compte un peu plus d'une centaine, rien que sur ces sujets), dont "United States : 1952-1992" qui lui vaut en 1993, "The National  Book Award".

Gore Vidal doit attendre le milieu des années 60 pour enfin être reconnu comme un grand écrivain, avec des romans historiques, "Julian" en 1964 (sur la vie de l'Empereur Julianus II), "Washington D.C" en 1964, (s'intéresse à une famille politique sous l'ère Roosevelt), et en 1968, "Myra Breckenridge", une comédie satirique sur les transsexuels et autres thèmes de société qui lui sont chers. Dans tous ses écrits, il se plaît à provoquer, fait montre d'une immense culture et surtout fait preuve d'une puissance de travail considérable: on compte 22 romans à son actif, 5 pièces de théâtre, plusieurs scénarios et quelques 200 essais au total.

Pendant une trentaine d'années, Gore Vidal a partagé son temps entre Ravello, en Italie, et Los Angeles, mais en 2003, son compagnon de toujours, Howard Auster, décède, il décide de vendre sa villa  "La Rondinaia" et s'installe définitivement à Los Angeles.  Mais il sort de sa tanière régulièrement, pour parcourir le pays, y tenir des meetings, assister à des débats télévisés, faire des conférences où il fait, selon ses dires, « plus d'audience que certains candidats aux élections...»

Longtemps boudé par les critiques et le public français, aujourd'hui, la plupart de ses romans et essais sont traduits: Gore Vidal représente désormais l'une des figures majeures de la Littérature américaine contemporaine et, avec l'humour caustique qui le caractérise, se considère comme « l'un des derniers intellectuels » ...

Pour notre part, nous ne retenons que les trois romans policiers, signés Edgar Box, dans la réédition de l'éditeur Fayard début des années 90, mais cette biographie ne pouvait faire l'impasse sur l'homme qui se cache derrière ce pseudonyme, un grand écrivain, aujourd'hui reconnu, qui pour gagner quelques dollars s'est  << fourvoyé>>, un jour, dans le roman policier.

(Sources: Wikipedia / fantasticfiction. )

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 * Gore Vidal est décédé en 2012, des suites d'une pneumonie. ( lexpress. )

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16863539_pElleon a retenu :

« Les livres que je lisais à l'école étaient idiots, tellement ennuyeux...  alors, j'ai décidé de devenir écrivain, pour lire des livres intelligents... »  Gore Vidal  (lors d'une interview accordée à Catherine Argand pour "Lire.fr" en 1999)

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 Résumés

Série Peter Cutler Sargeant II

  1. La mort en cinquième position (Éd. Fayard - 1995)
  2. La mort en tenue de soirée (Éd. Fayard - 1994)
  3. La mort l'aime chaud (Éd. Fayard - 1996)ou Feu d'enfer

Bonne lecture

20 novembre 2007

Matt BONDURANT

Biographie

Matt Bondurant est né en 1971 à Alexandria en Virginie, où il a vécu et suivi ses études à l’Université James Madison dont il est diplômé et obtient son PhD à l’Université de Floride. À côté de nombreux titres honorifiques, Bondurant est également membre du cercle des écrivains de Sewanee.

Son goût de la lecture lui vient très jeune, grâce à sa mère qui traîne chaque semaine à la bibliothèque où il dévore tous les livres possibles et imaginables avant d’avoir la moindre notion de Littérature. Ses années d’université lui redonnent accès aux œuvres littéraires classiques et toujours à l’université, Matt Bondurant passe son temps à écrire de la poésie, tient un journal intime et aime à citer Byron, dans l’espoir d’attirer l’attention des filles ! Comme pas mal d’ados, il se pense poète et se berce d’illusions à ce sujet pendant quelque temps jusqu’à ce qu’il réalise qu’il réussirait mieux en écrivant en prose.

Matt Bondurant travaille à la radio de "l’Associated Press" à Washington D.C., dans un station de Virginie, en qualité de producteur et annonceur mais à d’autres moments de sa vie, il est barman, garçon de restaurant, intérimaire de bureau, garde du corps, guide au British Museum, professeur d’anglais ou tout simplement, sans emploi. Actuellement il enseigne la Littérature et l’Écriture à "l’Université George Mason" en Virginie. Ardent défenseur de tous les sports, il est aussi un sportif accompli, nageur de compétition et joueur de water-polo à l’université: tous les sports d’eau l’attirent particulièrement, il pratique aussi  la course de fond et participe à des triathlon.

C’est au cours de son passage à Londres, où il enseigne Shakespeare et la Littérature anglaise moderne dans une école secondaire que lui est venu l’idée du roman  "The Third Translation" et ce, en se promenant dans les couloirs du musée où il aimait à voir et revoir la Pierre de Rosette, nourrissant déjà une passion pour les hiéroglyphes. Au cours de l’automne 1999, le British Museum a organisé une exposition temporaire autour de la Pierre de Rosette, intitulée: « Les codes déchiffrés ». Le seul fragment conservé de la "Stèle de Paser" faisait partie des multiples objets exposés présentant des difficultés au déchiffrage; la plupart de ces objets, comme la Stèle, ne sont pratiquement jamais montrés au public, et sont conservés dans les caves du musée. "The third translation" devient La stèle maudite aux Éditions L'Archipel en France.

Récompensé par de nombreux titres honorifiques, Matt Bondurant est également membre du "Cercle des Écrivains de Sewanee".

En 2008, son roman "The wettest County in the world", fondé sur l'histoire vraie de son grand-père et de ses grands-oncles, remporte un énorme succès. Publié dans quatorze pays dont la France, sous le titre Pour quelques gouttes d'alcool aux Éditions L'Archipel, il est adapté au cinéma américain en 2012 sous le titre "Lawless" et le livre est réédité pour l'occasion chez Archipoche sous le titre Des hommes sans loi.

(Sources: Wikipedia / mattbondurant. / fantasticfiction. / monde-diplomatique. )

Elleon

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Résumés

  1. La stèle maudite (Éd. L'Archipel - 2006)
  2. Pour quelques gouttes d'alcool (Éd. L'Archipel - 2010)ou Des hommes sans loi

Bonne lecture

20 novembre 2007

Steven BOCHCO

Biographie

Steven Ronald Bochco est né en 1943 à New York d'un père peintre et d'une mère violoniste. Il fréquente la "High School of Music and Art" de Manhattan avant d'étudier le scénario et le Théâtre au "Carnegie Institute of Technology" de Pittsburgh, il obtient un BFA de Théâtre en 1966.

Il commence à travailler pour "Universal Studios" en tant que scénariste sur "L'Homme de fer", "Columbo", "McMillan and Wife" mais aussi sur des série moins populaires comme "Griff", "Delvecchio" et "L'Homme invisible". Il écrit aussi le scénario du téléfilm "The Counterfeit Killer" en 1968 et participe celui de "Silent Runnig" (1972) et de "Double Indemnity" (1973). Il quitte "Universal" en 1978 pour rejoindre "MTM Enterprises" en tant que producteur.

Bochco connaît le succès en 1981 avec la série policière "Hill Street Blues" pour NBC, diffusée de 1981 à 1987, dont il est co-créateur, scénariste et producteur mais suite à l'échec de "Bay City Blues" en 1985, il est contraint de quitter "MTM". En 1986, il crée pour NBC la série "La Loi de Los Angeles" (1986-1994) et en 1987, ABC finance la création de sa société de production qui produit la comédie "Docteur Doogie" (1989-1993) et la comédie musicale policière "Cop Rock". Il renoue enfin avec le succès grâce à "New York Police Blues" (1993) même s'il produit ensuite des séries au succès mitigé: "Murder One", "Total Security", "Brooklyn South" et "City of Angels".

En 2003, paraît un roman policier "Death by Hollywood", traduit en France aux Éditions Flammarion, le seul et unique que Steven Bochco ait publié à ce jour.

En 2005, les téléspectateurs américains découvrent sur le réseau "FX Network", une nouvelle série créée par Steven Bochco en association avec Chris Gerolmo (qui signe également la musique, proposée aux "Emmy Awards" 2006), "Over There" est qualifiée d'ambitieux et courageux projet. Elle met en scène la guerre que mènent les États-Unis en Irak, suit le parcours d'une unité de l'armée américaine et montre parallèlement les réactions des proches et des familles des soldats engagés dans un conflit qui n'est toujours pas à ce jour terminé... La série est accueillie comme une oeuvre politique courageuse, des critiques excellentes et un public fidèle au rendez-vous, d'autant que l'idée des deux créateurs n'est pas de prendre parti pour ou contre cette guerre... Pourtant, faute d'audience suffisante, "Over There" ne connaîtra  pas de seconde saison... La série aurait dérangé ?!?!

En France, "Over There" a été diffusée sur Canal+ en 2006... sans faire trop de de vagues, à ma connaissance, ou bien ?...

(Sources: Wikipedia /)

Elleon

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Résumé

  1. Mort à Hollywood (Éd. Flammarion - 2004)

Bonne lecture

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19 novembre 2007

Paul BLOCK / Robert VAUGHAN

Biographie

Paul Block (un homme très discret...) est né à Glenn Cove dans l'État de New York dont il fréquente l'Université à Binghamton, puis complète ses études au  "Empire State College". Journaliste, photographe, il est l'auteur d'une quinzaine de romans depuis 1993, et occupe pendant de nombreuses années, la place de rédacteur en chef chez "Book Creations Inc., maison d'édition spécialisée dans les romans historiques. Aujourd'hui, tout en poursuivant une carrière de photographe et d'écrivain, il a en charge le site web du journal "Times Union" à Albany où il vit avec son épouse, Connie.

Sa dernière oeuvre littéraire "The Masada Scroll" (thriller historique) a été écrite à quatre mains avec Robert Vaughan et publiée en 2007 aux États-Unis, traduite et publiée la même année en France, aux Éditions Litté, sous le titre Le manuscrit de Massada.

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Robert Vaughan: Depuis l'âge de 19 ans, Robert Vaughan a mené deux carrières bien différentes, mais toutes deux lui ont valu nombre de récompenses.

En tant qu'officier de l'Armée de l'Air, pilote d'hélicoptère, il participe à la guerre du Viet-nam où il est envoyé pour trois séjours et reçoit plusieurs décorations: "The Distinguished Flying Cross", "The Air Medal" (avec le V de Valeur), "The Bronze Star", "The distinguished Service Medal" et "The Purple Heart". Il participe donc très jeune aux grands événements militaires qui ont marqué le 20ème siècle aux États-Unis et dans le monde. Aujourd'hui, vétéran de l'armée, il est retraité, après avoir poursuivi un temps, comme instructeur au "Centre de formation de l'Aviation" de Fort Eustis en Virginie.

Désormais, il se consacre entièrement à sa carrière d'écrivain, qui débute alors qu'il n'a que 19 ans et la publication de son premier roman en 1970, "Mistress of the Lash". Depuis ce jour, il n'a jamais cessé d'écrire et on compte en 2007, quelques 300 romans écrits sous de nombreux pseudonymes (selon certains 35, pour d'autres 42 ?!), dans tous les   genres, sauf Science-Fiction, Fantasy ou Horreur; il compte sans nul doute parmi les auteurs les plus prolifiques des États-Unis.

Depuis 1970, le nom de Robert Vaughan apparaît sur une soixantaine de livres, certains en tant que co-auteur dont le fameux "The Masada Scroll", et des séries comme "American Chronicles", débutées en 1992, qui comptent 9 titres jusqu'en 1996.  Il peut publier jusqu'à deux ou trois livres dans une même année, ses ouvrages se sont retrouvés sur la liste des best-sellers du "New York Times" ou bien du "Publishers  Weekly" ou encore de "U.S.A Today". En 1974, un de ses premiers romans, "The Valkyrie Mandate" se voit proposé pour le "Prix Pulitzer" et, en 1977, il reçoit "The Porgie Award" pour son livre "The Power and the Pride". En 1994, c'est un roman écrit sous le pseudonyme de K.C McKenna, "The survival" qui est récompensé par "The Spur Award for the Best Western Novel " et en 1996,  Robert Vaughan est accueilli au sein de l'Association "The writers Hall of Fame in America". 

Il écrit  une série de romans sentimentaux, contemporains ou historiques sous les pseudonymes de "Paula Moore" ou "Paula Fairman" et adapte son livre "Andersonville", publié en 1996, en une série de courts épisodes pour la télévision. Un média dans lequel il intervient assez souvent, en tant qu'invité dans diverses émissions télévisées : "Eyewitness Magazine" sur WAVY-TV à Portsmouth, ou "Tidewater A.M." sur WO5BQ-TV à Hampton, ou bien encore "This week in books" sur TEMPO Cable Television Network mais aussi dans une émission... culinaire sur KHPO TV à Phoenix.

Auteur éclectique, il écrit et produit une pièce de théâtre sur Ernest Hemingway, puis un documentaire qu'il produit lui-même, "Viet-nam : The long Journey Home", qui est diffusé à l'été 2006 sur "History Channel" et proposé pour six "Emmy Awards" et un "Peabody". 

Avec une expérience de près de quarante années d'écriture, Robert Vaughan passe beaucoup de temps dans les universités ou lycées pour y faire des conférences, il parcourt les États-Unis, organise des séminaires dans le Missouri, puis en Géorgie, en Arizona, dans l'Arkansas et bien d'autres Etats, et il intervient lors de rassemblements ponctuels d'écrivains. Il a eu aussi l'idée d'ouvrir sa maison "On the beach" près de Gulf Shores en Alabama, pour y accueillir des jeunes auteur(e)s, le temps d'un week-end de travail intensif, pendant lequel le "maître", en hôte attentif, entretient  les échanges littéraires entre invités, "surveille" le travail d'écriture de ses "élèves", leur prodigue tous les conseils nécessaires pour finaliser leur ouvrage, le faire éditer et... le vendre.

Toutes ses occupations n'empêchent pas Robert Vaughan d'écrire, encore et encore, puisque ces dernières années on peut trouver deux ou trois livres publiés (et signés de son vrai nom) en l'espace de quelques mois ; en 2007, outre "The Masada Scroll" écrit avec Paul Block, est paru "The King Hill War"...  Mais il semble, après des recherches approfondies (sous le seul nom de Robert Vaughan ou  celui de Paul Block) que Le manuscrit de Massada soit le seul et unique ouvrage traduit en français ?!                 

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Résumé

  1. Le manuscrit de Massada (Éd. Litté - 2007)

 Bonne lecture

17 novembre 2007

Lawrence Block

Biographie

 

Lawrence Block est né en 1938 à Buffalo, dans l'État de New-York. Après des études au "College Antioch" de Yellow Springs, dans l'Ohio, il commence à écrire des nouvelles très libertines, voire pornographiques, histoire de gagner  un peu d'argent. Il va sans dire qu'il utilise là  un premier pseudonyme, Andrew Shaw, et va jusqu'à commettre au début des années cinquante un vrai roman "porno" que l'auteur préfère radier de sa bibliographie, mais qui aujourd'hui, avec sa notoriété acquise dans le monde du roman policier,  est devenu un objet de convoitise de la part de certains amateurs dits "éclairés". Le jeune Lawrence exerce pendant un temps le travail de lecteur dans une maison d'édition, une expérience dont il dit avoir appris « ...non pas: comment écrire, mais plutôt: comment ne pas écrire...».

 

C'est en 1958 que démarre véritablement sa carrière d'écrivain avec la publication d'une nouvelle, "You can't lose", qui lui ouvre les portes des Éditions Scott Meredith, à New-York, pour lesquelles il devient aussi le directeur littéraire. Dès lors, Lawrence Block n'a plus qu'une idée: pouvoir se consacrer entièrement à l'écriture. Une première expérience de romancier lui est offerte, pour écrire la suite des aventures de "Lou Largo" de l'écrivain William Ard, décédé, et dont l'éditeur et quelques autres auteurs ont décidé de poursuivre la série. C'est donc sous le nom de William Ard que paraît  ce premier roman policier, "Babe in the woods" en  1960, qui sera le seul travail de "nègre" de sa carrière d'écrivain.

 

Les quelques soixante dix livres et les cent vingt et quelques nouvelles qui vont paraître les années suivantes, ne sont pas toujours signés de son véritable patronyme,  mais sont bien tous et toutes de la main de Lawrence Block. L'année 1961 est pour l'auteur une année prolifique, deux romans policiers paraissent simultanément aux États-Unis, "Death pulls a doublecross" (retitré: "Coward's kiss", selon les éditions) puis "Mona", que les Éditions Gallimard s'empressent de publier dès 1962, en France, dans leur nouvelle collection de la Série Noire, sous le titre L'étouffe- serviette pour le premier et Y'a qu'à se baisser pour le second.

 

C'est en créant un héros récurrent que l'auteur va enfin connaître la reconnaissance de son statut d'écrivain, passant  alors à un tout autre style en faisant intervenir dans "The thief who couldn't sleep", Evan Michaël Tanner, ancien espion ayant participé à la Guerre de Corée, un type assez haut en couleur, polyglotte de surcroît, et... devenu  insomniaque à la suite d'une blessure à la tête, un éclat d'obus ayant endommagé la partie "sommeil" de son cerveau. Entre 1966 et 1970, Lawrence Block écrit sept livres dans la série, faisant évoluer son personnage dans de multiples aventures où il ne manque pas d'exprimer un certain humour, déjà bien... décapant, puis  il le fait revivre dans un (ultime ?) livre, en 1998, sous le titre "Tanner on Ice".  En France, sur les huit titres de la série "Tanner", les Éditions Gallimard nous font connaître les cinq premiers, et les Éditions du Seuil nous font découvrir le dernier, La longue nuit du sans sommeil  en 2001. (Qu'en est-il de "Here comes a hero", 1968 et "Me Tanner, you jane", 1970, qui ne semblent pas avoir été traduits ?). Pendant toutes ces années, l'auteur continue d'écrire des nouvelles, des articles pour diverses revues, des romans noirs, de plus en plus noirs, comme "Deadly Honeymoon" (La lune rouge) édité chez Gallimard et scénarisé aux États-Unis pour devenir un film en 1972.

 

L'année 1970 voit la naissance d'un nouveau personnage, jeune assistant d'un détective agoraphobe, Chip Harrison est chargé d'effectuer les enquêtes à l'extérieur pour son patron Leo Hay. Chip Harrisson, c'est aussi le nom que l'auteur adopte comme pseudonyme, le temps de cette série forte de seulement quatre titres, entre 1970 et 1975, tous remplis de cette verve humoristique dont peut faire preuve Lawrence Block. En France, nous ne connaissons que Meurtres à l'amiable et L'aquarium aux sirènes  édités par Gallimard après quelques années (de réflexion ?), en 1984, sous le patronyme de Lawrence Block. La série, aux États-Unis, a fait l'objet de rééditions et d'anthologies reprenant aussi des nouvelles dont Chip Harrison est le héros. L'auteur toujours infatigable, continue d'écrire sous d'autres pseudos, mais ces livres semblent rester inédits en France, sauf un roman peut-être (?) "De tels hommes sont dangereux", écrit sous le nom de Paul Kavanagh, "Such men are dangerous " en 1969, paru chez Gallimard en 1974, sous le véritable nom de l'auteur.

 

En 1976, les lecteurs américains de Lawrence Block découvre un nouveau personnage, héros d'une nouvelle série de romans plus noirs, qui compte à ce jour seize titres écrits entre 1976 et 2004. Notre homme,  Matthew Scudder, un ex-policier devenu alcoolique à la suite d'un hold-up qui a mal tourné, s'est installé comme privé (sans licence !) et va, au fil de ces seize séries d'aventures plus macabres les unes que les autres, évoluer, cesser de boire et fréquenter assidûment "Les Alcooliques  Anonymes". Les amateurs apprécient les premiers titres, mais il faut attendre la parution de "Eight million ways to die" en 1982, pour voir le succès complet et total, puisque Lawrence Block reçoit le "Shamus Award" du meilleur roman de l'année en 1983, et les droits du livre achetés pour le cinéma; le film sorti en 1986 aux États-Unis, devenu  Huit millions de façons de mourir en version française devient le titre officiel du livre qui se voit édité chez Gallimard en 1994 (?). Avec ce personnage, l'auteur se lance dans un genre plus profond, écrivant au fil de ses romans une chronique sociale et humaine, ayant pour cadre sa ville de New-York, où il vit depuis des dizaines d'années (quand il ne parcourt pas le monde avec son épouse Lynne).

 

Lawrence Block ne s'est toujours pas arrêté à son seul personnage de Matt Scudder, il en invente un nouveau, peut-être par souci de "s'amuser" un peu plus entre deux romans noirs, Bernard Grimes Rodenbarr, dit "Bernie", fait son apparition en 1977, dans "Burglars can't be choosers". Bernie est libraire le jour, cambrioleur raté la nuit, genre de type à qui il arrive toutes sortes d'aventures plus rocambolesques les unes que les autres, aventures qu'il partage avec une amie, toiletteuse pour chiens et lesbienne. La série compte à ce jour dix titres écrits entre 1977 et 2004, dont les traductions ne respectent pas forcément l'ordre chronologique de parution initiale, le Éditions Gallimard ayant laissé la place aux Éditions du Seuil, les titres eux-mêmes auraient pour certains, mérité une traduction plus littérale pour rester dans le ton humoristique dont l'auteur a encore une fois fait montre.

 

En 1998, un nouveau personnage, tout aussi "drôle" que Bernie, fait son entrée dans l'oeuvre de Lawrence Block, personnage déjà maintes fois "utilisé" dans des nouvelles, John Keller, profession: tueur à gages, travailleur indépendant qui ne connaît et ne suit que ses seules règles. Le premier livre "Hit man" reprend une série de nouvelles déjà parues les années passées puis, en 2000 c'est un roman que Lawrence Block nous livre, "Hit list", inédit en français, par contre le troisième de la série "Hit parade", paru en 2006 aux États-Unis, se voit  traduit dès 2007 aux Éditions du Seuil, sous le titre Le blues du tueur à gages; un quatrième dans la série, "Hit and run" est d'ores et déjà attendu pour 2008. Dans la liste des autres romans noirs, le livre  "My blueberry nights", quant à lui est sorti  en 2007...

 

Cet écrivain qui ne se lasse pas d'écrire (on peut se demander comment il arrive à mener plusieurs romans en simultané) se voit  récompensé, en 1992 par un "Edgar Award for the best novel" pour un titre de la série Matt Scudder,  "A dance at the slaughterhouse" paru en 1991, traduit en français sous le titre Une danse aux abattoirs, chez Gallimard en 1993, puis  un nouveau "Shamus Award for the best novel" en 1994, pour "The devil knows you're dead", toujours dans la série des Matt Scudder, traduit en français sous le titre Le diable t'attend. Plusieurs fois nominé, plusieurs fois récompensé tant dans son pays qu'à l'étranger, il ne compte plus les titres de citoyen d'honneur de telle ou telle ville, invité d' honneur de divers festivals de "Mystery" dans le monde entier. En France, il a été proclamé "Grand Maître du Roman Noir", a reçu "Le Trophée 813" par deux fois, et s'est vu remettre "La Dague de diamant" de la "Fondation Cartier" octroyée au meilleur écrivain de roman policier, jamais encore attribuée à un auteur américain auparavant.

 

Il y aurait encore beaucoup à dire sur Lawrence Block... La lecture des romans que nous vous faisons découvrir ci-après, ne peut que vous aider à découvrir cet homme, cet écrivain aux multiples façettes. À lire absolument, entre autres, Lendemains de terreur.    

(Sources: Wikipedia/ fantasticfiction. /thrillingdetective.mostlyfiction. )

Elleon

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Résumés

 

  1. Ariel (Éd. Baleine - 2007)
  2. Arnaque à l'hectare (Éd. Gallimard - 1967)
  3. Cendrillon, mon amour (Éd. Points - 2004)
  4. Des fois, ça mord (Éd. Gallimard - 1985 ) ⭐
  5. Errance (Éd. Gallimard - 2000)
  6. Et de deux (Éd. Calmann-Lévy - 2014)
  7. Heureux au jeu (Éd. du Seuil - 2009)
  8. L'étouffe-serviette (Éd. Gallimard - 1962)
  9. Lendemains de terreur (Éd. du Seuil - 2005)
  10. Le noeud coulant (Éd. Gallimard - 1969)
  11. Lune rouge (Éd. Gallimard - 1968)
  12. Mensonges en tout genre (Éd. du Seuil - 2008)
  13. Sacrés lascars ! (Éd. Gallimard - 1970)
  14. Y a qu'à se baisser... (Éd. Gallimard - 1962)

 

 

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 Série Evan Tanner, ex-espion

 

  1. Annulez le Tchèque !(Éd. Gallimard - 1967)
  2. Beau doublé pour Tanner (Éd. Gallimard - 1968)
  3. Faites sauter la Reine ! (Éd. Gallimard - 1968)
  4. Haute voltige (Éd. Gallimard - 1968)
  5. La longue nuit du sans-sommeil (Éd. Points - 2002)
  6. Le voleur insomniaque (Éd. Gallimard - 1967)

 

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Série Chip Harrison, assistant détective

 

  1. L'aquarium aux sirènes (Éd. Gallimard - 1984)
  2. Meurtres à l'amiable (Éd. Gallimard - 1984)

 

 

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Série Matthew Scudder, détective privé

 

  1. Au coeur de la mort (Éd. Points - 2000)
  2. Drôles de coups de canif (Éd. Gallimard - 2003)
  3. Entre deux verres (Éd. Calmann-Lévy - 2011)
  4. Huit millions de façons de mourir (Éd. Gallimard - 2002) ou "Huit millions de morts en sursis"
  5. Ils y passeront tous (Éd. Points - 2000)
  6. La balade entre les tombes (Éd. Points - 2009)ou Balade entre les tombes (Éd. Gallimard - 2014)
  7. La musique et la nuit (Éd. Calmann-Lévy - 2015)
  8. Le blues des alcoolos (Éd. Gallimard - 1987)
  9. Le coup du hasard (Éd. Calmann-Lévy - 2013)
  10. Le diable t'attend (Éd. Points - 1996)
  11. Les fleurs meurent aussi (Éd. Points - 2007)
  12. Les péchés des pères (Éd. du Seuil - 2002)
  13. Même les scélérats... (Éd. Points - 2000)
  14. Tous les hommes morts (Éd. Points - 1998)
  15. Trompe la mort (Éd. Points - 2003)
  16. Tuons et créons, c'est l'heure (Éd. du Seuil - 1996)
  17. Une danse aux abattoirs (Éd. Gallimard - 2000)
  18. Un ticket pour la morgue (Éd. Gallimard - 2003)

 

 

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Série Bernie Rhodebarr, libraire-cambrioleur

 

  1. La Spinoza Connection (Éd. Points - 1999)
  2. Le blues du libraire (Éd. Points - 1998)
  3. Le Bogart de la cambriole (Éd. Points - 2001)
  4. Le cambrioleur en maraude (Éd. Points - 2006)
  5. Le monte-en-l'air dans le placard (Éd. Gallimard - 1969)
  6. Le tueur du dessus (Éd. Gallimard - 1978)
  7. Le voleur qui aimait Mondrian (Éd. Gallimard - 1995)
  8. Les lettres mauves (Éd. Points - 2002)
  9. Vol et volupté (Éd. Gallimard - 1981)

 

 

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Série Keller, tueur à gages

 

  1. Keller en cavale (Éd. du Seuil - 2010)
  2. L'amour du métier (Éd. Points - 2003)
  3. Le blues du tueur à gages (Éd. du Seuil - 2007)
  4. Le pouce de l'assassin (Éd. Calmann-Lévy - 2012)
  5. Tue- moi (Éd. Gallimard - 2017)

 

ainsi que plusieurs collectifs

14 novembre 2007

Peter BLAUNER

Biographie

Peter Blauner est né en 1959 à New-York, où il passe son enfance. Très jeune, il commence à écrire, s'inspirant de petites scènes de la rue et l'un de ses professeurs, Charles Stone, l'encourage vivement. Il apprend alors à travailler  l'écriture, comme on travaille son piano, pendant que les autres enfants font du sport ou de la musique, il écrit...Tous les jours, son travail scolaire achevé, il écrit... Il lit beaucoup aussi, tout naturellement, se plongeant avec intérêt dans les romans de Philip Roth, puis ceux de Raymond Chandler. Il regarde des films aussi, écoute de la musique, tout ce qui peut l'aider à forger le futur écrivain qui est en lui depuis toujours. Dans le cinéma, il découvre, début des années soixante-dix, Scorcese, Altman et tous les grands réalisateurs européens, s'improvisant vendeur de glaces pour pouvoir aller au cinéma ou assister à des concerts, gratuitement.

Vient le temps des études universitaires, inscrit  à Wesleyan, dans le Connecticut, il emporte dans ses bagages tout ce qu'il accumulé de connaissances, d'influences et Peter Blauner a alors l'occasion de concrétiser ses rêves d'écrivain en publiant une nouvelle, pour laquelle il remporte "The Paul Hogan Prize" de la meilleure nouvelle de fiction écrite par un étudiant. C'est alors qu'il prend conscience que l'inspiration nécessaire à l'écriture d'un roman ne peut venir de son imagination seule, et, il décide de devenir journaliste, profession qui devrait lui permettre de rencontrer des gens, de découvrir des "mondes", tout en gagnant sa vie, suivant en cela l'exemple de quelques grands auteurs, Hemingway, Graham Greene et d'autres qui ont commencé ainsi...

Peter Blauner a la chance de commencer comme assistant de Pete Hamill, avec qui il va apprendre  comment et pourquoi écrire, développer son sens de l'observation, regarder, étudier les gens, quelqu'ils soient, avec respect et discrétion. Il gravit les échelons, étend son champ d'activités et devient reporter pour le "Newark Star-Ledger" dans le New-Jersey, puis le "Norwich Bulletin" dans le Connecticut. Son apprentissage terminé, il rentre à New-york, début des années quatre-vingt, il travaille pour le "New-York  Magazine" où il est chargé de couvrir les affaires criminelles, politiques et tous les faits divers...L'occasion pour ce jeune écrivain en devenir de réaliser un reportage sur le roi de la mafia russe, le milieu des skinhead et un nouveau groupe de Rap, autant de sujets les plus divers.

Pourtant, Peter Blauner est toujours en quête  de ce qui donnerait matière à un premier roman. C'est en fréquentant pour des raisons professionnelles les bureaux du "New-York Département of Probation" qu'il rencontre toutes sortes de personnes, des travailleurs sociaux aux petits et grands délinquants, des dealers aux simples kleptomanes, des criminels aux policiers.  Un "microcosme social" dans lequel il va enfin trouver l'inspiration nécessaire à l'écriture de son premier roman, "Slow motion riot", qui se voit publié en 1991, d'abord en Grande-Bretagne, où il semble que l'éditeur ait compris le commentaire social derrière l'intrigue, mais aux États-Unis, les lecteurs, les libraires  plébiscitent très rapidement  le livre et il remporte en 1992, "The Edgar Award" du meilleur roman décerné par "L'Association Mystery Writers of America" et se voit classé parmi les meilleurs romans internationaux de l'année par "The Times Litterary Supplement".

En Français, c'est sous  le titre L'irréductible que les Éditions Flammarion, font paraître  dès 1992, ce premier roman de Peter Blauner, quant aux cinq romans qui suivent, il semble que l'auteur, soit par souci commercial ou autre raison (ignorée!), manque de fidélité à ses éditeurs français, ses six romans étant parus dans six maisons d'éditions   différentes, fait assez rare pour un écrivain qui se voit encensé par ses pairs et non des moindres, tels Stephen King, Scott Turow, James Patterson, Michaël Connelly; James Patterson allant jusqu'à dire que "the intruder", (L'intrus),  le troisième roman de Peter Blauner, était "le meilleur roman policier que j'ai lu depuis des années".

Un compliment qui devrait  aller droit au coeur de l'auteur, qui pourtant se défend bien d'écrire des romans policiers, mais plutôt des romans "sociaux", il continue d'ailleurs à travailler longuement ses livres (au rythme d'un tous les deux ou trois ans, depuis 1991), osant se glisser dans tous les milieux où se déroulent ses intrigues, y rencontrant toutes sortes de gens, pour enfin décrire "l'homme", sous tous ses aspects, les bons comme les mauvais, il en fait de même avec  "sa ville", New-York, qu'il  peut décrire dans toute sa beauté, comme dans sa médiocrité.

Absent des étals des librairies pendant pendant plus de vingt ans, sa profession de producteur de séries TV comme "New York- Unité spéciale" occupe une large partie de son temps, il fait son grand retour littéraire en 2023, avec "Picture in the sand" sur lequel il travaille depuis vingt ans, traduit en 2024 aux Éditions HarperCollins/France sous le titre Adieu mes frères.

(Sources: Wikipedia / peterblauner. / .bookseriesinorder. /.fantasticfiction. /)

Elleon

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Résumés

  1. Adieu mes frères (Éd. HarperCollins/France - 2024)
  2. Casino moon (Éd. Gallimard - 1998)
  3. Le dernier beau jour (Éd. du Seuil - 2006)
  4. L'intrus (Éd. Du Rocher - 1997)
  5. L'irréductible (Éd. Flammarion - 1992)
  6. Temps de chien sur la ville (Éd. Belfond - 2002)
  7. Vers l'abîme (Éd. L'Archipel - 2007)

Bonne lecture

14 novembre 2007

Ethan BLACK

Biographie

Ethan Black est le pseudonyme utilisé par Bob Reiss, journaliste et écrivain New Yorkais, pour signer une série de romans policiers mettant en scène le personnage de Conrad Voort.  Un pseudonyme utilisé partout dans le monde où ses romans sont diffusés, sauf en Allemagne, où son nom de plume est Scott Canterbury, un nom aux consonances plus anglo-saxonnes, sans doute, encore une fois, les dures lois de l'édition...

Bob Reiss est né en 1951 à New York City (États-Unis) où il grandit et suit ses études à la Nothwestern University d'où il ressort avec un diplôme de journaliste, et poursuit avec la préparation d'un "Master of Fine Arts" (MFA) à l'Université de l'Oregon. Dès l'âge de 13 ans, le jeune Bob affirme son ambition de devenir écrivain et son tout premier roman de cette époque s'intitule "It stank" (les anglophiles apprécieront...).  Pendant les treize années qui suivent, il s'amuse à tapisser les murs de sa chambre avec les lettres de rejet des maisons d'édition ou des magazines.

Bob Reiss commence sa carrière de journaliste au "Chicago Tribune" puis comme correspondant pour "Outside magazine". Il travaille pour divers magazines,"The Washington Post Magazine", "Smithsonian", "Rolling Stone", "Glamour", "Parade", "Mirabella" et autres journaux nationaux. Son premier roman "Summer fires" est publié en 1980, sous son véritable nom, chez "Simon and Schuster", une des plus grandes maisons d'édition et  le livre est accueilli très favorablement, jugé comme "fracassant" par le "New York Times".  "Le sujet de ce premier roman est la découverte d'un gisement de pétrole dans les sous-sols des quartiers nord du Bronx, qui laisse entrevoir les centres d'intérêt  de Bob Reiss. Sous ce nom, huit romans policiers sont publiés entre 1980 et 2006, l'auteur met actuellement la dernière touche au 9ème de ses romans "Black Monday", dont la "Paramount Pictures" a déjà acheté les droits cinématographiques. Tous ces livres signés Bob Reiss restent inédits en français, (à ma connaissance ?), alors que "The last spy" (1992) et "The side effect" (2006) ont été des best-sellers sur la liste du "Whashington Post".

À ces romans policiers, il faut ajouter des livres de "non-fiction", écrits pendant ou après les multiples voyages que Bob Reiss entreprend depuis des années, qui lui donnent matière à écrire, pour exemple "The road to Extrema" paru en 1992, qui est une longue étude sur la destruction des forêts au Brésil ou bien "The coming storm" (2001) qui est centré sur le réchauffement de la planète... Au cours de tous ses voyages, Hong-Kong, Somalie, Afrique du Sud, Antarctique et d'autres... le journaliste ne manque pas d'accumuler une documentation qui sert alors de toile de fond à ses romans policiers, thrillers politiques, etc...  Pratiquement tous les ouvrages écrits par Bob Reiss ont été ou sont en passe d'être adaptés au cinéma (la compagne de Bob Reiss est la productrice de T.V. Wendy Roth), il a aussi écrit un scénario pour la Warner Bros et fait une adaptation pour NBC.

C'est en 1999 que le nom d'Ethan Black apparaît sur une couverture de roman policier, qui met en scène un bien curieux policier New Yorkais, Conrad Voort, dans "The broken heart Club", un premier opus qui rencontre un succès fulgurant et se voit édité dans le monde entier, suivi de cinq autres titres jusqu'en 2004, avec "At hell's gate". Conrad Voort est policier au NYPD, mais avec cette particularité qu'il descend d'une grande famille hollandaise, fondatrice de la ville de New York, dont certains membres ont été eux-mêmes officiers de police.  Ayant hérité d'une jolie fortune et d'un hôtel particulier dans le coeur de Manhattan, il aurait pu en jouir le restant de ses jours sans travailler, mais depuis son enfance il s'est exercé à cette fonction de policier et a acquis un certain code de l'honneur (qui lui dicte que chaque jour, il doit être prêt à se sacrifier !...) et il doit  surtout s'accommoder de certains collègues ou supérieurs qui ne sont pas vraiment des amis...

En France, les Presses de la Cité publient en 2004, le 3ème roman de la série "All the dead were strangers" (2001) sous le titre: Cinq hommes à abattre, puis en 2006,  À la vie, à la mort  ("Dead for life" - 2003).

Mais qu'en est-il des deux premiers publiés en 1999 et 2000 qui ont pourtant rencontré ce succès phénoménal, et du dernier paru en 2004 ? Que devient  Conrad Voort ?

Bob Reiss, alias Ethan Black continue à parcourir le monde et fait des conférences sur les dangers qui guettent la planète, mais aussi sur l'art de l'écriture, principalement celle de romans de fiction. En tant que "Writer in Residence" à l'Université de Caroline du Nord à Wilmington, où il a été nommé par trois fois, il dirige un programme d'études pour des écrivains "en herbe", les guide dans l'élaboration de leurs écrits et les fait bénéficier de ses conseils et ne cesse lui-même... d'écrire.

(Sources: Wikipedia / .bookseriesinorder. / fantasticfiction. )

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Résumés

Série Inspecteur Conrad Voort

  1. À la vie, à la mort (Éd. Presses de la Cité - 2006)
  2. Cinq hommes à abattre (Éd. Presses de la Cité - 2004)

Bonne lecture

14 novembre 2007

Sallie BISSELL

Biographie

Sallie Bissell est née à Nashville, Tennessee. Elle y passe son enfance, fréquente les écoles de sa ville natale et passe ses vacances dans les montagnes, à l'ouest de la Caroline du Nord, les Appalaches. De ses montagnes, elle garde à jamais un souvenir inoubliable qu'elle ne manquera pas de faire partager dans ses romans futurs...  Après les études secondaires, elle entre au "College Peabody" de l'Université de Nashville et en ressort diplômée quelques années plus tard.

Elle commence une carrière professionnelle dans la publicité, participe à diverses grandes campagnes et se voit confié des spots publicitaires pour l'émission radiophonique la plus populaire de Nashville: "Le Grand Ole Opry".  Mais une autre carrière s'ouvre à elle, la plus belle, celle de maman et, elle abandonne  le monde de la publicité, le temps de faire trois enfants et de les élever.

Sallie Bissell reprend alors son "clavier" pour servir de "nègre" au service d'une série très populaire auprès des adolescents, "The Saddle Club" de Bonnie Bryant.  Après sept épisodes, elle décide de se lancer dans l'écriture pour son propre compte. Il lui faut quatre ans pour venir à bout de son premier roman, "In the forest of harm" qui est publié en 2001, le second, "A darker Justice" suit de près en 2002.  Les deux romans sont aussitôt acclamés  par les critiques: des journaux tels que "Kirkus Review" ou "Publisher's weekly", "People Magazine" parlent du premier livre  de Sallie Bissell comme d'une "explosion" dans le monde du thriller, alors que le "Los Angeles Times" place le second parmi les dix meilleurs romans à suspense de l'année 2002.

Installée à Ashville en Caroline du Nord, elle passe beaucoup de temps (quand elle n'écrit pas ...) dans le "Parc National de Nantahal" où elle aime randonner avec son boxer, Chessie. Quand elle ne marche pas, elle s'adonne à sa passion du tennis et de l'équitation (pas autant qu'elle le voudrait), la voile et ... la peinture. Profession: écrivain à plein temps, Sallie Bissell se met au travail à 7 h et s'arrête vers 15 h, six jours sur sept.

D'ailleurs, en 2006, elle a déjà écrit les deux romans suivants de ce qu'on peut appeler la série des Mary Crow , "Call the devil by his oldest name" paru en 2004, puis "Legacy of masks", en 2005 aux États-Unis. Ce personnage de jeune Indienne Cherokee, avec qui nous avons fait connaissance en France dans La forêt offensée aux Éditions Du Rocher en 2005, exerce la profession de Procureur adjoint à Atlanta, et va se trouver mêlée à des enquêtes où le suspense, la terreur, la peur, l'horreur mais aussi  l'amitié et la loyauté  font dorénavant partie des intrigues de Sallie Bissell. Sans oublier l'autre "héroïne" de ses romans, les Appalaches qui lui servent de lieu d'action et... de prétexte pour se replonger dans les souvenirs et les paysages de son enfance.

Confirmée comme l'une des "grandes dames du thriller", voire..."de la terreur" par certains médias outre-Atlantique, les lecteurs français attendent avec beaucoup d'impatience la suite des aventures de Mary Crow, qui s'arrêtent en 2005 avec le 4ème opus "Legacy of masks". Sallie Bissell renoue pourtant avec son héroïne en 2013 avec le titre "Music of ghosts", la série comptant 7 opus en 2015; les éditeurs français, par contre, ne semblent plus s'y intéresser.

(Sources: Éditeur / southernscribe. / fantasticfiction. / salliebissell. )

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Résumés

Série Mary Crow

  1. La forêt offensée (T-1)(Éd. Du Rocher - 2005)
  2. La justice des ténèbres (T-2)(Éd. Du Rocher - 2006)

Bonne lecture

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